mardi 10 septembre 2013

Guerre de succession à Lens...


Suite aux différentes déclarations reprises dans la Voix du Nord de ce mardi, la situation est plutôt confuse à Lens, en vue des municipales.
Le maire, Sylvain Robert, choisi par l'ancien maire, Guy Delcourt, pour lui succéder (il a pris ses fonctions le 16 juin dernier), vient de préciser qu'il n'était pas une marionnette. Ce qui signifie donc, a contrario, que certains pensent qu'il est manipulé par le député. On veut bien croire Sylvain Robert, mais il faudra qu'il donne des preuves de son autonomie. Le fait, pour S. Robert,  d'avoir été "adoubé" en quelque sorte, ne plaide pas en faveur de son indépendance, pour l'instant.  Comme à Liévin, l'ex-maire a conservé un bureau dans l'hôtel de ville (JPK a même conservé le sien, à Liévin !), et on peut se poser la question de la réalité du pouvoir des nouveaux "premiers magistrats". Au moins, Delelis quand il laissa la place, en 1998, à G. Delcourt, se dispensa-t-il de rester conseiller municipal pour ne pas jeter le trouble. Le choix de son successeur, le défunt maire l'avait d'ailleurs amèrement regretté...
Ces cooptations n'ont rien de très démocratiques et l'on est en droit de se poser des questions sur la liberté laissée aux militants et aux électeurs de choisir qui les représentera. En effet, 9 mois avant les élections, en intronisant son successeur pour le faire connaître, G. Delcourt a fait fi du choix des militants socialistes; d'autant plus que, l'an dernier, la section PS de Lens avait désavoué la candidate poussée par le maire et votait largement pour renouveler le mandat de son secrétaire de section. Or, il semble probable que lors de la désignation de leur tête de liste, le 10 octobre prochain, les militants lensois désignent Arnaud Sanchez, leur premier secrétaire. Rejetant ainsi le choix de G. Delcourt pour la fonction de maire, et l'arrivée en fanfare de S. Robert. Comme finalement c'est le "national" qui désigne la tête de liste, on ne voit pas comment il désavouerait les militants de base. G. Delcourt, dans ce cas, favorisera-t-il une liste dissidente ?
Quant aux électeurs qui avaient un maire, ils doivent penser qu'on tente de les flouer en leur indiquant ainsi un successeur pour lequel il leur est fortement recommandé de voter. Le retour de bâton pourrait être surprenant.

Reconnaissons que la démarche de G. Delcourt est bien curieuse. On avait pu penser, quand il démissionna de sa fonction de maire, il y a quelques mois, que c'était pour mieux se préparer à la succession de JP Kucheida dont on pouvait penser que ses ennuis judiciaires allaient le conduire à démissionner de la présidence de l'Agglo Lens-Liévin (CALL). Ce retrait n'a pas encore eu lieu (partie remise ?) et G. Delcourt semble ennuyé de ce contre-temps. Il annonce donc sa démission de la CALL et veut mettre en selle Sylvain Robert, dans un premier temps, comme 1er vice-président, puis comme président à partir de 2014. Que la ville de Lens estime devoir jouer les premiers rôles au sein de l'intercommunalité, on peut le comprendre, mais que la CALL soit l'enjeu de luttes personnelles entre 2 ex-maires laissent pantois.
Cette démarche alambiquée nous fait soupçonner que G. Delcourt a bien comme ambition de continuer à tirer les ficelles sur la scène politique locale. N'a-t-il pas déclaré : "je mourrai politique. Je me retire tranquillement et je ne me représenterai pas aux législatives de 2017. Traduisez : je resterai politique, mais pas député. Ce qui annonce déjà son intention de figurer sur la liste de S. Robert... Devinez dans quelle intention ? D'ailleurs, il annonce dans Marianne : "j'avais annoncé que je ne me représenterai plus à aucune élection, mais l'ambition d'Arnaud Sanchez est un danger suffisamment sérieux pour m'obliger à rempiler". Il faut dire que le jeune Arnaud (27 ans) n'y était pas allé par 4 chemins : "Le système Delcourt est un modèle de baronnie clientéliste condamné à Lièvin et à Hénin-Beaumont."

Et pourtant, G. Delcourt doit bien être au courant du sondage commandé par le PS, fin juin dernier, qui donnerait une liste menée par A. Sanchez, vainqueur dès le premier tour, ce qui ne serait pas le cas pour une liste conduite par le maire actuel sortant...

