vendredi 30 janvier 2009

Sur le Conseil Municipal de ce soir

Quelques impressions sur ce conseil municipal qui aura duré plus de 3H30!

- Alors que depuis quelques séances, on en était revenu à une disposition plus conviviale de la salle, les élus se faisant face, ce soir, la salle avait été réaménagée à l'ancienne: le Maire "trônant" sur l'estrade, entouré de 2 adjoints, de JP Chruszez et du DGS. Les élus étant placés étrangement: les uns face à la salle, avec pour vis à vis les autres élus (dont ceux de l'opposition...) tournant le dos au public!

- De plus, on n'avait laissé que 3 rangées de chaises aux public, alors que, manifestement, on pouvait en ajouter au moins 4 de plus! Résultat: une cinquantaine de personnes assises (à 18H15, il n'y avait déjà plus de place) et une petite centaine debout, à l'intérieur comme à l'extérieur de la salle. Honni soit qui mal y pense...

- Concernant le débat sur l'avis provisoire de la Chambre Régionale des Comptes, JPC qui était chargé de commenter l'avis a, à mon avis, commis une grave erreur de stratégie: il a, de suite, attaqué les chiffres de déficit cités dans des tracts distribués par le Modem et le FN (respectivement 20 et 31 millions), de manière malhabile. Sur le fond, il avait raison, mais on avait l'impression qu'il opérait une manoeuvre de diversion, pour ne pas à avoir à s'expliquer sur le déficit important de 12 millions. Évidemment, il lui était difficile de justifier ce montant, d'autant plus qu'entre août et novembre, on était passé de 10 à 12!. Pourtant, il aurait été plus judicieux de jouer la carte de la sincérité. D'autant plus que les 2 erreurs ("les mensonges" ont dit unanimement les opposants) du Maire n'étaient pas défendables: la CRC, dans son langage administratif édulcoré, parle de minoration des frais de personnel (pourtant les plus faciles à prévoir, dès juillet) et de surestimation des recettes de cession (5 fois plus que la réalité, excusez du peu!).

- Le débat d'orientation budgétaire n'avait rien à voir avec ce que l'on à l'habitude d'entendre: c'est à dire les orientations de la majorité et les projets. Des projets, bien sûr, il n'y en a pas; quant aux orientations, à part quelques principes tellement évidents que l'on est effrayé d'apprendre que la ville fonctionnait sans vérification des engagements de dépenses, sans tableau de bord, sans gestion prévisionnelle des ressources humaines, sans mesure d'économies et j'en passe..., on est atterré de ne pas en trouver... Par contre, les élus avaient eu connaissance d'une liste de postes avec les réductions de dépenses prévues, au centime près (!), alors que l'on ne possède pas encore le compte administratif 2008 (résultat réel de l'année). Alors que l'on prévoit 4 millions d'économies annuelles pendant 3 ans (pour ne pas augmenter les impôts locaux en 2009), non seulement il manque plus de 600 000 euros, pour arriver à ce chiffre, mais on prévoit 1,4 million de frais de personnel en moins, sans tenir compte des 2,2 millions supplémentaires par rapport au BP (budget prévisionnel) 2008, et qui rendront impossible cette diminution de 1, 4 million. En bref, sur ce poste, on prévoit un montant plus élevé qu'au BP 2008: comprenne qui pourra. De toutes les façons, dans l'opposition, personne ne croyait un seul instant que les impôts n'augmenteraient pas en 2009.

- Le Maire n'a pas ménagé Daniel Duquenne, en fin de séance, l'assommant d'une série de qualificatifs et d'insinuations (certes, Daniel Duquenne n'avait pas été tendre avec G. Dallongeville, mais pas plus que les autres) qui ont mis ceux qui m'entouraient et moi-même très mal à l'aise, quand on sait que Daniel a perdu son père, hier (hommage avait été rendu, en début de séance, par le conseil). Le maire aurait du s'abstenir: c'était très indécent...

