Les températures moyennes ont augmenté d' un peu moins de 0,70° en un siècle, dans le Nord-Pas-de-Calais, c'est à dire autant que pendant les milliers d'années précédentes. "Vu le développement continuel de nos activités industrielles et la diffusion du modèle de consommation occidental partout dans le monde (AA: responsable de l'augmentation des gaz à effet de serre et donc de l'élévation des températures) , le scénario le plus communément envisagé pour 2100 est celui où la concentration en CO2 aura doublé par rapport à l'ère pré-industrielle . La température de la Terre s'élevera alors de 3°C en moyenne d'ici à 2100, un scénario catastrophe " ( http://www.notre-planete.info).
Que devons-nous faire pour nous adapter à cette situation?
Mon propos, dans cette article, est de soulever certaines problématiques propres à notre région. Ce sont plus des éléments de débat que des solutions, et, bien sûr, c'est sur eux que doivent s'appuyer les décideurs locaux pour prendre les bonnes décisions, aujourd'hui pour demain.
Je ne prends pas en compte les décisions d'infrastructures (transports, bâtiments, industries), ni les politiques nationales (agriculture, pollutions...), même si je les évoque. Ce qu'il m'intéresse ici de pointer, ce sont les idées ou les interrogations sur lesquelles doivent réfléchir les hommes politiques de nos collectivités. Et mieux même: sur lesquelles nous devons tous nous pencher, tant le sujet est complexe, et que le bon sens de la vox populi est aussi important que celui des technocrates, des politiques et autres experts...
1- Comment faire prendre conscience aux citoyens de la nécessaire implication de tous et de la solidarité qui en découle?
Certains pensent que l'eau pourrait être une thématique porteuse. Dans notre région, nous aurons à faire face à 2 phénomènes, apparemment opposés: la rareté (moins de pluies), mais aussi la montée de la mer(le niveau aura augmenté en moyenne de 1 m en 2100) due à la dilatation de l'eau et à la fonte des glaciers.
La qualité de l'eau, sa quantité, son nécessaire partage, la préservation des zones humides sont autant de sujets sur lesquels les politiques locales devraient étroitement associer les populations.
Autre sujet mobilisateur: la disparition des chênes et des hêtres étant programmée chez nous, une réflexion (déjà entamée par le Conseil Régional) sur leur remplacement, puis sur leur implantation aurait une valeur pédagogique certaine.
2- Comment nous assurer un confort identique avec un mode de vie qui va nécessairement changer?
A titre d'exemple, toujours: quels services à apporter en contre-partie de la moindre utilisation de la voiture? Je mets de côté le débat sur la voiture électrique dont beaucoup pensent que c'est la panacée, et d'autres que ce n'est qu'une illusion (outre le fait que passer au tout électrique prendra au minimum 10 ans, et que le baril de pétrole n'attendra pas pour exploser son prix!).
Un cas pratique pour montrer l'importance du débat: comment ferons-nous pour nous rendre au centre commercial de Noyelles pour faire nos courses, quand le litre de carburant aura dépassé les 2€? A part la voiture pour ceux qui en auront toujours les moyens ou qui résident tout près, le bus n'est pas très pratique pour rapporter les courses, le vélo non plus (bien qu'avec une petite remorque...), quelle est la solution? On peut imaginer que ce soit les chalands qui viennent chez nous (commandes par Internet) ou du covoiturage, ou du transport collectif pris en charge par les commerçants, ou que tout simplement (!) ces commerces délocalisés reviennent en ville, etc, etc...
On voit bien que toutes ces hypothèses impliquent des changements de mode de vie, sans parler des décisions en matière d'urbanisme. On pourrait aller très loin sur le sujet: que faire si vous habitez loin d'un centre ville, alors que les commerces ont réintégré ces lieux? Allez-vous déménager?
3- Les décisions à prendre sont tellement importantes et engagent tellement notre avenir qu'il faut absolument y associer les citoyens. Mais la culture du débat est tellement étrangère à notre culture...Nous ne savons que nous harponner plutôt que de déboucher sur des consensus.
C'est cette culture qu'il faut travailler: il y a des méthodes qui ont fait leurs preuves (débats publics contradictoires, conférences de consensus, etc...). Je pense que les intercommunalités peuvent prendre cela en charge.
A suivre
On en découvre des choses sur Google...J'ai tapé votre nom et j'ai vu que loin dêtre quelqu'un de rangé et sérieux, vous êtes un sacré trublion: non seulement vous vous êtes amusé à faucher des OGM, mais vous avez arrêté des trains nucléaires! Pire encore, vous avez organisé un voyage, en son temps, pour arrêter la guerre en Bosnie!
RépondreSupprimerMais vous n'êtes qu'un terroriste, M. Alpern...
Franchement à votre âge, ce n'est pas sérieux...Comment voulez-vous être crédible auprès des Héninois?
Un ex-terroriste!
Vous savez à Béthune on connaissait le parcours du "terroriste" Alain Alpern et c'est pour cela que l'on l'aimait bien, parce qu'au moins, cela bougeait dans notre ville bien bourgeoise.
RépondreSupprimerEt encore vous ne savez pas tout.
Demandez lui qu'il vous raconte le procès en diffamation que Mellick lui avait intenté, parce que Alain avait dénoncé, en plein conseil municipal, ses malversations (AA fut débouté après une brillante plaidoierie de son avocat, Dupont-Moretti).
Ou encore son sit-in: à peine élu adjoint, il s'opposa à son maire, parce qu'une route devait passer sur un espace vert, en s'enchaînant avec des copains, dont j'étais...
Demandez lui le reste de ses exploits (sympathiques au demeurant, même si pas toujours légaux!)
A-t-il fait la même chose à Hénin ou s'est-il assagi?
Un Béthunois
l'anonyme de 15h36 ne mesure pas la portée des mots qu'il utilise
RépondreSupprimeren ce sens il n'est pas crédible
t etm
A un Béthunois
RépondreSupprimerNon il ne s'est pas assagi!
Il exècre les idées du FN et il le fait savoir
Il attaque le système PS et il a descendu Facon...qui le méritait
J'avoue que cela me plait: parce qu'au moins il dit ce qu'il pense...
Un Héninois
Le terrorisme est un construit social qui sert à légitimer un discours.
RépondreSupprimerA titre d'ex. les résistants étaient des terroristes pour l'occupant allemand.
les mots ont un sens en dehors de tout "construit social" c'est ce que l'on appelle la sémantique.
RépondreSupprimerdéfinition du terrorisme :
"Le terrorisme est l'emploi systématique de la violence (attentats, assassinats, enlèvements, ...) à des fins politiques, de telle sorte que leur retentissement psychologique – terreur et peur – dépasse largement le cercle des victimes directes pour frapper l'opinion publique concernée."
où sont la terreur ou la peur dans les actes passés et actuels d'alpern?
Pour Lewis Carrol, "les mots sont des domestiques et leurs significations correspondent aux ordres que je leur donne."
RépondreSupprimerIl faut savoir distinguer le sens de l'usage.
Oui, mais comment (re)découvrir le sens derrière l'usage?
RépondreSupprimer