Durant les
4 ans de mon mandat d'adjoint au maire de la ville de Béthune, quelques
souvenirs restent gravés, pas toujours à mon avantage, mais bon...
J'ai mis à
contribution mon ami Jean Vanrullen, toujours prêt à aider, mais là j'ai
abusé... A 2 occasions où j'étais de "service" pour les mariages...
j'ai oublié de me rendre en mairie pour officier lors des différentes unions
prévues ces jours-là. Et l'employée de mairie assistant l'élu dans sa tâche,
n'eut de ressource que de téléphoner à la seule personne toujours disponible, à
savoir Jean Vanrullen.
Lors de je
ne sais plus quelle cérémonie officielle, le syndicat anarchiste CNT décida de
perturber la réunion. Pour quelle raison, leurs représentants s'en prirent-ils
à moi, je ne l'ai jamais su, mais toujours est-il que lors de la réception qui
s'ensuivit, ils m'entourèrent et me bousculèrent. Plus aucun élu à l’horizon
pour s’interposer, mais un agent de la mairie fit venir la police qui mit fin à
cette agression. On se sent seul parfois…
Dans ces
chroniques du temps passé, j’ai eu l’occasion de raconter comment mes relations
avec Jacques Mellick s’étaient dégradées pour aboutir à une inimitié partagée.
Un jour, ce devait être en 2000, alors
que l’ancien maire se mettait en campagne pour l’année suivante, sa période d’inéligibilité
prenant fin, je me trouvais dans une manifestation de quartier dans une salle
municipale du Mont Liébaut, fief de Mellick, là où il distribuait ses billets
de 100 francs. A ce sujet, on n’a jamais su d’où provenait le patrimoine
mellickien. A part la villa luxueuse à laquelle je faisais allusion hier, on le
disait riche, mais son train de vie était normal et, mise à part sa maison
béthunoise, on ne lui connaissait pas d’autre patrimoine. Depuis peu, les
ministres et parlementaires français doivent faire une déclaration de patrimoine
consultable maintenant en préfecture par chaque citoyen et j’ai déjà eu l’occasion
de pointer les « gros patrimoines » de certains élus du Nord-Pas-de-Calais. Cela n’était pas le cas quand Mellick jonglait avec les mandats
politiques (conseiller régional, député, VP conseil général, maire, président d’intercommunalités)
et les différents ministères. J’ai, également, déjà raconté qu’avant son
élection de maire de Béthune en 1977 (il me semble qu’il
avait « essayé » de prendre la mairie de Bruay La Buissière dans le
mandat précédent et qu’il y fut adjoint…), jeune loup du socialisme renaissant
après le congrès d’Epinay, particulièrement dans le 62, il exerça ses activités dans des
bureaux d'études : Certa (conseils, études, réalisations thermiques et administratives) et la régie publicitaire Norsogepress, sociétés qui faisaient penser aux affaires Urba-Gracco (financement illicite du PS). Autre anecdote avant de continuer
sur mon sujet on raconte que Mellick fut nommé secrétaire d’état aux anciens
combattants, en 1988, suite à une erreur de communication, le porte-parole du
gouvernement ayant substitué le nom du maire de Béthune à celui de l’homme
politique bien plus connu, André Meric (qui lui succéda, d'ailleurs, quelques semaines plus tard, Mellick devenant ministre délégué chargé de la mer…
Donc, je parlais de
cette manifestation (je ne sais plus quelle fête il s’agissait) dans une salle
béthunoise. Mellick et ses amis étaient très nombreux… je les connaissais et j’avais
gardé des relations avec certains d’entre eux (cela signifie que l’on se
parlait). Je me trouvai entouré de quelques-unes de ces personnes, au beau
milieu de la salle et je sentis alors qu’une stratégie avait été mise en place
pour que je me retrouve face à JM ! Imaginez, nous deux, entourés par
plusieurs dizaines de participants, nous regardant, à quelques mètres de
distance… JM me tint à peu près ce langage : « au nom de mon amitié
avec ton père, je souhaite que nous fassions la paix et je te tends la main et j’espère
que tu la saisiras ». Pris de court, je répondis à son invitation… Nul
doute que cette opération « réconciliation » avait pour objectif politique
de rassembler un maximum de personnes pour reconquérir la mairie. Je n’étais
pas dupe et même si, ensuite, nous nous sommes salués, il était hors de
question que je fasse alliance avec lui… L’histoire fit beaucoup jaser...
