Ce que vous ne lirez pas dans le livre de Valérie T

J'ai pu me procurer les chapitres que les éditeurs ont demandé à Valérie T de supprimer de la version définitive de son livre-brûlot...

J'en reproduis des extraits, ci-dessous, et vous demanderai une certaine discrétion pour ne pas nuire à la réputation de la dame. Je pense que l'on comprendra aisément pourquoi ces chapitres ont été censurés. Enfin, nul doute que, après ces révélations, on lira, d'un œil neuf,  la version définitive du livre...

Mon tweet contre Ségo 

"Courage à Olivier Falorni qui n'a pas démérité, qui se bat aux côtés des Rochelais depuis tant d' années dans un engagement désintéressé". C'est le texte du tweet que j'ai adressé à Olivier Falorni qui était le candidat dissident du PS qui défiait Ségolène Royal au deuxième tour des élections législatives dans la circonscription de La Rochelle. C'étaient les premiers relents de ce que certains appelaient ma "jalousie", mot que j'avalais difficilement. François m'avait fait quelques allusions à son ex, les derniers temps, et je sentais qu'il pensait à elle très souvent. Rien d'explicite certes, mais des intuitions... Par exemple, dans nos moments les plus intimes, il avait cessé de me susurrer à l'oreille des mots tendres dont il avait fait sa marque de fabrique dans nos relations amoureuses. J'en étais persuadée : cela signifiait qu'il pensait à elle, dans nos étreintes les plus passionnées. D'autant plus que nos ébats ressemblaient de plus en plus à ceux qu'il me racontait pour m'exciter, au début de notre relation. Quand j'ai appris qu'il soutenait Ségo à La Rochelle, je compris que mes intuitions se révélaient exactes et je décidais de soutenir son adversaire. Vous me direz aussi : "pure jalousie". Non, je ne crois pas... Simplement un moyen pour une femme lucide de marquer des limites a la liberté de l'autre. 

Maintenant embrasse-moi sur la bouche ! 

On a beaucoup glosé sur cette demande que j'ai faite à François, le 6 mai, à la Bastille, lors de la célébration de la victoire aux présidentielles. Dans l'euphorie de la victoire, alors que François venait de faire la bise à son ex, je me suis dit que c'était le moment pour le nouveau président de marquer sa préférence amoureuse. Pas de jalousie dans cette demande... Je n'étais pas bien et l'histoire du tweet me l'avait clairement indiqué. Déjà, en avril, pendant un meeting à Rennes, je décide, pour la première fois, de serrer la main à Ségolène sous les flashs des photographes. Paraît-il qu'elle se sentie humiliée et écrira au directeur de la communication de Hollande, Manuel Valls : « C'est la première et la dernière fois que tu fais ça ». Tout cela me confirmait que S. Royal voulait revenir vers le père de ses enfants et que je trouvais cela inconvenant et intéressé, maintenant qu'il était président. C'est pourquoi à la Bastille, j'ai décidé de marquer le coup en lui demandant publiquement de m'embrasser sur la bouche. Peut-être que s'il m'avait demandé en mariage, ce soir-là, je me serais calmée...

Tu ne m'as jamais aimée !

Et j'ai vécu, dans un état permanent d'insécurité pendant tout ce temps à l'Elysée. Je le répète, je n'étais pas jalouse. Mais j'étais perpétuellement sur le qui-vive : à chaque fois qu'il embrassait une femme ou que ses yeux lorgnaient dans l'assistance celle qui lui souriait, je me disais: "il faut faire quelque chose". Dans les pires moments, j'ai pensé à envoyer des lettres anonymes aux médias, à le mutiler pendant son sommeil après lui avoir fait ingurgiter quelques barbituriques. J'ai même imaginé faire courir des bruits sur son impuissance sexuelle... Je me sentais capable de tout pour qu'il me revienne, car j'en étais arrivée à cette conclusion qu'il allait me quitter bien avant l'affaire de la Gayet. Bien sûr, j'ai eu vent de ces escapades pour rejoindre la fatale actrice. Et là, je devenais folle, me demandant ce que je pourrais bien faire pour le... punir ! Car j'en étais arrivée à ce point. D'ailleurs, j'avais, à l'époque, pensé écrire un livre anonyme pour l'accabler et le faire démissionner de sa fonction. Quand il m'annonça sa liaison avec la Julie, j'y étais préparée et je lui lançais tout de go une formule que j'avais préparée depuis longtemps : "De toute façon, tu ne m'a jamais aimée !". Il ne me répondit pas. Jusqu'à ma "répudiation", je luttais contre l'idée de le tuer pour tout le mal qu'il m'avait fait...