Y-a-t-il des liens entre la CRC et la justice?
Clairement. Les affaires que nous allons évoquer ont permis au Procureur de la République de mettre en examen G.Dalongeville et elles sont suffisamment graves pour qu'il soit toujours en détention provisoire, ce qui est un délai rare pour une affaire de ce type.
Mais je voudrais ajouter auparavant que "le malheur des uns fait le bonheur des autres". En effet la CRC dédouane P.Ferrari, à qui l'on reprochait d'avoir été élu, alors qu'il était salarié de la Mairie: "La ville emploie un agent sans son accord depuis janvier 2007. Alors que la ville et l'agent concerné reconnaissent que l'emploi n'est plus occupé depuis juillet 2007, elle continue à verser les salaires"! " Depuis le 20/9/2007, en dépit du départ avéré de l'agent et constaté par les 2 parties, l'ordonnateur poursuit le versement de salaires (39722€, charges comprises, entre septembre 2007 et janvier 2009), sans fondement, alors que le bénéficiaire potentiel en refuse la perception et dit les consigner dans l'attente d'un reversement"!
Le conseil d'État, qui doit statuer fin mai, tiendra compte de ce qui précède pour disculper Pierre Ferrari.
Qu'en est-il de cette fameuse affaire du Cèdre Bleu?
Suite à la cessation d'activité du Cèdre bleu, situé, dans un très bel immeuble, à 2 pas de la Mairie, la ville a exercé son droit de préemption et en est devenue propriétaire en février 2004 pour la somme de 261 000 euros. L'activité du Cèdre bleu était la restauration, la location de salle, les banquets, etc...
Plusieurs anomalies ne manqueront pas d'attirer l'attention de la justice:
- la ville a donné le bien en location à une société, à compter du 1/5/2004; cette dernière a vendu le fonds (qu' elle venait de créer) à une autre société (je passe sur les magouilles concernant les dates rétroactives de toutes les cessions!), et bien entendu pour un prix qui a permis une plus-value intéressante au vendeur (comme, par hasard, un ami du Maire et fournisseur de la ville, élu à Montigny). Bénéfice d'autant plus juteux qu'entre-temps, la ville a procédé à plus de 400 000 euros de travaux qu'elle a, bien entendu, payés!
- vous croyez que la ville a augmenté le loyer (loyer annuel de 21 000 euros) à la nouvelle société pour récupérer le montant des travaux (travaux qui de plus ont mal été comptabilisés, et non amortis, au préjudice de la ville...)? Que nenni! Il serait d'ailleurs intéressant de connaître le ou les identités des deuxièmes locataires (beaucoup d'Héninois ont leur petite idée là-dessus).
- j'oubliais: l'ami du Maire, gérant de la Société locataire, a bénéficié d'un rabais de 50% sur les 2 premières années de loyer, du fait de la gêne occasionné par les travaux!!!
- la ville, dans sa grande bonté, a payé une moyenne de 80 000 euros par an de prestations au Cèdre bleu (quelques salariés de la ville se sont, d'ailleurs, vus payer des repas, pour une moyenne de plus de 40 euros par couvert, au mépris de la réglementation très restrictive à ce sujet: 15,25 euros par repas).
- la justice ne manquera pas de s'intéresser à ce fameux élu de Montigny, entrepreneur en bâtiment, bénéficiaire principal de tous ces cadeaux, et fournisseur de la ville, que l'on soupçonne, comme beaucoup d'entreprises, d'avoir bénéficié de marchés privilégiés moyennant, n'en doutons pas, des contre-parties pour le maire (la Procureure a parlé de 4 millions...).
Tous les détails n'étaient pas évoqués, mais cette affaire est sur la place publique depuis 2004!
Et quand est-il de l'affaire du Journal du Pays?
Je tiens, tout d'abord, à signaler 2 points:
- Guy Mollet, l'affairiste sulfureux, mis en examen pour détournement et extorsion de fonds, et également en détention provisoire, avait déjà beaucoup fait parler de lui dans le Béthunois, dans les milieux cyclistes, principalement.
- Jusqu'en 2007, le "Journal du Pays" éditait un journal de presse, consacré principalement à HB, mais surtout à Dalongeville (Le Canard enchaîné avait publié un article sur la base d'informations que je lui avais adressées, en 2005, et notamment sur les 16 photos de GD sur un seul numéro du journal!). Édité par la société G2M dont le gérant, si j'ai bon souvenir, devait être sa fille, Guy Mollet étant interdit de gérer, G2M a été placé en liquidation judiciaire, début 2008.
La ville a payé, à G2M, entre 2004 et 2008, 215 963 €, pour des prestations diverses (tracts, publicités, manifestations)
Que reproche-t-on à la ville et à G2M?
- La ville a acheté des prestations pour des tiers (souvent des associations), à l'occasion de manifestations, prestations qui sont, en fait, des subventions déguisées (non soumises, donc, au Conseil Municipal), avec tout ce que l'on peut craindre de ce genre de cadeaux (ne serait-ce que les pressions sur les bénéficiaires...)
