A chaud, mais, tout en essayant de raison garder, quelques commentaires sur l'élection au Secrétariat National du PS:
- 42 voix d'avance c'est peu, mais cela suffit pour gagner. Encore faut-il, vu l'étroitesse de l'écart, que ce résultat soit confirmé, après examen des recours et autres contestations. Cela sera fait mercredi.
- en attendant, chacun devrait mesurer ses déclarations. Il n'est pas responsable, aujourd'hui, de mettre en cause, nommément, les résultats enregistrés dans telle ou telle fédération. Il y a des voies juridiques pour contester; aucun dirigeant politique, au risque d'entamer sa crédibilité, ne peut s'affranchir des règles en vigueur. Il suffit d'imaginer que si les résultats avaient été inversés, le vaincu d'aujourd'hui n'aurait pas demandé qu'un nouveau vote soit organisé.
- certains disent: l'écart de voix est trop faible pour légitimer le vainqueur. Je rappelle qu'en démocratie, il suffit d'une voix de majorité pour l'emporter. Si on le conteste, quel doit être l'écart minimum pour gagner?
- malgré le bruit fait par les médias, l'agitation et les commentaires de la majorité présidentielle pour faire croire au chaos au PS, je ne crains pas d'affirmer que:
- les débats à Reims, que j'ai suivis dans presque leur intégralité, ont toujours été dignes et riches; leur contenu était divers, heureusement, et, à part quelques rares sifflets, indignes, lors de l'intervention de Ségolène R, les débats d'idées ont existé.
-peu de partis peuvent se prévaloir de la séquence démocratique: un vote sur les motions suivis d'un vote sur les personnes. Et votes, bien sûr, de l'ensemble des militants
- certes, il y a eu débat sur la stratégie à adopter pour en finir avec le potentat à la tête de notre pays. Et alors? Je préfère cette diversité au monolithisme de l'UMP.... Le choc des idées plutôt que l'alignement contraint et forcé face à un autocrate. Des Royal, Aubry, Hamon et Delanoë ambitieux, certes, qui se confrontent, voire s'affrontent; à la différence des ambitions rentrées des Coppé et autres Bertrand, contraints à se taire devant le chef...
En résumé, attendons mercredi pour la confirmation du vote et gardons-nous bien de tout commentaire intolérant, mettant en cause des militants de son parti au risque de sa propre mise hors course et/ou d'éclatement du PS.
- 42 voix d'avance c'est peu, mais cela suffit pour gagner. Encore faut-il, vu l'étroitesse de l'écart, que ce résultat soit confirmé, après examen des recours et autres contestations. Cela sera fait mercredi.
- en attendant, chacun devrait mesurer ses déclarations. Il n'est pas responsable, aujourd'hui, de mettre en cause, nommément, les résultats enregistrés dans telle ou telle fédération. Il y a des voies juridiques pour contester; aucun dirigeant politique, au risque d'entamer sa crédibilité, ne peut s'affranchir des règles en vigueur. Il suffit d'imaginer que si les résultats avaient été inversés, le vaincu d'aujourd'hui n'aurait pas demandé qu'un nouveau vote soit organisé.
- certains disent: l'écart de voix est trop faible pour légitimer le vainqueur. Je rappelle qu'en démocratie, il suffit d'une voix de majorité pour l'emporter. Si on le conteste, quel doit être l'écart minimum pour gagner?
- malgré le bruit fait par les médias, l'agitation et les commentaires de la majorité présidentielle pour faire croire au chaos au PS, je ne crains pas d'affirmer que:
- les débats à Reims, que j'ai suivis dans presque leur intégralité, ont toujours été dignes et riches; leur contenu était divers, heureusement, et, à part quelques rares sifflets, indignes, lors de l'intervention de Ségolène R, les débats d'idées ont existé.
-peu de partis peuvent se prévaloir de la séquence démocratique: un vote sur les motions suivis d'un vote sur les personnes. Et votes, bien sûr, de l'ensemble des militants
- certes, il y a eu débat sur la stratégie à adopter pour en finir avec le potentat à la tête de notre pays. Et alors? Je préfère cette diversité au monolithisme de l'UMP.... Le choc des idées plutôt que l'alignement contraint et forcé face à un autocrate. Des Royal, Aubry, Hamon et Delanoë ambitieux, certes, qui se confrontent, voire s'affrontent; à la différence des ambitions rentrées des Coppé et autres Bertrand, contraints à se taire devant le chef...
En résumé, attendons mercredi pour la confirmation du vote et gardons-nous bien de tout commentaire intolérant, mettant en cause des militants de son parti au risque de sa propre mise hors course et/ou d'éclatement du PS.
NEANMOINS ....
RépondreSupprimerLe Parti socialiste est bien en crise. Il manque de PROJET POUR LA SOCIETE DE DEMAIN. Quand on voit la gestion socialiste à Henin-Beaumont !!! .... est-ce du socialisme ??? Idem à Béthune, où les divisions nuisent aux projets d'avenir. Martine AUBRY incarne sans doute l'avenir du mouvement. Ce qu'elle a fait, et fait encore à Lille est exemplaire, vecteur d'avenir pour la ville et la métropole. Daniel Percheron le fait pour la région avec brio. Malgré ces exemples, hélas trop peu nombreux, le parti traverse une grave crise d'identité et de PROJET. Le PS doit proposer un vraie alternative à la gouvernance nationale actuelle. Une alternative réaliste et crédible. Pas du SHOW-BIZZ et des paillettes. La réflexion sur les valeurs que doit porter notre société est à peine esquisser. Où en est-on de la gestion du capital, de la valeur travail, de l'identité nationale, de la place des minorités .... Les déclarations sont nombreuses. Les faits sont rares. Bref, il y a du boulot ... Ce constat est nécessaire à faire et à faire partager avant de se féliciter de l'élection de tel ou tel candidat.
Votre service après-vente laisse pour le moins à désirer. Mais bon, au moins on rigole bien.
RépondreSupprimerLe PS est ridicule. Elle a bon dos la démocratie.
RépondreSupprimerEt Manuel Valls il est de la majorité présidentielle ????
RépondreSupprimer- A Neanmoins (!): je n'ai rien à redire et j'ai déjà mentionné à Hénin et ailleurs (CAHC, par ex, mais aussi face au chef d'etat)l'absence de projet cohérent, lisible et mobilisateur, une ligne politique, en somme...
RépondreSupprimer- Aux autres: je ne pense pas que l'on puisse se réjouir de ce qui se passe. Il est vrai que l'on peut multiplier les raisons (mode de scrutin, vieillissement ou non rajeunissement, les égos, etc...)mais la raison essentielle se situe ailleurs, me semble-t-il: le recentrage des idéologies ou le consensus à tout prix. C'est ce qui est déjà arrivé aux partis socialistes, allemand, italien ou anglais, avec le peu de succès que l'on connait. Quant au parti démocrate US: est-ce vraiment un modèle? Obama est pour la peine de mort, pour la détention d'armes et partisan d'un capitalisme débridé, avec quelques retouches (une certaine "redistribution des revenus" par ex). Cela faisait longtemps que le PS tanguait entre ce recentrage et la défense des valeurs de gauche: mais comment dire aujourd'hui à quelqu'un qui vote à gauche qu'il doit s'occuper de ses voisins dans le besoin, qu'il faut taxer ses plus-values boursières, ou lui taxer son 4x4?