On a pu lire sur ce blog, ces derniers jours, comment le FN ne pouvait plus demander la sortie de l'euro et de l'Europe, puisque l'opinion publique française est attachée à ces deux institutions. Reste l'immigration... Comme on le lira ci-dessus, la volonté de sortie des accords Schengen est plus un dernier baroud d'honneur...
Que restera-t-il de la spécificité du Front National, en dehors de son racisme (dirigé aujourd'hui contre les Musulmans) et de l'amour immodéré de son chef envers le dictateur Poutine ? Pourtant ces 2 derniers "marqueurs "sont encore largement suffisants pour considérer qu'il s'agit là d'un parti dangereux pour les valeurs démocratiques et républicaines...
L'espace Schengen en cinq questions
Le Monde.fr |
A la veille des élections européennes du 25 mai, les critiques à
l'égard des accords de Schengen, qui encadrent les conditions de libre
circulation entre les États membres de l'Union européenne, refont
surface dans le débat public, portées essentiellement par la droite et
l'extrême droite.
Dernier exemple en date, le 16 mai, avec la croisière de Marine Le
Pen le long de la Moselle jusqu'à la ville de Schengen, au Luxembourg,
où ont été signés en 1985 les accords du même nom. Arrivée à
destination, la tête de liste du Front national en Ile-de-France a jeté
dans une poubelle un livre sur lequel était écrit « Accords de Schengen
». Un geste symbolique à l'encontre de ce qui, pour elle, représente « l'une des fautes les plus criminelles de l'Union européenne : la disparition totale des frontières ». Décryptage des fausses vérités sur l'espace Schengen.
- Les accords de Schengen, qu'est-ce que c'est ?
Les accords de Schengen recouvrent plusieurs textes qui ont mis en
œuvre le territoire qu'on appelle aujourd'hui l'« espace Schengen ».
D'abord, l'accord de Schengen
signé le 14 juin 1985 par les trois États du Benelux (Belgique,
Pays-Bas, Luxembourg) – déjà liés par un accord de libre circulation –
et deux États frontaliers, la France et l'Allemagne. Cet accord visait à
supprimer progressivement les contrôles aux frontières communes et à
instaurer un régime de libre circulation pour tous les ressortissants
des États signataires, des autres États membres ou de pays tiers.
Sa mise en application, initialement fixée cinq ans plus tard par la convention de Schengen, n'a été effective qu'à partir de 1995. C'est finalement le traité d'Amsterdam,
signé le 2 octobre 1997, qui institutionnalise le principe de libre
circulation des personnes au sein du territoire de l'espace Schengen,
avec en contrepartie un contrôle accru aux frontières extérieures,
accompagné d'un renforcement des coopérations.
- Quels sont les pays concernés ?
Aujourd'hui, l'espace Schengen regroupe vingt-deux des vingt-huit États membres de l'Union européenne. Certains partenaires européens,
comme l'Irlande et le Royaume-Uni, ont fait le choix de ne pas signer
l'accord, mais en appliquent une partie. A l'inverse, quatre pays non
européens font partie de ce territoire : l'Islande (2001), la Norvège
(2001), la Suisse (2008) et le Liechtenstein (2011).
La Bulgarie (2007), la Roumanie (2007), la Croatie (2011) et Chypre
(2004) ont signé l'accord mais ne sont pas membres à part entière de
l'espace Schengen : le Conseil de l'Union européenne pourra décider de
la suspension des contrôles aux frontières dès lors que les conditions
seront remplies.
Depuis le 1er janvier 2014, les interdictions partielles à l'ouverture du marché du travail pour les Roumains et les Bulgares ont toutefois été levées. Jusque-là, seuls deux cent quatre-vingt-onze métiers, dans des secteurs où les employeurs peinent à recruter, leur étaient accessibles.
- La France peut-elle sortir de Schengen ?
C'est le nouveau cheval de bataille de l'UMP : dans son programme pour les élections européennes du 25 mai 2014, le principal parti de droite écrit que « sans progrès sérieux dans les douze mois, nous pourrions suspendre la participation de la France aux accords de Schengen ». Évidemment, une telle mesure ne serait possible que si l'UMP arrivait
au pouvoir en France. En cas de victoire aux européennes, le parti
pourrait toutefois faire des propositions en ce sens au Parlement
européen.
Un tel choix semble pourtant difficilement envisageable. Depuis 1995
et la mise en application de la convention de Schengen, la France ne
dispose plus d'administration frontalière (police et douane) en tant que
telle. Et la France « n'a absolument pas les moyens de sortir de Schengen », notait François Fillon en avril dans une interview au Point.