22 commentaires:

  1. Les propos d'Arnaud Sanchez peuvent laisser perplexe. Il est pour le moins curieux de comparer la situation de Lens à celle d'Hénin-Beaumont, ou alors, c'est méconnaître les dossiers. Lens est plutôt une ville bien gérée, sachant piloter de lourds dossiers sans hypothéquer l'avenir : le Louvre-Lens, Bollaert, le quartier de la gare de Lens, la Grande Résidence, le quartier Selliez, etc ... Hénin n'a rien piloter du tout. ... et depuis longtemps. L'enjeu, pour les prochaines années, est clair : Lens doit redevenir la capitale de la Gohelle et rayonner. Pour cela le futur maire doit piloter l'intercommunalité (enfin élargie au secteur d'Hénin-Beaumont) pour activer au maximum, en matière de développement économique et de renouveau urbain, le levier qu'est le musée du Louvre-Lens. L'occasion est exceptionnelle, unique. Les plats ne passent pas plusieurs fois nous rappelle souvent l'histoire. Alors, halte à ces querelles intestines inutiles. Il faut avant tout travailler autour d'une projet du type "le territoire de Lens 2025". Le reste n'est que jeu d'enfants au sein d'un bac à sable.

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  2. rien que pour le stationnement chez moi ya 4 voix en moins pour Delcourt et successions...

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  3. j'ai cru comprendre que le petit Arnaud ratisse au dela de son parti d'origine...ya les socialistes sectaires et les autres...suivez mon regard

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  4. le crois que l’élection de ce jeune ferai du bien a l'ensemble de l'ex bassin minier, qu'on dégage ceux qui nous rappel sans cesse le passé minier...on a besoin de renouvelement et vite...le cimetière des éléphants va s'agrandir...KU...DE...qui d'autres...

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  5. Michel DELEBARRE, champion du cumul des mandats ( L’express du 10/9/2013)
    Dans un pays comme la France, cumuler est un sport national. Mais cumuler 26 mandats et fonctions, comme le sénateur maire PS de Dunkerque (Nord), est une performance qui laisse pantois.
    le maire (PS) de la cité de Jean Bart est aussi président de la communauté urbaine de Dunkerque et sénateur du Nord. Comme cela lui laisse visiblement du temps libre, il préside une société HLM, une télévision, ainsi qu'une foultitude de syndicats mixtes spécialisés dans des joyeusetés aussi diverses que le développement économique, l'urbanisme, le port de plaisance ou les stations balnéaires. A ses heures perdues, il s'occupe également de l'assemblée des communautés urbaines de France tout en siégeant au conseil d'administration du conservatoire du littoral. Entre autres. Au total, ce surhomme concentre à lui seul 3 mandats et 23 fonctions!
    Selon son entourage, cela ne poserait aucun problème. "Il a une capacité de travail exceptionnelle, assure son directeur de cabinet, Hervé Alloy. Rendez-vous compte: il se lève tous les matins vers 5 heures, examine des dossiers chez lui avant d'arriver à la mairie vers 7h30. Il n'en repart que vers 20 heures et organise plusieurs dîners avec ses collaborateurs chaque semaine. Et pendant le week-end, il bosse encore, notamment le dimanche, où il vient signer des parapheurs!"
    Liste des fonctions ;
    Sénateur du Nord ,Maire de Dunkerque, Président de la communauté urbaine de Dunkerque Grand ,Président du conseil de surveillance du centre hospitalier de Dunkerque, Président du syndicat mixte pour le Scot de la région Flandre-Dunkerque, Président de l'Agur, agence d'urbanisme et de développement de la région Flandre-Dunkerque, Président de la Spad, société publique de l'agglomération dunkerquoise, Président du SMCO, syndicat mixte de la Côte d'Opale, Président de la S3D, société de développement du Dunkerquois, Président de la Société coopérative de production d'HLM le Cottage, Président de l'Association des communautés urbaines de France, Président de l'association Cités unies France, Président de TV Côte d'Opale, Président de la Mission opérationnelle transfrontalière (MOT), Administrateur d'Amorce, association des collectivités et professionnels dans le domaine des déchets, de l'énergie et des réseaux de chaleur ,Président de l'Association des Flandres pour l'éducation de la jeunesse et l'insertion socioprofessionnelle, Président de Dunkerque Promotion, Président d'Entreprendre ensemble, Président du Smaerd, syndicat mixte d'alimentation en eau de la région de Dunkerque, Président de Dunkerque Neptune, organisme gestionnaire des ports de plaisance, Président du syndicat inter- communal des Dunes de Flandres, Président du réseau d'élus nordistes Rafhael, Président du conseil de surveillance d'Oxalia, réunion de quatre bailleurs sociaux régionaux, Président de la conférence de territoire du littoral, Représentant des collectivités territoriales au conseil d'orientation et de surveillance de la Caisse d'épargne Nord...
    A méditer...

