La journée s'annonçait sous d'excellents auspices, pour ce voyage éclair sur Paris: ciel bleu, température printanière, conditions de transport en train idéales...
A la gare du Nord, une dame en pleurs, m'attend, en bas de l'escalier pour accéder au métro, et entre 2 sanglots, me demande les 2 euros qui lui manquent pour payer sa chambre d'hôtel. Une béquille dans sa main droite, un sac de voyage dans la main gauche, je m'apitoie et me déleste de l'appoint demandé. Quelques minutes plus tard, revenant sur mes pas, je m'aperçois qu'elle aborde d'autres voyageurs, toujours larmoyante. Et c'est le soir, pour le retour, que je la retrouve, toujours en pleurs, implorant des personnes, et toujours avec la même supplique. Je n'ai malheureusement pas pu résister et lui fis remarquer qu'après douze heures de présence, elle devait avoir suffisamment amassé pour s'offrir une suite dans un palace...
Passant par la rue Saint-Antoine, en avance pour mon rendez-vous, je m'assieds à une terrasse de café, bondée, sous le soleil rayonnant. Après de longues minutes d'attente, mon café à 2,80€ (!) me fut servi, sans sucre et sans l'habituelle friandise. Lorsque je fis part au jeune serveur de mon étonnement sur l'absence des accompagnements pour un café de ce prix, plusieurs voisins de table, amusés, participèrent, joyeusement, à ce concert de remarques: le jeune homme nous raconta qu'il était temporairement à Paris et qu'il lui tardait de repartir vers sa Corse natale, tant les Parisiens l'insupportaient. Mais il nous fit remarquer que le prix exceptionnellement élevé du café était justifié, par l'emplacement et l'ensoleillement. Encore une fois, je ne pus m'empêcher de lui demander quel était le coût d'un café pris du côté de la terrasse à l'ombre...J'avais, bien entendu, en tête le prix de mon café à 1,30€, à Hénin...
Le repas du midi, pris avec 3 convives, réserva quelques nouvelles surprises: 2 garnitures de légumes arrivèrent froides, une viande trop cuite alors que commandée saignante, une autre garniture absente...Remarques courtoises, mais sans effet, 30 minutes plus tard! Recours à la responsable qui, rapidement, pris les choses en mains et nous annonça qu'elle nous offrait le café pour prix de notre compréhension et de notre patience. A la fin du repas, nous fîmes à peine remarquer que les cafés figuraient, quand même, sur la note...
Le trajet en métro vers la gare, pour le retour, me permit de me défouler, quand je fis remarquer à ma voisine qu'elle venait de perdre le sachet, qui emballait son petit pain qu'elle avait terminé de manger, sachet dont elle s'était furtivement débarrassée à nos pieds. Mon voisin d'en face et moi-même échangèrent un regard complice et amusé quand la pollueuse se confondit en excuses...
Rien ne pouvait gâcher cette merveilleuse journée, même pas les 2 heures de retard du train à l'arrivée...
Moralités:
- le soleil arrange bien les choses;
- l'humour peut servir à effacer les désagréments de la vie de tous les jours;
- la politique est présente à chaque instant; dans l'ordre des évènements de cette journée parisienne: la pauvreté (ou l'arnaque), la lutte contre la hausse des prix (ou l'action collective), la réduction de la TVA (qui ne changera rien, sauf la marge des restaurateurs), la pollution (ou la lutte de tous les instants), le transport collectif (ou ses défaillances);
- la vie en province est moins...fatigante!
Figurez vous que nous étions à la gare du nord mercredi matin dernier. Au moment où nous achetions notre ticket de metro nous avons eu droit à la même demande.Est-ce la même personne ? Tout comme une demi heure plus tard à la station de metro de la gare St Lazare où les quémendeuses se font très insistantes.
RépondreSupprimerPour déjeuner, nous avons pris soin d'aller du coté de la gare Montparnasse où l'on peut trouver une restauration convenable, mais à prix parisien...
C'était la même personne, probablement et elle était encore présente ce matin, m'a-t-on dit...
RépondreSupprimerVous aviez une belle ville de pouvoir voyager pendant que nous travaillons.
RépondreSupprimerMerci de nous faire partager vos tribulations que nous connaîtrons sans doute jamais ....
DLR1(Canal Historique) Says: Your comment is awaiting moderation.
RépondreSupprimer13 mars 2009 at 15:13
Toujours ce même langage sur ce que la France serait sans l’Europe… Je vous retourne la question que serait l’Europe sans la France ? Pour DLR, nous avons un programme, ce fameux plan B qu’on nous a refusé jusqu’ici. Je vous le livre ici succinctement et vous invite à consulter les liens que je vous mets ici afin d’approfondir vos connaissances concernant notre programme :
1/ Supprimer la commission européenne et réinstaurer une Europe confédérale
2/Créer des commissions thématiques où adhéreraient les Etats volontaires pour développer des programmes concernant l’intérêt général et le leurs.