- Un double paiement à G2M pour 2 factures concernant une même publicité relève plutôt de mauvaises procédures internes. N'empêche que G2M a encaissé 2 fois!
- Plus grave, un système de double facturation a été repéré: non seulement la ville payait 2 sociétés belges (constituées des mêmes personnes), pour impression du journal (marchés "saucissonnés" pour ne pas devoir se soumettre aux règles des marchés publics), mais à 5 reprises, au moins, elle a payé, également, pour les mêmes prestations, la société éditrice du Journal du Pays! Non seulement le détournement de fonds est avéré, mais peut-être aussi, l'extorsion de fonds (art 312-1 du Code Pénal: "L'extorsion est le fait d'obtenir par violence, menace de violences ou contrainte soit une signature, un engagement ou une renonciation, soit la révélation d'un secret, soit la remise de fonds, de valeurs ou d'un bien quelconque.
L'extorsion est punie de sept ans d'emprisonnement et de 100000 euros d'amende.").
Comme, de plus, les 2 sociétés belges ont fourni des prestations inférieures aux devis, mais que ces derniers ont été facturés intégralement, on est bien en droit de se demander qui a encaissé le montant des surfacturations et des fausses factures? On suppose que la répartition concernait les Belges, G2M et la Mairie (!).
Je passe sur le fait (qui relève du pénal) que la ville (pour des marchés dépassant les 200 000€) s'est soustraite à l'application du seuil de mise en concurrence par appel d'offres ouvert ("saucissonage" de marchés; 2 sociétés "soeurs" pour échapper à cette mise en concurrence).
A suivre sur les turpitudes du Maire.
Au niveau du Cèdre Bleu, la deuxième personne qui avait la gestion de cette pseudo société locataire n'avait elle pas une fonction de Directeur de Cabinet au niveau de la Mairie d'Hénin ?
RépondreSupprimerAttention au mélange des genres comme celui de JP Chruszez qui cumule les fonctions d'Adjoint, Conseiller Technique auprès du Maire et Directeur du Dév Eco......
Le prochain pavé dans la mare risque de venir de la Cahc devant le silence assourdissant de JP Corbisez sur l'affaire héninoise....
Son Directeur du Dév Eco risque de le gêner de plus en plus sachant que la rumeur sur cet emploi fictif ne cesse de gronder vu le travail accompli depuis plus d'un an au service du Développement Economique...
A anonyme 1 : je n'aurais pas mieux dit ! Il conviendrait peut-être de se pencher sur les conditions de son recrutement, non ? D'autant qu'il semble bien proche de l'élu Montignynois, également élu communautaire que cite Alain... Serait-on revenu au bon temps du district ou la ville d'Hénin et lui jouaient aux vases communicants ? Espérons que le Président de la CAHC ait été prudent dans ses recrutements, de directeurs comme de vice présidents (Messieurs Lenfle et Wirtgen)...
RépondreSupprimerbjr mr alpern
RépondreSupprimerpourquoi ne parlez vous pas de la revente de la saemic aie aie ???
A Anonyme de 11H24
RépondreSupprimer- C'est la personne qui est effectivement citée par beaucoup
- si mes renseignements sont bons, JP Corbisez est en congé jusque demain...
- pour votre information, j'essaye, dans le cadre de mes fonctions régionales, d'aider à trouver des solutions pour Meca-Stamp. Or, du fait de l' absence du Président de la CAHC, JP Chruszez a rencontré le Directeur, pour envisager si l'Agglo intervient, condition sine qua non de l'aide du Conseil Régional. J'attends (et, surtout, Mece-Stamp)le retour de M. Corbisez!
A Anonyme 12H37
Certes, on a toutes les raisons de penser que JPCH a été imposé à la CAHC en échange des voix héninoises.
Mais ce n'est pas ce qui me gêne: en effet, JPCH est un bon pro (à condition qu'il puisse se consacrer à son travail). Ce qui me dérange est qu'un élu d'une commune adhérente puisse avoir des fonctions (notamment d'encadrement)dans l'intercommunalité.
A Anonyme de 12H43: je n'ai pas d'élèments suffisants pour en parler. Mais...
ça devient de plus en plus intéressant, j'ai enfin un début d'explications sur le Cedre bleu.
RépondreSupprimerj'ai fais une recherche sur un site officiel des sociétés, on voit que le propriétaire du fond de commerce serai le célèbre propriétaire de la Friterie MOMO,et présent sur le celebre stade de ligue2,qui récemment encore sur RTL disait vouloir offrir des frites a Madame OBAMA,
Oui, le Cédre bleu a été racheté, en 2007, je crois, par celui qui a revendu Senssas Friture, M.Dambrine.
RépondreSupprimeron viens d'apprendre qu Dallongeville a été vire du Parti Sociamiste!!!
RépondreSupprimervu sur France 3 nord pdc,A. FACON est belle est bien en piste a Henin Bmt....