Mediapart défend les lanceurs d'alerte
La persécution sans précédent des rares lanceurs d'alerte, qui n'ont écouté que leur conscience de citoyens face aux illégalités et aux crimes dont ils étaient témoins, est à elle seule l'aveu de la transgression politique commise : la vérité est si scandaleuse qu'il faut à tout prix faire taire ceux qui l'énoncent, les calomnier et les discréditer. De cet affrontement global entre nos droits individuels et une politique réduite à la police, prête à les sacrifier au nom d'un droit supérieur à la sécurité collective, Internet est désormais le premier champ de bataille.
Edwy Plenel
Directeur de la publication
19/8/13
Je suis l'agent révoqué du Département du Nord.
RépondreSupprimerJe suis révoqué sur de simples données brutes informatiques (sans date ni heure)issues d'un disque dur non identifié et de provenance incertaine.
On m'a donné obligation de faire la preuve de mon innocence tout en m'empêchant toute contre- enquête notamment par la police (demande formulée avec l'appui des syndicats refusée). Déjà devoir faire preuve de son innocence, cela relève plus de la procédure US que de la française où il faut en théorie que l'accusateur établisse un dossier sérieux.
Par ailleurs, une révocation par rapport au soi disant faits mis à charge que je n'ai pas commis (tracts satiriques), c'est fortement disproportionné selon la jurisprudence.
Pourtant, toute la justice administrative (tribunal administratif de Lille, cour administrative d'appel de Douai, Conseil d'Etat même) a suivi la démonstration du Département.
A croire que ce que dit l'avocat de Gérard Dalongeville relève de la réalité.
Et pourquoi je dis cela.
Parce que j'ai justement saisi Médiapart, Fabrice Arfi plus particulièrement, le journaliste qui a fait tomber Cahuzac, en vain.
Et pourquoi cette révocation.
Je n'ai pas donné les numéros de comptes secrets à l'étranger des deux Présidents du Conseil Général qui se sont succédés depuis 2011 (humour) mais j'ai seulement mis en exergue le harcèlement et l'abus de pouvoir hiérarchique de mon supérieur.
Je m'en suis plaint pendant 4 ans auprès de l'ensemble de la direction générale sans résultats.
Et il s'est plaint sur la base d'un dossier farfelu et là cela a été vite (on est même passé d'une suspension d'un mois à une révocation) malgré que le CHSCT avait reconnu ma situation depuis 4 mois.