Vœux 2015 (2)

2- Vœux des femmes et hommes politiques

- Nicolas Sarkozy : Français, Françaises, vous savez que le changement, c'est moi. Le "Rassemblement" de la droite se fera et je m'y emploierai. Ceux qui tenteraient de s'y opposer porteront la responsabilité d'une fracture devant tous les Français.

- François Fillon : En 2015, au-delà de toutes les difficultés qui les frappent, les Français doivent mesurer que seule l'union de tous, je dis bien tous, préparera un terrain favorable à l'alternance et au refus des extrêmes. Je suis l'homme capable de réunir toutes les composantes de la droite.

- Alain Juppé : Les élections de 2015 confirmeront que les Français ne veulent plus de la gauche. Ils ne veulent pas de l'extrême-droite. Je sais qu'ils souhaitent l'union, au-delà des différences politiques, pour relever notre pays. Je suis prêt à travailler dans ce sens. Meilleurs vœux pour 2015.

- François Bayrou : Avec mon ami Alain Juppé, je formule mes meilleurs vœux pour 2015. Nous sommes responsables, devant tous les Français, d’œuvrer dès maintenant à un changement radical. J'en profite pour souhaiter un prompt rétablissement à Jean-Louis Borloo.

- Marion (dite Marine) Le Pen : Je souhaite que notre parti, le premier de France, démontre aux Français, en 2015, que notre pays peut vivre sans Europe, ni euro et sans étrangers aux racines non chrétiennes. Je lance un appel à tous les Français, gays, juifs ou francs-maçons à nous rejoindre, sans peur.

- Barack Obama : Happy new year to all the Frenchies. Avec vous, nous combattrons tous les méchants terroristes ! Yes, we can !

- Angela Merkel : J'ai demandé à François Hollande de transmettre ce soir, à tous les Français, mes meilleurs vœux pour 2015. Il m'a promis qu'il le ferait... 

- Vladimir Poutine : Bonne année à tous les Français et, spécialement, à ma préférée, Marine, que j'attends avec impatience à Moscou. J'espère qu'elle sera attentive à nous rembourser le prêt que j'ai pu obtenir pour elle.

A suivre

Pas de bénévolat au FN

Ce n'est pas tant le traitement de ce haut-fonctionnaire qui me dérange, mais ce qu'il perçoit depuis 2011 de la part du FN...

LE #FN, UN PARTI POUR LES PAUVRES ? ON NE RIT PAS… (L’EXEMPLE DE @F_PHILIPPOT) 

http://gauchedecombat.net/2014/12/29/le-fn-parti-des-riches-lexemple-de-f_philippot/

29 décembre 2014

Extrait de la déclaration de patrimoine de Florian Philippot, sur le site de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, ici :

Vœux 2015 (1)

1- Les vœux des femmes et hommes politiques

- François Hollande : L'année 2015 sera celle du redressement de la France. Redressement économique, parce que le chômage va se stabiliser, puis décroître. Redressement moral, parce que les Français vont se rendre compte que mon mandat sera positif : j'ai semé pendant sa première moitié, nous allons maintenant récolter.

- Manuel Valls : En 2015, la gauche verra ses valeurs triompher. Je parle de la vraie gauche, celle qui fait face à ses responsabilités, qui affronte le réel, tout en conservant ses utopies, comme aurait dit Jaurès. Nous travaillons pour le bonheur des Français pendant que d'autres passent leur temps à critiquer.

- Emmanuel Macron : La France ne s'en sortira que si elle se dégage de la gangue poisseuse qui empêche toute initiative. Formons le vœu pour 2015 que nous nous libérions de tous les corporatismes entravants.

- Jean-Christophe Cambadélis (premier secrétaire du PS) : Le parti aura courbé l'échine pendant 3 ans, mais aujourd'hui, nous sommes plus que fiers d’entrapercevoir le bout du tunnel. J'ai confiance pour les élections qui auront lieu en 2015.

- Marie-Noëlle Lienemann : Mon vœu essentiel concerne la réussite de la majorité présidentielle. Un autre chemin est possible et nous espérons que nous serons entendus par le président et le premier ministre.

- Arnaud Montebourg : Il faut qu'en 2015, la politique de la France soit nationale et européenne. C'est la seule façon de s'en sortir et j'appelle les uns et les autres à y contribuer, chacun à sa manière. Nationalisons et européanisons !

- Jean-Luc Mélenchon : En 2015, du fait de l'échec de François Hollande, nous sommes prêts à gouverner. La France doit se doter d'une nouvelle constitution et d'une nouvelle politique, en condamnant la voie de l'austérité, actuellement en vigueur. 

- Cécile Duflot : Les écologistes espèrent que la France va prendre conscience de l'impasse écologique dans laquelle nous nous trouvons. Nous sommes prêts à travailler sur la conférence sur le climat qui aura lieu en décembre à Paris. En cas de succès de celle-ci, nous pourrions envisager de retourner au gouvernement.

- Pierre Laurent : Plus que jamais, en 2015, les communistes sont prêts pour collaborer à une politique qui prenne en compte les intérêts des travailleurs et de tous ceux qui souffrent du fait de la politique libérale menée par le gouvernement, sous l'influence de l'Europe.  

