Conscient que le bateau tanguait, le PS avait trouvé opportun de faire venir MN Lienemann à HB et je me suis exprimé à ce sujet le 16 novembre 2007 (http://alpernalain.blogspot.fr/2007/11/marie-nolle-lienemann-hnin-beaumont.html) :
"Marie-Noëlle L m’avait annoncé le 18 octobre dernier sa décision de venir soutenir le Maire de la ville. Elle souhaitait que je la rejoigne, appuyée par D. Percheron qui passait (par hasard ?) par là. Je lui ai répondu qu’il s’agissait, une nouvelle fois, d’une grave erreur de la part du PS, dans sa gestion politique de la " question héninoise " et je me suis permis de lui conseiller de venir, d’abord, prendre le pouls des habitants et constater le rejet de Gérard Dalongeville. Je pense qu’elle n’en a pas tenu compte, puisque le 9/11 dernier, elle me confirmait sa décision. J’ai, de nouveau, refuser de la suivre."
Pour moi, cette candidature, dès le départ, était "plombée" pour 2 raisons :
- D. Percheron n'aimait pas MN Lienemann, cette "gauchiste" n'étant pas soluble dans la social-démocratie prônée par le président du conseil régional;
- et donc, il n'était pas question qu'elle s'oppose à Dalongeville. Je ne sais pourquoi mais Percheron était obnubilé par GD et estimait qu'il était le seul à pouvoir s'imposer (il n'a pas eu tort, en 2008, a-posteriori). MNL ne devait donc servir que de caution morale à une candidature Dalongeville.
- il faut dire que MNL n'avait qu'une ambition : être élue député européenne. En compensation de sa venue sur HB, elle obtint la tête de liste dans la circonscription. D'où, ensuite, une fois élue au Parlement européen, et bien que première adjointe à Hénin, son absence et son désintérêt pour ce qui concernait HB. Ce qui arrangeait les affaires de GD. Il faut ajouter que Marie-Noëlle L n'était pas dupe de ce qui se passait en mairie. Elle n'eut pas plus de succès que moi quand elle en faisait part à D. Percheron ou à Serge Janquin, alors premier secrétaire fédéral. Ce dernier écoutait, approuvait, mais ce n'était pas lui le véritable chef. On se doutait à l'époque, on en est sûr maintenant, que la chute de Dalongeville pouvait faire apparaître au grand jour les turpitudes qui ont commencé à se révéler depuis 2011 et devraient se préciser dans les mois prochains.
J'écrivais ce jour-là que, déjà, en 2001, MNL avait obéi aux ordres du parti et avait perdu : "Toute modestie mise à part, je peux vous confier que j’avais rencontré MNL, en août 2001, dans un restaurant de Saint-Jean de Monts (Vendée), désireuse de connaître mon avis sur sa venue, à Béthune, pour les législatives de 2002. A l’époque, elle disait qu’elle serait obligée de prendre Jacques Mellick, comme suppléant (j’étais un farouche détracteur de l’ex-Ministre, estimant que certaines de ses valeurs n’étaient pas les miennes, notamment en matière de probité politique). Je lui avais dit, que, soutenue par Jacques Mellick, elle perdrait, pour la simple raison, que les communistes de Lillers votaient systématiquement pour la droite, quand au second tour, il y avait JM. Ce fut le cas, MNL perdait, de quelques centaines de voix, une élection qu’elle aurait dû gagner, si elle avait eu un autre suppléant. J’ai l’impression de revivre un scénario similaire : encore une fois, contrainte de le faire, MNL mise sur le mauvais cheval".
Les mêmes préventions contre Dalongeville n'ébranlèrent pas l'ex-égérie de la Gauche socialiste (le fameux trio avec Julien Dray et Jean-Luc Mélenchon) qui, je pense, savait que j'avais raison, mais qui devait obéir à des considérations d'"intérêt supérieur du parti"...
Le 28 novembre (http://alpernalain.blogspot.fr/2007/11/pour-quil-ny-ait-pas-dambigut.html), je confirmais que :
- je ne pouvais m'associer à MNL : "Je suis candidat aux élections municipales d’Hénin-Beaumont, parce que le FN est un danger pour la ville et parce que le bilan du Maire sortant est mauvais. De ce fait, si Marie-Noëlle Lienemann confirme son intention de soutenir Gérard Dalongeville, je ne pourrai être à ses côtés".
