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Le maire mis en minorité au cours d'un conseil prétexte à un incroyable règlement de comptes
vendredi. La Voix du Nord
Le conseil municipal qui s'est déroulé mercredi soir sonne-t-il l'épilogue du bras de fer qui oppose une majorité des élus au maire depuis un mois ? Mis en minorité dans les décisions municipales, critiqué, vilipendé, parfois même conspué devant une foule de citoyens partagée, le maire s'est efforcé de maintenir le déroulé de l'ordre du jour sans se départir. Un exercice visiblement éprouvant à l'issue duquel l'homme a fini par plier. « Vous aurez ce que vous voulez », s'est-il résolu.
Dix jours après une réunion de conseil municipal tendue au cours de laquelle le maire avait retiré les délégations de deux de ses adjoints, signataires avec treize autres conseillers d'un tract demandant la démission du maire, le conseil de mercredi soir a servi de trame à un véritable règlement de comptes, digne d'une tragédie classique. Comme dans ces pièces tout au long desquelles le héros tente de contrer une fin inéluctable, le maire aura passé plus de deux heures trente à expliquer, justifier, se disculper et tenter de convaincre, sans jamais parvenir à infléchir l'inébranlable position de ses opposants, venus pour en découdre. Définitivement.
Dès les premières secondes, le ton était d'ailleurs donné. GB, l'adjoint, démis de ses délégations, plantait la première banderille en accusant le maire de faux, brandissant un compte rendu de séance dans lequel l'une de ses interventions aurait été « sciemment modifiée » accusa-t-il. Le maire interrompait la séance, transperçait la foule pour sortir de la salle, puis revenait. « C'est ta parole contre la mienne".
"Vous m'accusez de faux, alors intentez une action en justice », répliquait-il, résolu à reprendre l'ordre du jour d'un conseil incroyablement explosif, où la majorité des questions mises au vote furent quasi systématiquement retoquées par 14 élus frondeurs, (le quinzième s'étant ravisé). Un blocage opéré y compris lorsqu'il s'est agit d'aborder des dossiers aussi conséquents que la reversion des 39 000 E de compensation de taxe professionnelle dus par l'Agglo. « Vous refusez de faire entrer de la trésorerie dans les caisses, vous prenez une décision dramatique pour l'avenir de notre collectivité », prévenait le maire, interloqué. « La majorité de ce conseil a demandé ta démission. Tu refuses, nous avons décidé d'aller au clash », rétorquait un GB remonté, à la tête d'une fronde implacable, guidée par une rancoeur violente et tenace. « C'est impossible de discuter avec toi. Ton caractère, on ne le supporte plus », s'emportait un autre élu de l'opposition. « Sur le plan humain, ton bilan, c'est une catastrophe », accusait GB.
L'exercice des questions diverses donna l'occasion aux opposants d'enfoncer un peu plus l'estoque. Report du repas des aînés, salaire d'une CDD, droit à ester en justice, indemnités d'élu, élaboration du PLU, et même distance de plantation d'arbres par rapport à la route, rien ne fut épargné au premier magistrat qui dû se justifier dossier par dossier, point par point. Un chemin de croix au terme duquel, éprouvé, il resta digne. « On a formé une super équipe, j'ai pris un super pied, je ne regrette rien et je revendique la bonne gestion de cette commune. Rassurez-vous, le moment est bientôt venu pour vous. Ça n'a été que du bonheur, maintenant c'est fini ».
Interrogé à la fin du conseil sur leur stratégie, les frondeurs firent part du choix qu'ils avaient devant eux:
"- soit le maire démissionne et l'on réélit un nouveau maire, au sein de la majorité. C'est, semble-t-il, la solution choisie puisque le maire a laissé entendre qu'il allait démissionner;
- sinon, 1/3 du conseil municipal démissionne pour provoquer des élections anticipées. Si l'opposition FN gagne avec la majorité absolue, on les laisse faire jusqu'en 2014 pour montrer leur incapacité à gérer la ville. Si elle n'est pas majoritaire, quelques-uns d'entre-nous pourraient se rallier à eux pour expérimenter la possibilité de travailler ensemble"
AA: il s'agit d'un véritable article de La Voix du Nord dont j'ai supprimé les noms ou mis des initiales (que j'ai inventées, bien sûr) à la place.
Seul le dernier paragraphe est de moi.
Je tiens à souligner que toute ressemblance avec des personnages connus ou qui croiraient se reconnaitre serait purement fortuite
ça fait jouer le beau rôle à GB quand même tout ça ...
RépondreSupprimerquand on sait ce qu'il trame dans notre ville, c'est pas forcémet malin de le mettre ainsi en avant
Le dénommé Gaston Berger ne joue certainement pas le beau rôle dans cette histoire les habitants de la commune concernée pourraient vous le confirmer. D'ailleurs il n'a, finalement, pas été élu maire, victime d'une cabale à l'intérieur de la majorité qu'il avait pensé avoir réuni...
RépondreSupprimerJe vous rappelle qu'il s'agit là d'un véritable article de la VDN (je reconnais l'avoir un peu adapté, mais à peine...tellement il était criant de vérité: la preuve en est votre commentaire!)
6H45:
RépondreSupprimerVous trouvez que la déclaration de GB, en fin d'article, sur l'alliance avec le FN donne un beau rôle à Bouquillon? Moi, je penserais plutôt le contraire!
IL N Y A PAS D ALLIANCE AVEC MME MARION LEPEN D AILLEURS LE FN N EST PAS UN PARTI FACHISTE. N EST CE PAS LE CHEF DE LA MAJORITE AU CONSEIL.
RépondreSupprimerinfo ou intox ? baudrin viré du f-haine ?
RépondreSupprimerJe n'ai pas pour habitude de publier les messages tels que celui de 8H16. Je l'ai fait, parce que sa lecture est bien dans le ton FN. Je remarque particulièrement:
RépondreSupprimer- que les militants ont bien conscience de l'usurpation de prénom de leur Présidente puisque, spontanément, l'auteur du commentaire parle bien de Marion et non de Marine;
- que les militants refusent le terme fachiste...mais il faudra bien un jour qu'ils acceptent la réalité des choses;
- que ces militants sont un peu confus et alignent les mots qu'on leur rabache sans en comprendre le sens. Ainsi: " N EST CE PAS LE CHEF DE LA MAJORITE AU CONSEIL", en parlant de MLP. Faut-il expliquer que si le conseil en question c'est le conseil municipal, M. Le Pen en a démissionné depuis quelque temps déjà. S'il s'agit du conseil régional: la majorité est constituée par le PS et les Verts, et non pas par le FN!
Avouez que ce commentaire vaut son pesant d'or.
J'en reçois plusieurs par jour de ce type, que je ne publie pas, mais là, je n'ai pas su résister!
Les échos entendus si et là confirment la mise au vert du sieur Baudrin ???
RépondreSupprimernon mr baudrin est toujours au fn
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