A suivre.

Et pourtant, c'est du sérieux !

- "Sur Facebook et Twitter a circulé l’idée, pour la fusion de l’Aquitaine, du Poitou-Charentes et du Limousin, de retenir la première lettre d’Aquitaine, les trois premières de Poitou, avec le L de Limousin pour conclure (APOIL)".

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/12/24/nouvelles-regions-la-foire-aux-noms_4545795_823448.html#Bd4jEh7Pp12DxJAv.99

AA : pour la fusion Nord-Pas-de-Calais et Picardie, cela donnerait "NOPAPI"...

- D'après le Canard Enchaîné, les 2 conseils régionaux d'Auvergne et Rhône-Alpes qui vont fusionner, ont dépensé respectivement 81 et 155 millions d'euros pour construire leur propre siège. Pour rentabiliser les bâtiments, les présidents ont imaginé une solution : le conseil régional (l'ensemble des élus) se réunira à Lyon et la commission permanente (élus chargés de régler les affaires courantes) se réunira à Clermont-Ferrand. Une fois par semaine, une partie des services lyonnais fera la navette à Clermont pour quelques heures (324 km aller-retour). Pas moyen d'utiliser le train (entre 2:20 et 4h30 pour relier les 2 villes !). Ce tortillard n'a, en effet, pas bénéficié de crédits régionaux pour rénover cette antique voie ferrée !

AA : pour générer des bénéfices, il serait question que l'ensemble des élus et du personnel se contente de sandwichs et d'eau de source (Volvic, par exemple).

- "La jeunesse actuelle a-t-elle envie de devenir adulte ? (Le Monde 27/12/2014)

"Notre génération ne sait plus quand s’arrêter de faire la fête" : cette phrase du Londonien Clive Martin, argumentée dans un long billet publié sur Vice (traduit en français), s'appuie sur son constat, un brin désabusé, d'un manque de volonté globale pour les vingtenaires ("de vingt à ving-neuf ans" dit le Larousse) à se conformer aux "grands principes qui régissent la vie d'adulte" et à reproduire le schéma de leurs parents. A savoir, selon lui : "fonder une famille et posséder un bien immobilier"."

AA : fini le "métro, boulot, dodo" ! Sans boulot, pas besoin de prendre le métro et de rentrer faire dodo. 

- C’est un véritable coup de tonnerre qui a eu lieu hier soir dans le cercle très fermé des « Immortels ». En effet, après un long débat de sept heures et trente-cinq minutes, l’Académie française a enfin accepté et validé définitivement deux formes de conjugaison inhabituelles mais pourtant couramment utilisées à l’oral : « ils croivent » et « qu’on voye ». « On dit bien « Ils boivent » alors il était assez injuste de considérer « Ils croivent » comme une faute de français » observe à juste titre Jean d’Ormesson.

Le Gorafi.fr

AA : C'est pas nous qui choisit, mais il faudrait qu'on voye également l'adoption de la formule "comme si que". Nombreux, en effet, sont sont ceux qui y croivent...

- Des seins nus peuvent-ils être dénués de tout érotisme ? N’y a-t-il aucune différence entre le torse nu d’une femme et celui d’un homme ? C’est ce que défend l’ancienne militante des Femen Éloïse Bouton, 31 ans, condamnée mercredi 17 décembre par le tribunal correctionnel de Paris à un mois de prison avec sursis pour exhibition sexuelle. « Dire qu’il y a une différence témoigne d’une vision dépassée dans une société qui doit être égalitaire », affirme Mme Bouton.

Elle avait, le 20 décembre 2013, montré ses seins nus dans l’église de la Madeleine à Paris. L’image avait provoqué un tollé : vêtue seulement d’un pantalon noir et d’un voile bleu, elle s’était plantée les bras en croix devant l’autel, un foie de bœuf sanguinolent dans chaque main, afin d’évoquer « le fœtus avorté du Christ ». Cette action visait à dénoncer la position anti-avortement de l’Eglise catholique. Le tribunal a condamné Mme Bouton à verser 2 000 euros de dommages et intérêts et 1 500 pour frais de justice au curé de la Madeleine. Le Monde 27/12/2014

AA : Moi je suis pour les seins nus en ville, à la campagne et sur la plage. Même dans une église, car "Dieu reconnaîtra les seins..."

- Après l’annulation de la sortie du film qui caricaturait honteusement le président en exercice Kim Jon Un « The Interview », la justice américaine a ordonné l’arrestation immédiate de Seth Rogen et James Franco. Les deux acteurs ont ainsi été mis rapidement à disposition de la justice américaine. Ils sont connus pour des comédies légères et d’un goût douteux et sont actuellement détenus dans l’attente d’une extradition rapide vers la Corée du Nord où ils devraient bénéficier d’un procès équitable et d’un jugement raisonné.

Le Gorafi.fr

AA : J'ajoute que les audiences seront entièrement filmées et que les 2 accusés bénéficieront d'un avocat étatsunien prestigieux, Obama. En effet, c'était la profession exercée auparavant par l'actuel président US. "Yes, he can !".

