Peut-on juger les hommes par ce
qu'ils ont dit ? Voyons cela...
- Michel
Rocard : "La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde, mais
elle doit y prendre toute sa part". Cette phrase controversée, remaniée,
réexpliquée à plusieurs reprises, par son auteur, a permis aux uns de justifier
l'arrêt de l'immigration, aux autres d'expliquer que le rocardisme, c'est autre
chose : "une éthique de la vérité au service de l'intérêt général".
Est-ce pour cela que M. Le Pen s'est fendue d'un douteux compliment envers
l'ancien Premier Ministre défunt : "c'était un homme de convictions"
? Cela aurait probablement révulsé Michel Rocard d'entendre ce commentaire de
la part du leader du FN...
- Elie
Wiesel : "Ceux qui ne connaissent pas leur histoire s'exposent à ce
qu'elle recommence". Elie Wiesel, rescapé d'Auschwitz, a vécu dans sa
chair, ce à quoi mènent les totalitarismes et le racisme. Nazisme, stalinisme,
maoïsme, Khmers rouges, génocide des Tutsis... l'histoire récente est emplie de ces
crimes commis pour imposer une vérité, tout en propageant la haine de l'Autre.
La propagation des populismes en Europe est un signe avant-coureur de ce qui
nous menace...
- Bruno
Bilde (conseiller spécial de M. Le Pen et adjoint au maire d'Hénin-Beaumont) : « Avec le terrorisme, on
ne sait pas quels événements peuvent encore intervenir et donc dans quel état
d’esprit sera le peuple français d’ici à avril 2017. On peut avoir une bonne
surprise. » (La Voix du Nord 27/6/2016). Ben oui, quoi, les Français vont voter
en masse FN aux élections de 2017, si d'autres attentats islamistes viennent
aviver le sentiment d'insécurité des Français...
Michel
Rocard et Elie Wiesel doivent déjà s'en retourner dans leurs tombes...
-
Denis Balbir, commentateur du match France-Islande sur M6, vers la 50ème minute
du match d'hier soir, alors que la France menait 4-0 : "Les Français ont
un pied en demi-finale". Il s'est vu rétorqué par son collègue Jean-Marc
Ferreri, ex-brillant international : "Oh ils ont plus qu'un pied !"
et il ajouta donc pour contrer l'impertinent : " Il faut être très prudent
" ! Sans commentaire (!)
"Etonnantes journées où tout est bon, dans les médias pro-UE, pour nous convaincre (et se convaincre ?) que ce vote n’était pas un vote, et que ce résultat n’est donc pas un résultat. Etonnantes journées de rêve mal réveillé, ou d’autosuggestion. Si le traitement médiatique français du Brexit, comme celui du phénomène Trump, nous dit quelque chose, c’est l’incapacité d’une partie de la presse française à appréhender ce paysage mental et politique aux antipodes du sien."
RépondreSupprimerSchneidermann dans Libération. Il faut ajouter l'incapacité à être démocrate.
Quand on est démocrate, on n'admet pas le fascisme, les fascismes, n'importe lesquels! Point barre! La démocratie n'a pas à admettre les menaces des fascistes d'ici et d'ailleurs ( daesh, trump, poutine, l'extrême droite...).
RépondreSupprimerVotre intervention 12h24 tient du fascisme.
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