Le Conseil constitutionnel annoncera ce jour si l'interdiction de créer en France de nouveaux gallodromes pour y organiser des combats de coqs est ou non conforme à la Constitution. Selon la réponse, la tradition des combats de coqs, toujours vivante mais encadrée et limitée à certaines régions françaises, pourrait être relancée ou appelée à s'éteindre dans les prochaines années.
Source : Le Point. Tout cela pour vous raconter mon expérience en la matière. Je rappelle que, pendant un temps, Béthune était associée à la ville mitoyenne de Verquigneul. J'apprends qu'un combat de coqs est prévue dans cette dernière commune. Je m'en offusque, râle, écris, tempête contre cette tradition d'un autre âge... alors que les "gallophiles" m'objectent que cela relève d'une "tradition ininterrompue" (jurisprudence constante pour justifier que les combats de coqs puissent encore avoir lieu). Je saisis le Préfet soulignant que Verquigneul est devenue Béthune et qu'il y a fort longtemps qu'il n'y a plus de combat de coqs à Béthune et que la tradition a donc été interrompue... Je me souviens encore de ce moment délicieux où le maire, J. Mellick, vint m'annoncer, dans une manifestation que, finalement, en accord avec le Préfet, il avait décidé de renoncer à la lutte entre gallinacées... Bon, il n'y avait pas de corrida à Béthune, sinon, j'en aurais fait un cheval de bataille, comme je le fis un peu plus tard avec le rallye automobile de Béthune, où tous les ans, il y avait des victimes parmi les spectateurs (quelques morts et de nombreux blessés). Je m'étais élevé publiquement contre cette pratique, ce qui me valut une réponse du président de l'organisation qui tenta de se justifier, via la presse, en me disant de me consacrer aux réunions de mes amis Verts (j'étais alors membre de ce parti) dont les disputes faisaient la une des journaux. Riposte ridicule après une nouvelle hécatombe, et l'épreuve fut interrompue. Sa reprise, ces dernières années, semble moins faire la une, ce qui signifie que des mesures de sécurité suffisantes ont été prises... Néanmoins la consommation ahurissante d'essence et de gas-oil comme les dégradations matérielles (chaussées, environnement) continuent...Nous verrons en septembre ce que donne le nouveau rallye...
Les maires UDI de Béthune et Auchel font planer l'incertitude quant à leur éventuel retrait de l' Agglo Artois Comm (Béthune-Bruay). Le premier a même émis l'idée de se rapprocher de l'Agglo Hénin-Carvin ! Rappelons qu'un des principes de l'intercommunalité, c'est la continuité territoriale... Bref, des petits jeux politiques pour animer l'été... Le maire précédent, Stéphane Saint-André avait lui aussi les yeux tournés ailleurs : il regardait l'Audomarois avec des yeux de Chimène (son père avait été maire de Saint-Omer...)...
A Hénin-Beaumont, la municipalité n'a plus de mots suffisamment forts pour chanter les louanges d'Hénin-Plage. Outre que cette manifestation existe depuis quelques années, partout on déverse du sable l'été, et seules 2 communes ont abandonné cet événement : Bully et Béthune. Cela coûte trop cher, disent-elles. C'est vrai qu'organiser des voyages en bus d'une journée vers la côte est une bonne alternative. Il existe également, plusieurs fois durant l'été l'opération TER-mer organisée par le Conseil régional et la SNCF (1 euro par personne...). Puisque la municipalité d'HB aime les fêtes, mais n'a pas beaucoup d'idées, suggérons-lui d'organiser une élection de Miss Hénin ou, encore plus original, de Monsieur Hénin... Quoique une Miss Bœuf ou Monsieur Bœuf ne serait pas mal non plus : cela rappellera comment, devant un journaliste, S. Briois nomma les habitants du quartier de Darcy : "les bœufs de Darcy"...
Hier, je suis passé au Congrès mondial d'Espéranto à Lille Grand-Palais. La langue du bon docteur Zamenhof était parlée par des congressistes de tous les pays du monde. Un bon lieu d'expérimentation pourrait être le Parlement européen, là où près d'un millier de traducteurs-interprètes opèrent... Vous imaginez : Le Pen, père et fille et Briois parlant espéranto, avec des collègues d'un autre bord, dans les couloirs du Parlement ou même, se disputant entre eux, au siège du parti à Nanterre !