Dans l'intimité de MLP...

Les moyens technologiques modernes me permettent, à présent, de saisir les instants de la vie personnelle des gens. Bien entendu, vous pouvez être tranquilles, je n'abuserai pas de ce pouvoir auprès de vous. Par contre, comme il vaut mieux être sur ses gardes avec ses ennemis (vous savez, la meilleure défense, c'est l'attaque...), je compte me servir de ce bijou technologique auprès de ceux que je considère comme mes ennemis. Et, bien entendu, je parle de M. Le Pen. Entre parenthèses, je n'écris ou ne prononce jamais son prénom, parce que d'une part, ce n'est pas son vrai prénom (elle falsifie son état-civil où elle est inscrite en tant que Marion), et, d'autre part, cela fait injure à celles qui portent ce joli prénom et à qui je réserve mon plaisir de le prononcer...

Donc, pour aujourd'hui, j'ai réussi à capter une conversation entre la "vice-tsarine" (de Poutine) et son compagnon, Louis Aliot, député européen comme elle (c'est pas beau ces petits séjours en amoureux à Bruxelles ?). Aliot est également conseiller municipal d'opposition dans sa ville, vice-président du FN, conseiller régional. Il mènera en décembre la liste FN dans la Région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénnées. 

La scène se passe à Perpignan, chez Loulou, dans son fief, pendant quelques jours de vacances, cet été. Voici quelques extraits de ce moment d'intimité :

MLP : on se boit une coupette pour trinquer pour ton anniversaire, mon Loulou ? Je sais, c'est le 4 septembre, mais on ne pourra pas fêter cela à cette date... Et puis, cela fait presque un an que l'on a quitté Montretout (AA : la maison familiale de JM Le Pen) et cela aussi cela se célèbre. Quand je pense que je suis partie à La Celle-Saint Cloud, parce que ma chatte a été dévorée par le compagnon de mon père (AA : il s'agit de la chatte bengalaise de MLP dévorée par le dauberman de JMLP...).

"Loulou" : Finalement ce fut une chance, ma minette, car c'était le moment où jamais, après toutes les conneries de ton père (AA : la "fournée", Pétain, le "détail"...).

MLP : tu vois Loulou, la nouvelle maison, Perpignan, Bruxelles, ça nous fait du bien pour notre couple. Mais depuis 6 ans que nous sommes ensemble, tu n'as pas voulu venir à Moscou voir Vladimir (AA : Poutine). 

"Loulou" : Ma Mimi, ce type-là, comme disent les jeunes, je ne peux pas le "kiffer" ! J'aime pas quand tu vas le voir...

MLP : mais tu es jaloux ! Que c'est mignon...

L. Aliot : mais non ! Jaloux de ce type-là qui mesure quinze centimètres de moins que toi ! Mais ça m'énerve que tu sois en admiration devant ce Poutine...

MLP : mais les Français adorent ce mec-là. Il représente pour eux la force tranquille : du Pétain et du de Gaulle en même temps... C'est cela cette dédiabolisation qu'on a mis en route. Ensemble, je te rappelle... D'ailleurs, je voudrais bien que l'on accélère encore le processus. 

LA : c'est-à-dire ?

"Mimi" : on n'a jamais capitalisé sur le fait que tu as eu Jean Foyer comme directeur du jury de ta thèse de doctorat en droit public. Un ancien ministre de la justice de de Gaulle, c'est pas rien, quand même ! (AA : j'ai un point commun avec Louis Aliot : j'ai eu Jean Foyer comme prof de droit commercial, en 1968 à Lille...).

"Loulou" : ce n'était qu'un directeur de jury...

MLP : mais si on ajoute à cela que Roland Dumas t'a introduit pour devenir avocat, on s'éloigne des relations sulfureuses de mon père. Toi, tu es fréquentable...

Aliot : oui, mais c'est de toi dont il s'agit. C'est toi qui sera présidente, ma bibiche...

"Bibiche" : certes, mais si mon compagnon a eu un grand-père paternel juif, une mère communiste, des parrains aussi prestigieux que Dumas et Foyer, les Français se diront que je ne peux pas être raciste, mon biquet...

"Biquet" : tu as raison, ma Mimi. Viens on va fêter tout ça, mon anniversaire, ton déménagement, ta dédiabolisation et tout ce que tu voudras... Allez, viens, on monte...

AA : évidemment, je cesse là le compte-rendu de tout ce qui a pu se dire dans la suite de la soirée... Vie privée oblige !