Attention, danger !

Après les moments difficiles que nous venons de traverser au travers des 3 attentats meurtriers de ces derniers jours, plusieurs remarques, dont certaines sont développées dans l'éditorial du Monde (éditorial signé par le directeur, ce qui est très rare) : - il ne faut pas céder à la psychose : pas d'amalgame, pas d'interprétation sans connaître les faits. - nous devons éviter de désigner un bouc-émissaire. A ce sujet, parcourir les réseaux sociaux est édifiant sur la volonté de ceux qui veulent conforter leur combat islamophobe. - les Musulmans doivent absolument s'élever contre les exactions des djihadistes qui veulent mettre à feu et à sang le monde islamique et déstabiliser le monde occidental. - comme cela est bien dit ci-dessous, gardons fermes nos valeurs afin de ne pas nous laisser entraîner là où nous ne voulons pas aller.  25 décembre 2014 Ne cédons pas à la confusion des esprits Le cas de Bertrand Nzohabonayo, abattu après s'en être pris délibérément à des représentants de l'Etat, est de nature différente. Mais le caractère apparemment improvisé de l'insupportable agression qu'il a commise dans l'enceinte du commissariat de Joué-lès-Tours le distingue d'un Mohamed Merah ou d'un Mehdi Nemmouche, les auteurs des tueries de Toulouse, Montauban et Bruxelles, en  2012 et 2014. Pour ceux-ci, le passage à l'acte avait constitué l'aboutissement méticuleusement préparé d'une radicalisation établie. Il ne s'agit pas de minimiser ces actes ni la réalité de la menace terroriste que l'Etat islamique (EI) fait planer sur la France, ne serait-ce qu'à travers des vidéos comme celle appelant à s'en prendre à ses ressortissants, mise en ligne vendredi 19  décembre, à la veille de la première de ces agressions. Cette menace est réelle, et sans doute plus forte que jamais, avec le départ pour la Syrie de plusieurs centaines de djihadistes et le retour en France de près de 200  d'entre eux. Il s'agit de ne pas céder à la peur et à la psychose collective. De ne pas confondre malades mentaux et fous de Dieu. Tenants d'un islam rigoriste et terroristes. De ne pas voir derrière chaque geste d'un déséquilibré l'ombre de l'Etat islamique. Car ce serait concéder à ce dernier une terrible victoire dans la guerre des esprits qu'il mène contre les pays de la coalition qui s'est constituée pour stopper sa progression. Ce serait faire nôtre la notion de l'ennemi intérieur, constitutive depuis un siècle de la pensée d'extrême droite, ce serait dresser les uns contre les autres, ce serait se perdre en croyant se sauver. Le premier objectif de l'EI est d'établir un califat en Syrie et en Irak, ce qu'il tente actuellement de faire en s'en prenant aux minorités chrétienne et yézidi, mais aussi au prix – il est important de le rappeler – de la vie de milliers de musulmans dont il ne partage pas les conceptions. Devant ce déferlement de haine et de violence, l'inaction serait une défaite morale. Mais le combat n'est pas seulement militaire. Face aux pays de la coalition, l'EI recourt à des techniques modernes de déstabilisation au moins aussi efficaces que celles utilisées par Al-Qaida par le passé. L'utilisation des réseaux sociaux ou la mise en scène de vidéos glorifiant la figure du combattant, entre autres, font pénétrer au cœur de notre société un imaginaire morbide et violent, qui n'est pas sans analogie avec l'univers de certains jeux vidéo. Cet imaginaire peut provoquer la fascination chez des individus déboussolés, aux repères brouillés et à la recherche d'un cadre dans lequel se construire une image de soi valorisante, qu'ils croient trouver dans une caricature d'islam. Cette fuite en avant de quelques-uns et l'écho qu'elle trouve chez des milliers de jeunes gens auquel notre société n'offre pas d'espoir de s'accomplir réellement doit nous conduire à nous interroger sur notre difficulté à relever le défi de l'intégration, mais surtout sur les valeurs en la force desquelles nous croyons et que nous voulons transmettre aux générations futures. Ce n'est pas en reniant ces valeurs que nous trouverons une réponse, ni en cédant à la peur de l'autre, au repli sur soi, ce qui aboutirait à un effondrement et à la victoire de l'intolérance et de l'ignorance. C'est en assumant ce qui fonde notre société, de la reconnaissance de l'altérité à la défense de la laïcité – mais en ayant le courage de questionner et de revisiter ces valeurs –, qu'il sera possible d'emporter la bataille des esprits et de ne pas laisser le champ libre à des groupes terroristes comme l'Etat islamique. GILLES VAN KOTE © Le Monde

Les limites de la liberté d'expression.

Le Canard a bien fixé, dans cet article, concernant le cas Zemmour, jusqu'où peut s'exercer la liberté d'expression. Libre à lui et à ceux qui le publient d'assumer les idées populistes et démagogiques, applaudies non seulement par ceux qui assument ainsi leur positionnement politique, mais aussi par des Français sans repère, sauf qu'il y a des limites légales à ne pas franchir. J'en profite pour regretter que beaucoup de sites ne soient pas réprimés pour leurs écrits, homophobes, islamophobes et antisémites : c'est d'autant plus grave que ce sont des centaines de milliers d'internautes qui consultent quotidiennement ces pages hors-la-loi !