Toutefois, il serait possible de s'en extraire de manière temporaire. Selon le code frontières Schengen,
chaque État membre de l'espace Schengen a la possibilité de rétablir
les contrôles à ses frontières en cas d'atteinte à l'ordre public ou à
la sécurité nationale (pour six mois maximum) ou pour faire face à des
événements imprévus (cinq jours maximum), et après consultation des
autres États du groupe Schengen.
Selon l'article 2.2 de la convention d'application de l'accord de Schengen, un État peut décider « des contrôles frontaliers nationaux adaptés à la situation (...) lorsque l'ordre public ou la sécurité nationale l'exigent ».
La France avait d'ailleurs eu recours à cette clause quand le pays
avait été touché par la vague d'attentats terroristes à l'été 1995,
juste après la mise en application des accords de Schengen sur son
territoire.
Depuis le 22 octobre 2013, les contrôles peuvent être réinstallés aux frontières pour une durée maximale de vingt-quatre mois (voir l'article 26) en raison de « circonstances exceptionnelles »
faisant en sorte que le contrôle d'une frontière externe de l'espace
sans visa et sans frontières intérieures ne peut plus être assuré.
- L'Union européenne contrôle-t-elle ses frontières ?
Parmi les principales critiques faites à l'UE, celle qui revient très
régulièrement dans le discours des politiques concerne le contrôle des
frontières extérieures de l'Europe. En avril, le président de l'UMP, Jean-François Copé, déclarait : « Schengen ne marche pas bien et manque de pilotage politique, ce qui aboutit à ce que l'on ait des frontières poreuses. » De son côté, Marine Le Pen déplorait : « On rentre en Europe comme dans un moulin. C'est ça le résultat de Schengen. »
Pourtant, les accords de Schengen ont mis en place une batterie de
dispositifs censés garantir le respect des frontières extérieures. Les États membres sont responsables du contrôle et de la surveillance de
leurs frontières extérieures, mais ces pratiques sont harmonisées par le
code frontières Schengen, qui prévoit un contrôle minimal pour les
ressortissants des États membres mais, en contrepartie, un contrôle
approfondi pour les ressortissants des pays tiers.
L'épine dorsale de l'espace Schengen est le système d'information
Schengen (SIS). Il s'agit de la plus importante base commune de données
informatiques sur le maintien de la sécurité publique, l'appui à la
coopération policière et judiciaire et la gestion des contrôles aux
frontières extérieures. Les différents services de sécurité peuvent y
enregistrer ou y consulter des informations sur des personnes ou des
objets et émettre des « alertes » concernant les personnes recherchées
ou portées disparues, les biens perdus ou volés, ainsi que les
interdictions d'entrée.
Depuis le 9 octobre 2013, le système de deuxième génération, SIS II,
introduit notamment le recueil de données biométriques et
l'interconnexion des alertes.
Depuis le 3 octobre 2005, l'Agence européenne pour la gestion de la
coopération opérationnelle aux frontières extérieures des Etats membres
de l'Union européenne (Frontex) gère la coordination de la coopération
opérationnelle entre les Etats membres. Frontex a son siège en Pologne
et dispose d'une personnalité juridique. Elle est financée par l'UE – en
2013, le montant qui lui a été alloué atteignait quelque 85 millions
d'euros.
Les différentes réformes du code frontières Schengen vont vers un renforcement du contrôle des frontières extérieures. Dans son dernier rapport sur la situation dans l'UE,
la Commission européenne note d'ailleurs que, entre octobre et décembre
2012, environ 13 600 franchissements irréguliers des frontières ont été
détectés, soit une réduction de 52 % par rapport au quatrième trimestre
2011.
- Faut-il craindre une arrivée massive de Roumains ?
Depuis le 1er janvier, Roumains et Bulgares sont libres de
travailler dans l'ensemble de l'UE sans permis de travail. Une mesure
symbolique attendue au tournant par la droite et l'extrême droite et qui
fait dire à Marine Le Pen, le 15 septembre 2013 à Marseille, « qu'avec l'ouverture totale des frontières avec la Roumanie et la Bulgarie, les Roms deviendront inexpulsables ». La présidente du FN veut ainsi brandir la menace d'une supposée « vague » d'immigrés en provenance de l'Est.
Pourtant, il n'y a aucune raison qu'un tel afflux de personnes ait
lieu depuis le début de l'année. En effet, la libre circulation des
Roumains et des Bulgares dans l'espace Schengen est effective depuis
2007 et leur entrée dans l'UE.