- Pierre Ferrari, faisant toujours partie de la majorité, a eu une intervention très dure contre le Maire, en demandant sa démission... Marie-Noëlle Lienemann est intervenue 2 fois, à bon escient, mais elle s'est bien gardée de justifier l'injustifiable; sauf qu'elle a essayé de démontrer que l'on pourrait éviter une hausse d'impôt, mais je ne suis pas sûr qu'elle fût elle-même convaincue par ses propres arguments!

7 commentaires:

  1. Bien vu. Sobre commentaire comme a l'accoutumé mais narrant fidèlement le vécu.
    Il demeure invrassemblable que G.DALLONGEVILLE convaincu de mauvaise gestion par la CRC, par ses amis socialistes, en coulisse par ses conseillers puisse encore arborer comme toujours cette espèce de moue satisfaite du devoir accompli.
    Il a été mauvais, très mauvais et sera mauvais demain sans rougir, sans avouer ses fautes passées, aidé en cela par l'aboyeur de service JP CHRUSZEZ , remonté à la "varta" gesticulant toujours là oùil aurait fallu afficher profil bas( minable bretteur sur ce coup) et par l'intermitente du spectacle des guignols, Noëlle LIENEMANN, ainsi que par par la clique de têtes à claques, citoyens asservis du 1er rang des spectateurs, convoqués pour soutenir Monseigneur. Ils n'ont pas trop bronché les pauvres, persuadés qu'ils étaient des fautes multiples non avouées,indéfendables, de leur maître vacillant!
    Gérard doit s'inscrire d'urgence aux cours SIMON, il lui reste tant à apprendre pour convaincre les honnêtes gens!

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  2. le plus terrible, c'est que le rapport de la chambre régionale des comptes ne peut être instruit au dossier en cours devant le Conseil d'Etat; tout au plus peut-il servir de complément d'information.
    cimares

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  3. Je suis étonné pour ma part que l'on continue à polimiquer sur ce déficit. Le rapport de la Chambre Régionale des Comptes est clair, 12,7 millions d'euros et non 21 ni 33 millions d'euros.
    Le plan de redressement qui a été proposé hier au conseil municipal,va permettre d'assainir la situation de la ville en faisant une économie sur le fonctionnement de 4 millions d'euros par an pendant 3 ans et cela évitera une nouvelle augmentation des impôts.
    Je pense pour ma part que beaucoup critique sans écouter les choses qui vont permettre ce redressement, la plupart des opposants ont quitté la salle alors que la majorité municipale expliquait le plan de redressement et je trouve cela dommage.
    D'autre part, je ne suis pas d'accord avec Monsieur Bouquillon qui nous dit que notre ville va être la ville la plus endettée et la plus taxée de FRANCE. En FRANCE une ville est plus endettée qu'Hénin-Beaumont et la dette s'élève à 400 000 millions d'euros.
    Pour finir, en tant que socialiste, je ne vous comprends pas Monsieur Alain Alpern vous qui êtes aussi socialiste de ne pas croire en ce redressement. Et je suis étonné que Monsieur Duquenne et Monsieur Bouquilllon et Madame Coget anciens socialistes continuent cette guerre contre Gérard Dalongeville qui profite au Front National.

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  4. A anonyme 3
    C'est intéressant le brevet de socialisme que vous décernez au maire actuel d'Hénin Beaumont.
    Cela mériterait une petite analyse approfondie, non ?
    cimares

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  5. A anonymes : être socialiste ne dispense pas d'être intelligent... Voilà peut-être pourquoi M.Alpern ne croit pas aux mesures annoncées. Voilà aussi peut-être pourquoi C.Coget (socialiste furtivement...) et M.Bouquillon (n'a t'il pas été plutôt client d'un groupuscule satellite du PS ?)font de la politique hors du PS, aujourd'hui sclérosé mais laissons leurs chances à Martine et Catherine avant que de juger.
    D'ailleurs, doit-on faire de la politique partisane dans la gestion d'une commune ? Je ne le pense pas...

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  6. Nous payons encors le fait d avoir crus aux plans de redressement precedents

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  7. A Anonyme;

    Merci pour votre commentaire.

    J'ai quand même été au PS de 74 à 93, puis au MDc de 93 à 2003.

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