A vos Zemmour !
Le Canard Enchaîné. 23/12/2014

(...) Ce que dit Zemmour n'est qu'une version un peu plus grossière, un peu plus vulgaire, un peu plus trash de la théorie du grand remplacement. Les bons Français sont noyés, dilués par l'arrivée massive de tenants d'une autre culture et d'une autre religion. Cela va finir par une "guerre civile" pronostique Z.  Et la solution qu'il préconise dans son interview au "Corriere della Sera", pour "irréaliste" qu'elle soit, selon lui, consiste en une expulsion -  il n'a pas dit "déportation"- des intrus par millions.

Chacun a ses propres limites de tolérance. La direction d'iTélé, qui employait le bonimenteur, a jugé que les bornes étaient franchies, et l'a remercié. Cette décision aurait gagné à n'être pas accompagnée de clameurs et de déplaisantes pétitions syndicales demandant sa tête. Mais qualifier ce choix de "censure" est un non-sens. Il ne s'agit que de banal respect d'une ligne éditoriale librement choisie.. Depuis quand un organe de presse serait-il tenu d'accueillir des propos qu'il juge répugnants ? Faut-il s'indigner de l'absence d'une chronique de Mélenchon dans "Le Figaro Magazine" ? Doit-on pétitionner pour le droit de Marine Le Pen à s'exprimer dans l'"Huma" ?

"La presse et l'édition sont libres", proclame l'article 1er de la loi de 1881, qui régit, en France, la liberté d'expression. Ce qui veut dire libre aussi de publier des horreurs, des mensonges, de colporter des thèses infâmes. A charge pour d'autres de réfuter, d'expliquer, de rétablir, s'il le faut, la vérité des faits. C'est le débat normal, naturel, indispensable. Avec pour seules limites celles qui sont fixées par la loi. A la justice de dire s'il y a eu franchissement de la ligne : racisme, diffamation, incitation à la haine...

Au fond, c'est assez simple : Zemmour dit ce qu'il veut, le publie qui veut, proteste qui veut, applaudit qui veut. Il n'y aurait de problème que si Z et son courant de pensée, si l'on ose dire, se trouvaient privés de tout moyen d'expression. (...)

Confortons la réussite tunisienne

L'éditorial, ci-dessous, du Monde, est une lueur d'espoir à l'heure où l'Islam vit des moments difficiles. Les exactions de l'islamisme, par l'intermédiaire de Daesh et d'actes terroristes chez nous, avivent une islamophobie latente dont on voit, à travers Internet principalement, qu'elle ne fait qu'amplifier. L'exemplarité de la Tunisie, pays musulman, faut-il le rappeler, arrive donc à point nommé. 

Mais il restera 2 points cruciaux à résoudre pour que ce que nous démontre la Tunisie puisse perdurer :

- La Libye voisine, en état de décomposition avancée, est une menace pour la Tunisie : djihadistes et armement alimentent les craintes d'incursions...

- En France, et ailleurs, les Musulmans doivent conforter l'idée que Islam et démocratie peuvent coexister. Islamophobie et théorie du "Grand remplacement"  gagnent du terrain : il faut réagir !

L’exemple vient de Tunisie

LE MONDE | 23.12.2014

Un dictateur, Zine El-Abidine Ben Ali, chassé du pouvoir il y a quatre ans ; des élections constituantes, en 2011, puis législatives, tout aussi libres, en octobre 2014 ; enfin, ces derniers jours, l’aboutissement du premier scrutin présidentiel démocratique de l’histoire du pays : une fois de plus, l’exemple vient de Tunisie. Ce petit pays du Maghreb – 11 millions d’habitants − a sonné le début des « printemps arabes ». Il vient de mener à bien, en quatre ans à peine, une transition démocratique qui fait, d’ores et déjà, figure de modèle − hélas trop unique.

Beau joueur, l’homme qui a assuré une présidence transitoire, Moncef Marzouki, vieil opposant à la brutale kleptocratie benaliste, a reconnu, lundi 22 décembre, la victoire de Béji Caïd Essebsi, le chef de la mouvance anti-islamiste, à l’issue du deuxième tour, dimanche, de l’élection présidentielle. Autant, sinon plus, que le résultat, c’est le processus qui a été admirable − libre, du début à la fin, et quasi dépourvu de violence.

Laurent Fabius a eu le mot juste : « La Tunisie confirme le rôle historique qui est le sien », a dit le ministre des affaires étrangères. Dans le monde arabe, elle n’est ni un gigantesque puits de pétrole ni une réserve de gaz naturel. Elle n’est ni une puissance militaire guignant une forme de prépondérance régionale ni une nation obsédée par un quelconque messianisme religieux. Le cas est plutôt rare. La Tunisie brille par autre chose : une aptitude particulière au compromis politique.