Pour passer les frontières intérieures, les ressortissants de ces
deux pays n'ont besoin que d'une carte d'identité. Avec une seule
limite, identique pour tous les ressortissants européens : ils ne
peuvent rester que trois mois maximum sans autorisation de travailler.
Au bout de trois mois, ils doivent quitter le territoire ou trouver un
travail rémunéré.
Ce qui a changé depuis le début de l'année, c'est seulement la liste
des métiers auxquels ils ont accès. Un progrès certes, mais pas
déterminant. Depuis 2007, les Roumains et les Bulgares pouvaient déjà
travailler sans restriction dans dix-neuf Etats membres, puisque seuls
l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, l'Espagne, la France, le
Luxembourg, Malte, les Pays-Bas et le Royaume-Uni appliquaient des
mesures de restriction.
Par ailleurs, la Roumanie et la Bulgarie ont certes ratifié la
convention de Schengen, mais ne l'ont pas encore mise en œuvre. Pour
qu'elle le soit, il faudrait une décision unanime des ministres de
l'intérieur des pays de l'UE. Un vote qui se fait attendre, en raison de
la réticence de plusieurs Etats, la France en tête.
En septembre 2013, le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, a indiqué que
la France n'était pas favorable à une entrée de ces deux pays de
l'espace Schengen tant qu'ils ne contrôlaient pas mieux leurs
frontières. En filigrane : la peur d'une entrée de migrants venus
d'Ukraine et de Turquie transitant par la Roumanie et la Bulgarie.
C'est d'ailleurs la crainte de ces éventuelles entrées qui a fait dire à Jean-François Copé, en octobre 2013 : « Nous
devons sanctionner et même exclure les pays qui ne contrôlent pas les
frontières extérieures de l'Europe, en dépit de leurs engagements. »
– Il reprenait ainsi une proposition formulée par Nicolas Sarkozy lors
de son discours à Villepinte le 11 mars 2013. Pour le moment, de tels
dispositifs n'existent pas dans les accords de Schengen.
Pour Martin Schulz, l'actuel président du Parlement européen, candidat à la présidence de la Commission européenne, rien ne sert de réformer l'espace Schengen. Un constat que rejoint Jean-Claude Juncker, lui aussi candidat à la Commission européenne : « La liberté de circulation est une des libertés fondamentales des traités », rappelle-t-il.
Journaliste au Monde.fr
Dupont-Aignan franchit la frontière avec une kalachnikov
RépondreSupprimerL’eurosceptique président de Debout la République a ainsi démontrer
la porosité des frontières au sein de l’UE.
http://www.francetvinfo.fr/elections/europeennes/dupont-aignan-passe-la-frontiere-avec-une-kalachnikov-pour-denoncer-la-facilite-des-trafics-en-europe_606983.html
37% de participation aux pays bas qui a voté hier et qui est pourtant un pays trés européen. L'union européenne a vraiment la côte.
RépondreSupprimerL'article nous somme de croire qu'on ne peut pas en sortir parce qu'il n'y a plus de douaniers, mais précise qu'on peut suspendre l'accord pendant... 24 mois ! C'est se foutre de la gueule du lecteur. Le journaliste pense qu'il ne faut pas en sortir, mais qu'il le dise clairement au lieu d'utiliser de faux arguments ! La politique, ce n'est pas : il n'y a pas d'alternative. Il ne s'agit pas de se conformer à la facilité, mais de créer le possible.
RépondreSupprimerEnsuite, il est inutile, pour le journaliste du Monde de dire : oui, on circule facilement, mais les frontières extérieurs sont bien gardées, si deux pages plus loin, un autre journaliste du même journal rajoute : Lampedusa est un drame humanitaire, il faut une politique migratoire plus généreuse.
Et puis l'argument est souvent utilisé : le travail transfrontalier n'est ni favorisé, ni défavorisé par Schengen.
et mr piret qui comprend toujours rien en disant le fn est raciste etc comme le front républicain change ton disque il est rayé
RépondreSupprimerC'est un arrëté antiroms, donc raciste. La preuve ? Les polices municipale et nationale interviennent depuis quelques jours Place Carnot pour évacuer les Rome qui mendient, mais pas les autres, notamment les 2 "non basanés" qui sont là en permanence ! D'ailleurs quand ces derniers sont seuls : pas de police... C'est bien de la discrimination au faciès !
Supprimerça ne va pas durer. Ils ne pourront pas maintenir la pression.
SupprimerDresser des contraventions à des SDF. C'est grotesque, c'est que de la com.
