- Le chef du Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni (UKIP),
Nick Farage, candidat dans la circonscription de South Thanet aux élections
législatives du 7 mai, prône l'arrêt de l'immigration et la sortie de
l'Europe. Malgré ces positions similaires à celles de M. Le Pen, il avait
refusé de faire alliance avec les députés européens du FN au Parlement pour constituer un groupe, considérant que l'antisémitisme du parti français
d'extrême-droite est "dans son ADN".
Il avait constitué son propre groupe et pour se conformer à
l'obligation d'intégrer des députés de 7 pays différents, il avait débauché une
députée frontiste.
Les sondages le placent légèrement derrière le candidat
conservateur et il a annoncé qu'il quitterait la direction du UKIP, s'il était battu.
- Dimanche dernier, le parti d'extrême droite Jobbik a
remporté l'élection partielle de Tapolca, dans l'ouest industriel de la
Hongrie, au nord du lac Balaton, "un scrutin local qui a pris une signification
nationale" : le Fidesz, le parti conservateur du premier ministre Viktor
Orban est en déclin , affaibli par des affaires de corruption. La
participation n'a pas dépassé 41,6 %, et un tiers de l'électorat du
Fidesz se serait tourné vers l'extrême droite.
Comme le FN en France, le Jobbik essaye de dédiaboliser son
image en évitant les attaques racistes et anti-sémites. Son candidat à
Tapolca s'est défendu de sa proximité avec les néo-nazis, en affirmant que
l'expression tatouée sur son torse "Honneur et fidélité" n'avait rien
à voir avec le nazisme, et signifiait "sa volonté d'être fidèle à son épouse" !
L'affaire est suivi de près dans les pays occidentaux, car le
Jobbik a exprimé son accord sur le rapprochement avec la Russie voulu par le
premier ministre Viktor Orban. Il faut dire que le Jobbik est depuis longtemps
lié (y compris financièrement) à la Russie de Poutine. On ne peut que
remarquer la similitude de cette alliance de l'extrême-droite avec celle
initiée par le FN (et même par une partie de la future ex-UMP).
A souligner que le parti d'extrême-droite ne réclame plus la
sortie de l'Europe (il propose un référendum).
- En Allemagne, "Pegida a bien du mal à rebondir. Depuis
plusieurs semaines, le mouvement des Patriotes européens contre l'islamisation
de l'Occident, qui manifeste presque chaque lundi depuis octobre 2014, à
Dresde (Saxe), ne réunit plus que quelques milliers de manifestants, bien loin
des 25 000 enregistrés le 12 janvier. Les organisateurs attendaient lundi
13 avril une participation record de 30 000 " patriotes " pour accueillir
une vedette néerlandaise, Geert Wilders, fondateur du mouvement d'extrême
droite le Parti pour la liberté. L'affiche n'a qu'à moitié fait recette. Avec
une participation estimée à 10 000 personnes, les dirigeants de Pegida ont raté
leur objectif". Le mouvement ne s'est pas encore remis du scandale
provoqué le 21 janvier par son fondateur, Lutz Bachmann, lorsque celui-ci
avait jugé bon de publier sur Facebook des photos où il apparaissait grimé en
Hitler.
Pegida apparaît donc comme un mouvement d'extrême droite qui
cherche à se transformer en parti politique, au moins à l'échelon
local."(Le Monde).
- L'extrême droite parlementaire suédoise se déchire entre la
direction du parti des Démocrates de Suède (SD) et, de l'autre, la jeunesse du
parti (SDU). Le SD estime que le jeunes sont sur une ligne trop
extrémiste et identitaire, alors que ces jeunes SDU reprochent au SD un
positionnement social-conservateur contraire aux idéaux nationalistes de
départ. Le SD juge sévèrement les rapprochements du SDU avec des groupes
plus extrémistes pour changer l'orientation idéologique du parti. Aux élections
européennes de 2014, les SD avaient refusé toute alliance avec le Front
national alors que les jeunes du SDU étaient en contact avec le Front national
de la jeunesse (les jeunes du FN), jugé trop extrémiste. Créés en 1988, les SD sont issus du néonazisme. Mais, depuis 2005, le parti "a
renoncé au discours nationaliste et ouvertement raciste".
Des anciens du parti jugent sévèrement la direction du SD devenue sociale-conservatrice (et pourtant, depuis ce recentrage, le parti a
doublé son résultat de 2010 en réalisant près de 13% aux dernières
législatives) et pro-israélienne.
Cette lutte interne entre ceux qui veulent la dédiabolisation
et ceux qui souhaitent revenir aux fondamentaux du parti rappelle celle qui a
lieu, depuis plusieurs années, au sein du FN français...
Et la ligue du nord en Italie ?
RépondreSupprimerJe n'ai repris que là où cela "bougeait" ces derniers jours...
SupprimerIl me semble que cela bouge avec les clandestins .
SupprimerIl serait bon que ça bouge aussi du côté de notre justice. Laisser des predateurs sexuels connus, par ce que condamnés à plusieurs reprises, agir en toute impunité dans nos ecoles et dans nos rues est un crime en soi et devrait etre jugé comme tel. Notre ministre, vraisemblablement ne se sentant pas insulté directement, reste bien silencieuse.
RépondreSupprimerEt nos chers syndicats de l enseignement, plus prompt à reagir sur des sujets politiques, vous les avez entendu sur leurs collègues pervers . C'est comme chez les mafieux, la loi du silence
RépondreSupprimer+10
RépondreSupprimery en a qui mêle à tout va vie privée et vie publique . .mais quand on a un gourou omniprésent qui se mêle de tout et qui a une telle soif de pouvoir et de notoriété...
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimerpas beaucoup de commentaires ces jours ci en plus si on les supprime c est parce qu ils ne plaisent pas a l administrateur .Super la video !
RépondreSupprimerJe ne supprime pas des commentaires parce qu'ils ne me plaisent pas, mais parce qu'ils sont diffamatoires ou injurieux...
SupprimerC'est surtout que la vedette locale n'est pas là ses jours pour faire sa star ou jouer les anonymes qui s'auto répondent.
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