3/Instituer un protectionnisme raissonée qui taxerait fortement les Etats qui ne respectent pas les règles que ce sont fixées les états en matière de protection de l’environnement, de protection sociale…
Pour plus détails consulter :
http://www.debout-la-republique.fr/
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/
http://dlr14eme_62.vip-blog.com/
Je ne saurai également vous encourager à lire les mémoires du Gal De Gaulle. Il était, sur l’Europe, d’une clairvoyance jamais atteinte depuis par nos chefs d’Etat.
Pour conclure je vous dirai que notre programme a tous pour réussir alors que le système européen fédéraliste, atlantiste et ultra - libéral que cautionne l’UMPS à démontré ses limites : un cuisant échec !
Le commentaire précédent correspond à un commentaire que j'ai fait parraître sur le blog du MJS et qui a été censuré. Cimarés, DLR, décidément le MJS ne souffre aucunes contestations !
RépondreSupprimerA Anonyme 2. En sa qualité de conseiller régional, investi par le peuple pour travailler les dossiers de sa région, j'estime que A.Alpern est dans son travail quotidien que de se rendre sur les lieux de ses missions. C'est une véritable tâche et non une espèce de loisir comme vous le laissez assez maladroitement entendre dans votre commentaire.
RépondreSupprimerQuant au fond de l'article,TOUJOURS AUSSI LISIBLE ET BIEN ECRIT. Pour être moi- même passé par plusieurs gares du nord au sud de la France la semaine dernière, je vous affirme avoir vécu les mêmes rencontres, se terminant parfois par des violences verbales en cas de refus d'obtempérer aux demandes....
Il nous reste à nous pencher sur les causes de ces attitudes , le remèdes apportés passeront forcément par un engagement solidaire de tous, par la mise en commun des bonnes intentions...sinon... ce sera l'explosion ou l'implosion avant la révolution prévue par... Ségolène.( A ce sujet elle oublie de dire comment elle la gèrerait...). Mais celà viendra puisqu'elle est debout-tendue.
A DLR1
RépondreSupprimerVoici un autre exemple de censure, non plus pour des raisons de critique d'une personne (ex de cimares et moi-même), mais pour des raisons de désaccord sur les idées: c'est pire bien sûr, si tant est qu'il y ait des degrés dans la censure.
J'ose encore espérer qu'il ne s'agit là que d'une erreur technique...
Sur le fond, je ne suis pas non plus d'accord , et j'y reviendrai bientôt...
Monsieur Alpern, au sujet de la querelle Briois/Wallart, qu'en pensez-vous?
RépondreSupprimerPS: désolé si cela n'a rien à voir avec le sujet
Et si Steeve Briois ou Marine le Pen faisaient un commentaire de fond sur votre blog, quelle serait votre réaction?
RépondreSupprimerSigné: justeunpropos
Au dernier Anonyme:
RépondreSupprimerJe laisse, mais je ne réponds pas.
Par contre, mais, comme pour tout autre auteur, si le propos est diffamatoire envers un tiers, et que ma responsabilité peut ainsi être engagée, je supprime et j'explique pourquoi.
A l'avant-dernier Anonyme
Le journaliste P Wallart avait donné le bonne information, mais anticipativement, pour la raison suivante:
Quand il y a des désignations de conseillers régionaux dans des organismes: durant une séance plénière, le Président prévient qu'elles sont affichées pendant une heure, et considérées comme entérinées si personne ne fait de remarques. Au bout d'une heure, souvent plus, d'ailleurs, le Président confirme les désignations (il est rare qu'il y ait des contestations).
Lors de la dernière séance, le Président a oublié de prévenir de l'affichage et rendu caduques les désignations, dont celles qui pourvoyaient au remplacement des 4 FN restants suite à la scission avec ceux qui suivent Carl Lang et qui eux peuvent former un groupe. S.Briois et ses 3 amis, étant considérés comme non-inscrits, et devaient laisser leur place.
Généralement quand il y a un oubli de la sorte, comme l'affichage se fait dans l'hémicycle, au vu de tous, il n'y a pas de réclamation, sauf cette fois-ci...Mais ce n'est que partie remise au 26/3, lors de la nouvelle séance plénière...Là, PW pourra reprendre son info!
Comme dirait Shakespeare:"Much Ado About Nothing" (Beaucoup de bruit pour rien, dans la traduction française)de la part de S.Briois...
Non au maire d'Arras ( MoDEM) qui accueille le pen dans sa ville!!
RépondreSupprimerSigné: Baillerou
A votre plume Alain Alpern. Cela nous manque.
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