Oui, évidemment, de la com et du racisme.
Supprimermendicité interdite à Hénin
RépondreSupprimer1ere vrai mesure de l' ere Briois , ensuite violence routiére
je n' ai pas assez de mes 2 mains pour vous applaudir monsieur le maire
je pourrai enfin me garer sans risquer de retrouver ma voiture dégrédée par ces chengenniens
Mais votre propre voiture n'a pas été dégradée, ce me semble...
Supprimerbien sur a chaque fois c est du racisme on le sait tout le monde rale et lorsq un decret va sortir ca rale encore pour les gens qui aiment les rooms ils se trouvent au fond des bois juste a la limite d henin et de montigny allez leur porter directement votre aide dons etc ca evitera d avoir nos poubelles fouillees des mendiants sur les parkings etc etc etc personne ne vous en empeche allez aussi a calais la aussi c est sur la jetee au fond a gauche
SupprimerHabitant depuis 40 ans , le centre ville de Hénin , mes voitures ont été 4 fois , soit une fois tous les 10 ans, victimes de vandalisme .À trois reprises les auteurs furent trouvés et , ils habitaient avec leurs parents , blancs , français , chômeurs , rue du 11 novembre et rue de Verdun .Mon fils fut un jour agressé à la sortie du collège Gérard Philipe , par trois garçons qui furent présenté à la justice , même profil , à peu prés mêmes adresses que les précédents . tout celà en 40 ans et donc pas Chicago , et pas les Roms , et autres immigrés mais de vrais enfants de Français , et c'est avec cela que le FN préconise de repeupler le pays pour éviter l'immigration . Les partis extrémistes n'apportent rien , mais vraiment rien à l'évolution de la société , ceux ci ont peur des immigrés car ils craignent leur dynamisme , leur ouverture d'esprit .Ce repli sur soi est idiot et contre productif . Bah , allez vous prosterner devant la statue de Jeanne D'ARC , pendant ce temps , nous essayerons de faire évoluer les idées novatrices , la démocratie .Mais c'est vrai , pour l'instant , celle ci perd beaucoup de batailles face à ces âneries , faces à ces incultes descendants de l'ignoble extrême droite .
Supprimerconcernant l'extension du centre commercial Auchan , contrairement à beaucoup de communes voisines , le FN ne fit aucun commentaire , troublant !! pourtant , il promettait dans son programme de sauver le commerce local . La présence de salariés sur ce site parmi les élues poserait elle problème , ou alors attend on le sens du vent pour donner un avis , car bon nombre d'Héninois ne sont pas hostiles à ce projet . Bref , comme pour le tramway , on attend les sondages et comme la girouette , on prendra position .Peu courageux tout ça , mais c'est plus facile de s'attaquer au mendiant , n'est ce pas , et pourquoi pas lui fiche son pied au ...
Supprimera 14h32 tant mieux pour vous vous avez pu etre remboursee
SupprimerAprès l'extension du centre commercial Auchan, on aura droit à la bétonisation du site St Henriette (commerces - bureaux - logements - gares)
Supprimersite pourtant classé au patrimoine mondial de l'Unesco
13 h 51, j'ai été victime de skins , racistes , insultants dans la fin des années 1980 , certains d'entre eux sont aujourd'hui plus que présents dans notre commune .Si ces ordures avaient pu être incarcérées à l'époque , car elles étaient bien plus nocives que les roms , nous serions peut être un peu plus raisonnables aujourd'hui , loin de ces nocives invectives fn .
Supprimerdans sa vie on est toujours victime de quelque chose ou de quelqu un
SupprimerComment le savez- vous, Monsieur Alpern? Il est vrai qu'à l'endroit où vous habitez, vous avez une vue exceptionnelle sur la place Carnot.
RépondreSupprimerPlus la ballade quotidienne que vous effectuez en centre- ville qui vous permet également de goûter à la quiétude de notre ville.
3mos pour rester s ils n ont pas de travail ils doivent repartir donc tous ceux qui sont la a henin lille etc bossent tous parce que ca fait plus de trois mois au fait ont ils seulement une piece d identite ?
RépondreSupprimerça va être difficile pour les contraventions s'ils n'ont pas de pièce d'identité
SupprimerIls ne sont pas riches non plus!!!!
Supprimeret gb qui y va de sa petite musique sur les roms. Qu'a til fait lui ?
RépondreSupprimerIl n'a pas interdit leur présence à Hénin!
SupprimerLes roms ne sont pas interdits à Hénin, ni ailleurs du reste. La mendicité l'est désormais.
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