- le bilan du maire était négatif : "absence de projet, centre ville abandonné, Beaumont dévastée, cadre de vie négligé, population désespérée, finances délabrées, etc… . Comme j’ai eu l’occasion de le lui dire, dès l’été 2005, il a mal géré la ville, et il n’a pas su confirmer les espoirs qui avaient été placés en lui. Pourtant il avait des atouts : sa jeunesse, sa courtoisie, l’ambition, mais quelle déception ! "
Et j'ajoutais une phrase prémonitoire, que j'ai ensuite répétée jusqu'à plus soif et, qui, aujourd'hui, aux lendemains de la victoire du FN est mon leit-motiv quotidien : "Ont également failli, tous ceux qui, aujourd’hui, se présentent comme alternatives, mais qui ont participé, à un moment ou à un autre, au jeu politique héninois" !
Et dans l'affaire Tapie : Christine Lagarde mise en examen pour "négligence" Les français excellent au sein du FMI.
RépondreSupprimerHo, mais comment est ce possible ? Une femme encensée par ses pairs, brillante, professionnelle, les qualificatifs me manquent !
Négligente ?
Ça alors !
Entre l'intempérance de l'obsédé sexuel et la négligence de Lagarde, les postes de directeur du FMI vont peut être échapper dorénavant aux français
Dans la serie: on voit le mal partout: une indiscretion journalistique ce matin. Patrick Kanner, nouveau ministre donné pour appartenir à la gauche du PS, dejeune ce midi avec ses collaborateurs au restaurant ledoyen. L' etablissement, pour ceux qui ne connaissent pas, est loin de la cantine du coin, mais rassurez vous c est avec nos sous.
RépondreSupprimerComment savez-vous qui paye ?
SupprimerIl ne le sait pas, n'a aucune preuve mais veut nuire et croire qu'il a de l'importance. Chez moi on appelle ce genre de porteur de rumeur une langue de vipère.
SupprimerAllons, allons, à quoi servent les impôts. Certes, aux écoles, routes..., mais aussi à remplir le ventre des plus avides.
SupprimerDes preuves, des preuves!
SupprimerJean-Pierre Jouyet, secrétaire général de l'Elysée, a dévoilé la composition du gouvernement Valls II mardi 26 août. Le coût mensuel des rémunérations des ministres et des secrétaires d'Etat aura augmenté de 40 257 euros entre le gouvernement Valls II et le gouvernement Ayrault I.
SupprimerLa somme des salaires des ministres et des ministres délégués du premier gouvernement Ayrault constitué en mai 2012 représentait 352 150 euros mensuels. Sachant que la rémunération d'un ministre, tout comme celle d'un ministre délégué, est de 9440 euros par mois et que le premier gouvernement en comptait 34.
Le remaniement du gouvernement Ayrault au mois de juin 2012 aura vu l'entrée de Anne-Marie Escoffier, déléguée à la décentralisation, Guillaume Garot, délégué à l'Agroalimentaire, de Hélène Conway-Mouret, déléguée aux Français de l'étranger, et de Thierry Repentin, délégué aux Affaires européennes. Augmentant la charge mensuelle de 39 760 euros...Quatrième gouvernement sous hollande à ce rythme tout ce qui reste de socialiste aura eu un portefeuille de ministre ou de secrétaire d' état avec évidemment selon la durée une confortable retraite , qui vaut bien une ptite facture de resto!
Je parlais du com de 13H30. Il faut cesser de raconter tout et n'importe quoi...
SupprimerL'extrême droite assure aux citoyens le même bien être qu'une couverture papier glacé de Paris Match lorsque l'on se retrouve en rupture de stock de papier wc .
RépondreSupprimerNiveau ... hmmm... 10 km sous le caniveau.
Supprimervous avez raison , c'est le niveau du fn .
SupprimerOh là, tout de suite. Je suis 00:03. Pas forcément, vous seriez surpris. Je connais même personnellement des dirigeants à la rose dont ceci est le niveau et qui feraient en prime de bon petits caporaux bruns.
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