Je viens de passer quelques jours à New-York, et être avec ma fille pour les fêtes. J’ai noté quelques réflexions :
1- Work more to earn more money.
Eh oui, j’ai vu ce que donnait à l’œuvre notre sarkozyste " Travaillez plus pour gagner plus ". 2 exemples :
- Christophe, de nationalité polonaise, décorateur d’intérieur, à New-York depuis 5 ans, attend avec impatience la fin de son contrat, pour revenir en Europe, car il estime qu’il passe son temps à travailler, et ne peut profiter de la vie.
- Julie (ma fille) : retenue (sentimentalement) à NY, elle peste contre les 2 semaines annuelles de vacances qui lui sont chichement accordées.
2- Vers la privatisation de nos assurances sociales
Le mouvement inéluctable qu’a engagé notre gouvernement vers une sécurité sociale à 2 vitesses : la CMU pour les plus démunis, et une sécurité sociale au rabais, à compléter pour les plus aisés, par des assurances privées, existe aux USA :
Julie, toujours (l’entreprise dans laquelle elle travaille, ne prenant pas en charge la couverture maladie), mal payée, a seulement souscrit un contrat " en cas de coup dur ", l’hospitalisation, auprès d’une compagnie française ; car l’assurance maladie lui aurait coûté plus de 5 000 euros par an. Suite à des maux d’oreille violents, elle s’est retrouvée aux urgences : 700 dollars (500 euros). Traitement pas efficace et donc visite chez un médecin généraliste : 250 dollars (175 euros) !
3- La SNCF est-elle encore un service public ?
Mon avion ayant eu du retard, j’ai manqué le train pour Arras, avec un billet réservé à l’avance (à partir de Roissy Gare). Queue au guichet pour faire l’échange pour un Roissy/Lille, aussi j’achète le billet à la guichetterie automatique et demande sur le quai au cheminot de service comment me faire rembourser mon Roissy-Arras. Réponse : " Il n’y a qu’au guichet. C’est comme à Carrefour, quand votre produit ne vous convient pas "
Si le personnel SNCF ne croit plus au service public, comment continuer à se battre encore pour son maintien ?
1- Work more to earn more money.
Eh oui, j’ai vu ce que donnait à l’œuvre notre sarkozyste " Travaillez plus pour gagner plus ". 2 exemples :
- Christophe, de nationalité polonaise, décorateur d’intérieur, à New-York depuis 5 ans, attend avec impatience la fin de son contrat, pour revenir en Europe, car il estime qu’il passe son temps à travailler, et ne peut profiter de la vie.
- Julie (ma fille) : retenue (sentimentalement) à NY, elle peste contre les 2 semaines annuelles de vacances qui lui sont chichement accordées.
2- Vers la privatisation de nos assurances sociales
Le mouvement inéluctable qu’a engagé notre gouvernement vers une sécurité sociale à 2 vitesses : la CMU pour les plus démunis, et une sécurité sociale au rabais, à compléter pour les plus aisés, par des assurances privées, existe aux USA :
Julie, toujours (l’entreprise dans laquelle elle travaille, ne prenant pas en charge la couverture maladie), mal payée, a seulement souscrit un contrat " en cas de coup dur ", l’hospitalisation, auprès d’une compagnie française ; car l’assurance maladie lui aurait coûté plus de 5 000 euros par an. Suite à des maux d’oreille violents, elle s’est retrouvée aux urgences : 700 dollars (500 euros). Traitement pas efficace et donc visite chez un médecin généraliste : 250 dollars (175 euros) !
3- La SNCF est-elle encore un service public ?
Mon avion ayant eu du retard, j’ai manqué le train pour Arras, avec un billet réservé à l’avance (à partir de Roissy Gare). Queue au guichet pour faire l’échange pour un Roissy/Lille, aussi j’achète le billet à la guichetterie automatique et demande sur le quai au cheminot de service comment me faire rembourser mon Roissy-Arras. Réponse : " Il n’y a qu’au guichet. C’est comme à Carrefour, quand votre produit ne vous convient pas "
Si le personnel SNCF ne croit plus au service public, comment continuer à se battre encore pour son maintien ?
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