Echos de la gauchosphère
RépondreSupprimerIslamisme partout, justice nulle part.. ouarffff, les cons!.
17 juillet 2015
"Nous sommes à Anse, petite commune de 6 450 habitants du département du Rhône, non loin de Villefranche-sur-Saône. Pendant la célébration d’un mariage parmi d’autres, en l’église paroissiale Saint-Pierre, trois hommes habillés en pèlerins (ils sont équipés d’un bâton de marche et vêtus de blanc) pénètrent dans l’enceinte et s’installent sur les bancs de la nef pour assister à l’office. Commencent des chuchotis, qui se font rumeur, puis grandissent rapidement en un immense brouhaha dégénérant en panique de l’assemblée. Imbibés de soupe médiatique main stream, de boue idéologique fumante où se mêlent en vrac des morceaux de théorie du Grand Remplacement, des diatribes de Zemmour, la lecture de Valeurs Actuelles, du Figaro et d’Aujourd’hui en France, des miettes de culture catholique traditionaliste qui leur font voir des infidèles christianophobes partout, le tout assorti des restes de la consultation trop assidue de sites à l’information approximative, qu’ils soient français du genre Riposte Laïque ou étrangers comme FDesouche, et dans l’émotion du souvenir latent des attentats récents (où ce qui s’en annonçaient…), les fidèles appellent aussitôt la gendarmerie… Et là, c’est le drame. Le petit groupe est évacué illico presto, et la gendarmerie se livre aux premières investigations :
« Les individus ne se sont pas du tout montrés agressifs, bien au contraire. Ils ont dit être habillés en apôtre et faire le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle » (source)
Ce Qu’il Fallait démontrer… Notre société est bien malade, et en proie à une grande paranoïa soigneusement et richement nourrie par bien des acteurs inconséquents. Dont la droite dure, prétendus républicains et identitaires du Fn – ou pas – compris. Me posant consciemment en juge éclairé de ces ténèbres là, j’attends sur le champ leur diligent méa culpa. C’est urgent."
Source ? Rien. On touille, on touille. On s'en fout du gout, pourvu que ça dégueule.
Supprimer12h27 :Écho de la fachosphère
SupprimerOuaffff l imbécile
Imbécile! Il suffit de taper " Echos de la gauchosphère"! Plus doué quand il s'agit de dégueuler des rumeurs contre les "étrangers", hein!
SupprimerAutant dire source bidon.
SupprimerBien moins que les tiennes, "Minute que je vomisse'' ou "valeurs rances"... Par contre beaucoup de journaux parlent de la mise en examen de briois dans la présomption de détournement de fonds publics au profit du parti de mlp, la ''jeanne'. Sources toutes bidon?
SupprimerPour les journaux sérieux, non, pas bidon. Journalisme et activisme, grande différence. Par contre merci d'arrêter les blagues comme quoi je lirais ceci ou cela. Pour les 2 cas, je n'en ai même jamais vu un posé sur une table à 12 mètres par temps pluie. Alors, une encore, raté. Mais vouloir dénigrer les autres en leur prêtant des tas de trucs, c'est au minimum du communisme version Staline.
SupprimerMellick ne fut pas ministre en 98 mais en 88. Quant à Méric, avec qui il a été confondu, il avait déjà été ministre des anciens combattants avant 86 ce qui confirme un peu plus que c'est de lui dont il s'agissait.
RépondreSupprimerMerci d'avoir repéré cette coquille (il était, d'ailleurs inéligible en 98). Je rectifie...
SupprimerQui peut m'expliquer de quoi parle Piret aujourd'hui sur son blog ? Rien mais vraiment rien compris !
RépondreSupprimerPas compris non plus... Il doit manquer quelque chose dans le texte...
Supprimerhttp://www.rtl.fr/actu/politique/le-parquet-de-paris-reclame-la-mise-en-examen-de-steve-briois-7779133604
RépondreSupprimerMise en examen de briois, là, y a un lien...
Rebondissement dans l’affaire du financement du Front national lors de la présidentielle de 2012 et des législatives qui ont suivi dans la foulée : le parquet de Paris, dans un réquisitoire d’une demi- douzaine de pages daté de du 23 juin, vient de demander la mise en examen de Steeve Briois, le nouveau maire d’Hénin-Beaumont ( Pas-de-Calais) et député européen depuis 2014. En tant que secrétaire général du Front National, entre 2011 et 2014, Briois a en effet suivi la campagne présidentielle de Marine Le Pen, en tant que « chargé de la mobilisation militante. »
RépondreSupprimerLe parquet, toujours dans ce réquisitoire supplétif, a également demandé la mise en en examen, en qualité de personne morale, du Front national présidé par Marine Le Pen.