Pourquoi ? Sans doute faudrait-il relire attentivement son histoire, une très vieille affaire, de l’Antiquité à l’Empire ottoman, d’une décolonisation acquise sans trop de heurts avec la France à une vie politique longtemps marquée par la stature, et la sagesse, du père de l’indépendance, Habib Bourguiba. Ce ne fut pas un conte de fées, bien sûr. La saga tunisienne égrène son compte de drames et d’humiliations, bref sa part d’ombre, mais elle porte l’empreinte d’un esprit de tolérance qui reste particulier.

Il en faudra à la formation qui contrôle maintenant presque tous les centres de pouvoir − Parlement, gouvernement, présidence −, celle de Béji Caïd Essebsi, Nidaa Tounès, dont le seul vrai ciment est son opposition à l’islamisme politique. Elle va de la droite à la gauche laïque, comptant nombre d’ex-benalistes. Elle ne doit pas céder à la tentation du parti dominateur. Elle doit se souvenir que les islamistes tunisiens, le parti Ennahda, ont été très « tunisiens » : quittant le pouvoir pacifiquement, ils ont joué le jeu de la démocratie.

Façonné par Bourguiba, son mentor, l’énergique Caïd Essebsi, 88 ans, qui flirta un temps avec l’ancien régime, va devoir relever nombre de défis. Economiques : avec un taux de croissance inférieur à 3 %, cette année, la Tunisie laisse une immense partie de ses jeunes sans emploi − et certains d’entre eux rallient les rangs du djihad au Proche-Orient. Sécuritaires : avec un voisin libyen en voie d’implosion à ses frontières et, sur son territoire même, l’incursion de quelques groupuscules islamistes armés. Politiques : structurellement défavorisé, le sud du pays a voté Ennahda, quand une partie du nord plébiscitait Nidaa Tounès.

Mais la Tunisie vient de prouver qu’elle savait franchir les épreuves. A sa manière, qui reste exemplaire dans la région.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2014/12/23/l-exemple-vient-de-tunisie_4545532_3212.html#sYdqKz7LeB8ouFhz.99

Méfiez-vous, ces informations sont fausses !

Le Gorafi : 

- Nicolas Sarkozy, le nouveau président de l'UMP :« Je pense qu’il faut séparer Noëls en deux entités. Nos valeurs nous ont appris qu’il y a un seul Noël et il faut tout faire pour le protéger » a-t-il martelé. Nicolas Sarkozy a ainsi mis en évidence le fait qu’il faut qu’il y ait un Noël hétérosexuel et un Noël homosexuel, bien séparés et reconnaissables. « Les personnes de même sexe doivent fêter cette fin d’année, c’est une position que j’ai toujours défendue ». L’ancien président a poursuivi sa démonstration, souhaitant aussi modifier le nom de Noël pour les homosexuels, estimant là aussi qu’il s’agit de coller à la tradition de la famille française. « Je ne suis pas homophobe, je ne l’ai jamais été, mais Noël appartient à certaines valeurs dont on ne veut pas perdre le sens profond » affirme-t-il.

Le président de l’UMP suggère aussi des noms génériques comme un « Contrat de Fêtes de Fin d’Année » ou une « Journées des Cadeaux », et assure que le Noël homosexuel sera en grande partie identique comme le Noël hétérosexuel

- PARIS – Le scandale de trop pour le président Hollande ? Alors qu’il discutait avec des proches, le chef de l’Etat a promis qu’il allait regarder prochainement la série « Breaking Bad » dans les prochains jours, voire les prochaines semaines. Reportage.

« Je vais regarder cette série, je le promets » a publiquement déclaré François Hollande avant de prendre congé de ses hôtes. Pour beaucoup, ceci s’inscrit dans un cycle de promesses jamais tenues et d’une déception constante de son électorat, et ce depuis deux ans. « On pensait qu’il avait arrêté de faire des promesses intenables et irréalisables » regrettent plusieurs experts. Car pour beaucoup, il est peu probable que le président Hollande réussisse à tenir sa promesse d’ici la fin de son mandat. « Il est très pris. Et cette série demande un certain temps pour s’apprécier. Un temps qu’un président en action n’a clairement pas » commente un autre.

- BREST – Il avait décidé de consacrer sa vie à la politique mais toujours en restant le plus honnête possible. Mais après plus de 45 ans à refuser pots-de-vin et autres tentatives de corruption, il n’a, à ce jour, jamais remporté une seule élection.

C’est dès son plus jeune âge que André Manac’h attrape le virus de la politique. Âgé de 17 ans, il se présente comme représentant des étudiants, mais échoue après avoir refusé un accord secret avec son rival. « J’ai commencé ainsi : ne jamais faire de compromis et ne jamais se compromettre » raconte ce Brestois aujourd’hui âgé de 62 ans. Mais André ne se laisse pas abattre et va tenter de mener son combat politique. Cantonale, départementale, régionale, syndic d’immeuble. Il est de toutes les élections. Il veut montrer qu’on peut réussir en étant totalement honnête, pour casser les clichés et assainir le débat politique.

Mais il va échouer lamentablement, battu par ses adversaires qui se sont arrangés entre eux et ont fait des promesses inconsidérées à leur électorat.