Le micro- parti, Jeanne, mis en place par la fille de Jean-Marie Le Pen a déjà été épinglé – au début du mois de mai- par les juges Renaud Van Ruymbeke et Aude Buresi qui enquêtent depuis avril 2014, suite à un signalement de la commission des comptes de campagne, sur un éventuel financement illicite des campagnes électorales du mouvement.
A ce jour, plusieurs proches de Marine Le Pen ont été mis en examen. Comme Jean-François Jalkh, président du micro-parti Jeanne, également vice-président du mouvement, Frédéric Chatillon, patron de la société de communication Riwal et Axel Loustau, le trésorier de Jeanne. A priori, malgré ce réquisitoire supplétif du parquet de Paris, les juges Renaud Van Ruymbeke et Aude Buresi n’envisagent pas de mettre en examen Steeve Briois. Peut-être de l'entendre, rien n’est décidé, comme témoin assisté. Comme l’a été récemment le trésorier du Front national Wallerand de Saint- Just.
Entré dans le cabinet de Van Ruymbeke pour y être mis en examen, il en était ressorti sous le statut de témoin assisté. Est- ce à dire que ce dossier du financement illicite ne serait pas si carré que cela ? Certains proches de Marine Le Pen, on ne sera pas surpris, ne sont pas loin de le penser. Il se dit que l’instruction pourrait être terminée à l’automne…
Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/financement-front-national-parquet-paris-reclame-mise-en-examen-steeve-briois-2241614.html#H8CCtPt46bsBuU2s.99
RépondreSupprimerDes membres du GUD se vantent de leur attaque raciste sur Facebook, ils finissent en prison... euh, comment les qualifier? Euh dangereux et cons, je ne vois rien d'autre.
"Une information judiciaire a été ouverte le 10 juillet après une agression à caractère raciste qui s’est déroulée dans la nuit du 5 au 6 juin, place des Terreaux. Cinq personnes ont été interpellées.
Deux ont été placées en détention provisoire. Selon la police, il s’agit de membres du GUD, un groupuscule d’extrême droite radicale.
A Lyon, le Groupe Union Défense (GUD), qui s’est reformé en septembre 2011, est un groupuscule connu pour ses actions violentes. Plusieurs de ses militants ont déjà été lourdement condamnés pour un lynchage à Villeurbanne ou pour une forme de ratonnade à la Guillotière.
Cette nouvelle agression révélée par le Progrès dans son édition du 11 juillet n’est donc pas surprenante même si elle est, encore une fois, particulièrement violente et raciste.
Sur Facebook, les agresseurs se vantent de la « baston »
Dans la nuit du 5 au 6 juin, vers 3 heures du matin, une dizaine de personnes se présentent au Boston Café, un établissement de nuit de la place des Terreaux. Ils se font refuser l’entrée.
Au même moment, trois jeunes gens en sortent. Ils sont noirs. Et manifestement c’est ce qui n’a pas plu à la dizaine d’individus qui viennent de se faire refouler. Ils se ruent sur les jeunes, insultes racistes à la bouche. La bagarre est violente.
La principale victime, un jeune de 19 ans, écope de 14 jours d’interruption temporaire de travail (ITT). Les trois victimes, des étudiants en droit, ont toutes porté plainte.
Le jour même, plusieurs des agresseurs ont posté sur Facebook des messages sur la « baston », en se vantant de leurs exploits, propos racistes en prime. Un des agresseurs a notamment publié une photo de son oreille déchirée, ce qui a suscité des commentaires amusés chez ses amis.
Un mois après l’agression, cinq de ces personnes ont été interpellées le 9 juillet. Ils ont entre 17 et 24 ans et sont domiciliés dans la région lyonnaise pour quatre d’entre eux (Charvieu-Chavagneux, Crémieu en Isère, Ambutrix dans l’Ain et Lyon). L’un d’eux vient de Paris. Tous sont connus de la police et identifiés comme faisant partie du GUD.
Présentés au parquet le 10 juillet, ils ont été mis en examen pour violences en réunion « en raison de l’appartenance d’une des victimes à une race ou une ethnie », selon la formule consacrée.
Deux d’entre eux ont été placés en détention provisoire. Les trois autres sont sous contrôle judiciaire. Une information judiciaire a été ouverte."