- Une équipe de chercheurs du CNRS vient de dévoiler un rapport d’étude qui devrait faire l’effet d’une bombe. Selon leur recherche qui s’est étalée sur plus de 5 années, aucun individu sur cette planète ne serait épargné par la stupidité. « On a appliqué nos différents tests à des hommes, des femmes, des enfants, des personnes âgées, tous issus des quatre coins du monde et le verdict est le même : ce sont tous des abrutis de près ou de loin » explique Viviane Tran, qui dirige l’équipe du CNRS. Selon elle, ces « gros attardés » seraient à classer en trois catégories en fonction de leur degré de stupidité :

- Les débiles de base, incapables d’articuler une pensée cohérente élémentaire.

- Les « putain de crétins », généralement obstinés et accrochés à leurs points de vue stupides.

- Enfin viennent les abrutis dits « purs », concentré de stupidité.

Tomimag Les infos de l'Est et du Nord 

http://www.tomimag.fr/

- Pour les 23 religieuses catholiques du couvent de Sainte-Marie de Pentecôte, le père Noël est arrivé avec un peu d’avance. Un site de commerce en ligne leur a livré par erreur une trentaine de sex toys pour une valeur marchande de plus de 1.200 euros alors que les nonnes n’avaient commandé aucun de ces objets.

Les 23 bonnes sœurs ont ainsi reçu par erreur un colis comprenant des godemichets, des anneaux vibrants, ou bien encore des boules de Geisha.

D’après notre enquête, ce colis était en fait destiné à un entrepôt de marchandises de la région, situé aux alentours de Lesquin (59) dans le Nord. L’erreur proviendrait d’un sous-traitant chargé du traitement des livraisons. « Le colis a été empaqueté avec la mauvaise étiquette et envoyé à une adresse erronée » explique un peu gêné, Jean-Christophe Samin, responsable de la logistique au sein de l’entreprise.

Surprise de l’arrivée du colis au sen du couvent, Soeur Cécile, la mère supérieure, a souhaité obtenir des explications. « J’ai personnellement contacté l’entreprise de livraison et ils m’ont répondu que c’était une erreur et que nous pouvions conserver tout ce qui était arrivé » raconte-t-elle.

-  Le père Damien, comme l’appelait ses paroissiens, officiait depuis plus de trois ans à Tourcoing sans que personne n’ait remarqué qu’il était en réalité… une femme.

Vanessa L. 47 ans, ancienne danseuse de modern-jazz originaire de Roubaix, a décidé de consacrer sa vie à la religion après un parcours chaotique qu’elle peine à évoquer. «J’étais arrivée à un moment décisif de ma vie. Après un décès dans ma famille, j’en voulais à la Terre entière. Agressive, j’avais le diable au corps, j’étais perdue. »  Très croyante, elle leva les yeux au ciel et eut une révélation : elle s’imagina en homme d’église.

En 2011, cette fervente pratiquante réussit à se faire engager comme curé à l’appui d’une fausse identité et d’un faux certificat d’ordination acheté en Thaïlande.

Très à l’aise dès son arrivée à l’église, le père Damien comme elle se faisait appeler, faisait le bonheur de sa paroisse. « Un vrai canon » se souvient une fidèle. Elle gravit rapidement les échelons jusqu’à obtenir le privilège de célébrer la grand-messe dominicale. Tourmenté par des sentiments mélants désir et dédain, Frère Mathieu, son collaborateur et fidèle vicaire, se souvient « Il avait une très jolie soutane et une magnifique voix de castrat, on lui aurait donné le bon dieu sans confession » admet-il.

Selon ses supérieurs directs, le père Damien était un homme pieux qui ne semblait ressentir aucune attirance particulière pour les enfants de chœurs. « Cela aurait du nous mettre la puce à l’oreille, on aurait du se méfier » ajoutent-ils l’air amusés, complices puis gênés.

Liberté d'expression selon le FN : nous voilà prévenus !

Une nouvelle fois, le FN vient de montrer son vrai visage, dans un communiqué signé de Briois et datant d'hier. Si jamais (par malheur...) le FN arrivait au pouvoir, voici en quelques lignes, la façon dont la liberté d'expression, principe de notre République, serait appliquée en France :

"Qu’un journaliste, auteur d’un énorme succès éditorial et populaire, puisse être débarqué du jour au lendemain pour s’être exprimé librement, et qu’une chaîne publique puisse commander à Édouard Mills-Affif, documentaliste notoirement d’extrême-gauche, militant revendiqué, orienté et affirmé un film qui l’est tout autant, en dit long sur l’idée que les médias français se font de leur mission..." (communiqué Briois du 23/12/2014)

Ce qui signifie que, au pouvoir, le FN appliquerait les règles suivantes :
- si un média considère qu'un journaliste qu'il emploie s'exprime en contradiction formelle avec sa ligne éditoriale, il lui sera interdit de le "débarquer". Dans le cas présent, qu'importe le discours anti-musulman de Zemmour, i-Télé serait tenue de le garder dans ses effectifs. 
- si un média considère que, pour informer les citoyens, il doit passer commande d'un documentaire reflétant un point de vue opposé à celui du pouvoir en place, il ne pourra plus le faire. Dans le cas présent, il s'agit du documentaire d'Edouard Mills-Affif, diffusé sur La Chaine parlementaire-Public Sénat (voir programmation ci-dessous), qui montre l'ascension du FN à Hénin-Beaumont jusqu'à sa victoire en mars dernier. Que le réalisateur filme la face cachée des choses (expulsion peu glorieuse  de Métaleurop et vulgarité de Briois, idolâtrie indécente envers M. Le Pen, tactique politicarde du parti...) nous change du triomphalisme pitoyable et méprisant du nouveau maire d'HB. 

Nous voilà donc informés des projets du FN en matière de presse. Au moins, c'est clair et nous sommes prévenus ! 
On comprend ainsi pourquoi M. Le Pen admire tant Poutine : sa façon de museler la presse, et donc l'opinion, est un modèle du genre. Une opposition politique tente de survivre mais sans moyen pour s'exprimer. Et cela marche puisque la popularité de l'autocrate russe est à son zénith (plus de 85 % d'opinions favorables !) et la Tsarine du FN n'a d'yeux que pour lui ! 

Prochaines diffusions TV de l'émission Bassin miné

Bassin miné

	mardi 23/12/2014 à 18:30 sur La Chaîne parlementaire
	rediffusion Showview : 16122694 voir dans le programme TV
	mercredi 24/12/2014 à 10:30 sur La Chaîne parlementaire
	rediffusion Showview : 34071182 voir dans le programme TV
	samedi 27/12/2014 à 15:15 sur La Chaîne parlementaire
	rediffusion Showview : 17521060 voir dans le programme TV
	dimanche 28/12/2014 à 09:55 sur La Chaîne parlementaire
	rediffusion Showview : 27785409 voir dans le programme TV
	mercredi 31/12/2014 à 12:30 sur La Chaîne parlementaire
	rediffusion Showview : 36189702 voir dans le programme TV

En savoir plus sur http://television.telerama.fr/tele/programmes-tv/bassin-mine,86702121,diffusions.php#CHyekHtRAk8UAKWo.99

Recueil (probablement) définitif des binaissades (4)

Quelques binaissades désespérantes (publiés le 3/5/2013):

* après les discours du 1er mai, dans les salons de l'Hôtel de ville, le maire invite le public à prendre le verre de l'amitié. Se dirigeant vers le bar, il avise un groupe de personnes discutant entre elles et leur lance un " Venez boire un verre, c'est le contribuable qui paye" du plus mauvais effet...

* lors de la ducasse de la ZAC (quartier d'Hénin), un citoyen salue M. Binaisse (maire de la ville) par un "bonjour, Monsieur" que l'édile rectifie par un "on dit : "Monsieur le Maire". Cela fait longtemps, dis-je ce jour-là, en écrivant cette admonestation,  que l'on me rapporte cette remarque habituelle, empreinte de vanité : je ne l'ai jamais reprise, maiS, cette fois, j'estime que trop, c'est trop... 

E. Binaisse au cours du conseil municipal du 25/6/2013 (pas toujours des binaissades, d'ailleurs...) :

- "La presse étant là, nous pouvons commencer..."

-  A S. Briois : "Vous êtes un rigolo". Quelques minutes plus tard, il fustigeait (à juste titre, certes) Briois pour "ses calomnies et son manque de respect".

- "Il y a quand même de jolis moments dans la majorité" alors que cette majorité était en pleine bisbille !

- "Je vous remercie de votre confiance, M. Bouquillon" . Ce n'était pas ironique et le maire s'aperçu de l'ambiguïté de ses propos quand survint un éclat de rire généralisé... En effet, le second nommé, membre de la majorité, venait d'entrer en dissidence avec 11 colistiers.

- "Je suis fier d'avoir été professeur, très fier". 

A l'occasion d'une réception des enseignants, à l'hôtel de ville, le maire s'est fendu de quelques "binaissades", à  faire rire, sourire, ou même grimacer...

- A la fin du discours de Madame Slaviero, adjointe aux affaires scolaires, le maire, plein de tact, lui adressa un : "Merci, Madame Slaviero, je vois que vous avez fait des progrès dans vos discours"...

- Alors qu'il demandait à la salle, au moment de la remise des médailles, si quelqu'un avait été oublié, un enseignant leva la main et le maire s'enquit : "Votre nom?" Réponse : "Martin". Le maire, qui n'en loupe pas une : "Comme l'âne ?"

- L'inspecteur de circonscription, M. Facon (non, non, pas l'ex-député de Courrières) remercie le maire d'avoir prêté une salle pour assurer la formation des enseignants aux tableaux blancs interactifs. Le maire lui répond : "Je vous remercie de m'en avoir informé, car je n'étais pas au courant"... L'inspecteur : "Vous êtes forcément au courant puisque c'est vous qui avez signé la lettre nous accordant la salle". On peut supposer qu'on lui expliqua, ensuite, qu'à Hénin...

Au cours du conseil municipal du 2/10/2013, il y eut peu de binaissades et les deux suivantes sont indignes de passer à la postérité :

* "Je demande à Monsieur Germe (adjoint chargé de la sécurité) de prévoir une verbalisation des chiens qui laisseraient leur crotte sur la voie publique... Monsieur Bouquillon  pourrait s'en occuper..."

* Suite à une délibération lue par G. Bouquillon : "Merci, M. Cogo. Ah oui! Merci, Monsieur Georges".

Le maire, agacé peut-être qu'elles soient reprises ici-même, devint avare de "binaissades" en public, les derniers mois de sa mandature. Mais en petit comité,  il se lâchait : "pour distribuer des tracts rue La Fontaine, il nous faudrait un homme affable". Avouons que c'est une des plus fines "binaissades" entendues (elles sont généralement oiseuses).

Pour son dernier conseil municipal (6/3/2014) : 

- à Briois qui cachait à peine sa certitude d'être le prochain maire, il répliqua par un "vous ne vous appelez pas Madame Irma"... Je sais, cela fait "café du commerce"...

- à G. Bouquillon qui l'interrogeait sur la Fédération nationale des accidentés du travail qui ne recevait pas de subvention, il rétorqua qu'il avait l'habitude de se rendre aux réunions des associations patriotiques et n'avaient pas entendu de telles récriminations... Désespéré, GB lui fit remarquer que la FNATH n'était pas une association patriotique...

Maintenant qu'il est conseiller municipal d'opposition, il a moins l'occasion de délivrer des binaissades. Mais quand même, il en a lâché une, il n'y a pas longtemps, lors d'une manifestation  :

On lui présente une dame, mère de douze enfants: "Mais Madame... Vous passez donc votre vie au lit !"

Enfin, j'en ai inventé une. J'ai imaginé (en 2013 probablement) qu'il terminait sa déclaration de non-candidature pour les municipales de 2014 par une de ses "binaissades" légendaires : "Après moi ce ne sera pas le déluge, mais ma fille" (elle-même élue municipale). 

FIN

Recueil (probablement) définitif des binaissades (3)

Lors d'un conseil municipal du 25 octobre 2012, nous entendîmes une pleïade de binaissades :

- Au sujet du "député sursitaire" (le député Kemel qui venait d'être élu, mais il y avait un recours en suspens, formé  par M. Le Pen, recours qui échoua...) évoqué, bêtement, par le FN, le maire a dit qu'il fallait attendre le "jugement". Monsieur le maire, on parle de décision et non de jugement pour le Conseil constitutionnel... Termes juridiques à réviser, donc.

- Eugène Binaisse (EB) à Steve Briois (SB), au sujet du vote d'une motion sur le canal Seine-Nord: "On ira pêcher ensemble dans le canal" (sous-entendu: quand il sera construit).

- EB à SB: "Vous allez nous servir du Thibault (DGS) toute la soirée ?"

- EB à SB: "Vous savez bien que je suis pire que Dalongeville". Pensait-il si bien dire, diraient certaines mauvaises langues...

- EB toujours au même: "Nous sommes incompétents? On vous verra à l'oeuvre!" Involontaire, mais prémonitoire...

- Toujours les mêmes : "Personne ne vous attend à HB". EB y croyait encore...

- EB à SB, avant de procéder à un vote: "Vous allez encore pouvoir chanter". Ne me demandez pas ce qu'il avait dans la tête...

- Enfin: "Ce sera un très beau marché de Noël pour peu que... la foule s'y rende". A quoi tient le succès !

- alors qu'il n'avait pas vu, dans un premier temps,  les abstentions du FN lors d'un vote, on les lui fit remarquer, dans un second temps, ce qui donna: "délibération votée à l'unanimité... de ceux qui ont voté pour"! Ça, c'est de la démocratie ! Remarquez, M. Le Pen vient d'être réélue présidente de son partie, "à l'unanimité de ceux qui ont voté pour elle" (nonobstant ceux qui s'étaient abstenus).

- alors que Briois lui reproche une décision "unilatérale": "c'est le saumon qu'on cuit à l'unilatéral" (faisant allusion au mode de cuisson de ce poisson sur une seule face)... une vraie binaissade...

Sur ce blog, le 16 février 2013 :

- Le Maire rencontre, dans la mairie, un agent grignotant un biscuit : "attention de ne pas vous endormir au travail cet après-midi..." Vous pensez que le personnel appréciait M. Binaisse après de pareilles vannes ?

- Le Maire aperçoit le même agent, frigorifié, qui se réchauffe, adossé à un radiateur: "attention aux hémorroïdes"! Déplacé, non ?

- Le Maire rencontre un agent qui vient de perdre son père (il est, d'ailleurs, allé à l'enterrement...): "Comment va votre papa?"... Alzeimer...

Conseil municipal du 22/3/2013

- au sujet d'un marché public, le maire assura que "le marché est attribué au plus disant", qu'il rectifia devant la surprise générale : "au moins disant" ou "au mieux disant", les rires empêchant de distinguer quelle expression fut utilisée ! Oups ! on eut l'impression d'être revenu au temps de Dalongeville, quand les factures étaient surfacturées !

- "il nous arrive de réfléchir". Je tairai, par charité, les commentaires qui fusèrent dans le public...

- "vous faîtes semblant d'être autiste": binaissade prononcée par... Briois! Comme quoi, c'est contagieux !