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    1. L'Express a oublié une fonction de MD ! Il est membre du comité des régions à Bruxelles, instition dont il fut un temps président (2006-2008 ?)
      Humour : il serait toujours conseiller régional aujourd'hui si la loi sur les cumuls ne l'avait obligé à démissionner en 2002 !

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    2. Une retraite de préfet hors classe sans jamais l'avoir été, c'est combien ? Sans doute a-t-il fait valider tout le temps où il a exercé comme salarié de la région naissante ?

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  6. Réponse de M. Delbarre sur son blog :

    "Le cumul, utile au Dunkerquois !

    Tout en me décernant le titre de «champion du cumul des mandats», le journal l’Express ne manque pas de rappeler les avantages que cette situation revêt pour le Dunkerquois et sa population.

    Loin d’une quelconque soif de pouvoir et encore plus de préoccupations financières (de toute façon très encadrées par le plafonnement de mes indemnités), je n’ai eu et n’ai encore de cesse d’investir des mandats et des fonctions qui servent au développement du Nord-Pas-de-Calais, de l’agglomération dunkerquoise et au bien être de ses habitants. Chacun reconnaît d’ailleurs que ma pratique du cumul s’accompagne d’un véritable travail collectif avec mes collaborateurs et surtout bien des élus locaux qui m’entourent.

    A titre d’exemple le plus récent, je me contenterai de dire que lorsque le président de la République et le gouvernement m’ont proposé, avec une certaine logique (en référence à mon expérience d’ancien ministre d’Etat chargé de la Ville) la présidence de l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine, l’idée que cette fonction pouvait être utile au Dunkerquois et à nombre de territoires que je connais, ne m’est pas apparue saugrenue.

    Notre pays s’est engagé, à plusieurs reprises, sur le chemin de la décentralisation (dont je suis un ardent défenseur) sans pour autant, sous quelque gouvernement que ce soit, jusqu’à présent, aboutir réellement sa démarche. Le cumul des mandats demeure une des conséquences de cette décentralisation non achevée, obligeant, pour le développement des territoires, comme celui du Dunkerquois, de pouvoir agir de manière cohérente et suivie aux différents niveaux d’influence et de décision qu’ils soient locaux, régionaux, nationaux et même européens."

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    1. C'est justement un des aspects détestables de ce cumul, aspect contraire aux règles fondamentales de la démocratie.
      Tous ces potentats qui abusent de leur pouvoirs dominants et qui,de ce fait, provoquent une cour d'obligés et de redevables.

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  7. Il faut savoir ce que l'on veut et ne pas renier ce que l'on dit !
    Il me semble que vous (AA) avez en d'autres circonstances taper sur le dos des cumulards et en particulier sur celui de Guy Delcourt. Aujourd'hui il a renoncé à sa charge de maire (le conseil municipal a désigné un successeur, Sylvain Robert), il renonce également à sa fonction de Vice président à la CALL et vous n'êtes toujours pas satisfait.
    En ce qui concerne la CALL, excusez du peu, la ville de lens est quand même la ville-centre de l'agglomération et il est normal qu'elle y soit représentée au niveau de son importance, comme Hénin d'ailleurs à la CAHC
    Sans trahir de secret d'Etat, Delelis passait le plus clair de son temps dans les bureaux de la mairie après septembre 98.

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    1. -France 3 NPDC :Non-Cumul des mandats : Guy Delcourt (Lens) refuse
      Martine Aubry demande aux parlementaires de démissionner de leurs mandats locaux. Le député-maire de Lens refuse.
      Mickaël GUIHO Publié le 30/08/2012 |
      C'est vrai que quelques mois plus tard, il démissionnait de son mandat de maire, mais personne n'est dupe de la raison...

      - J'ai dit dans mon texte : "Que la ville de Lens estime devoir jouer les premiers rôles au sein de l'intercommunalité, on peut le comprendre". Par ailleurs, une autre ville semble également revendiquer le rôle de ville-centre, non ?

      - quant à Delelis, je rappelle, une nouvelle fois, qu'il avait lâché son mandat d'élu municipal... et s'il "passait le plus clair de son temps dans les bureaux de la mairie après septembre 98", sans y avoir de bureau : je ne suis pas sûr que cela soit respectueux de sa mémoire...

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    2. Monsieur Alpern , c'est pas possible ,c'est une fixation , Monsieur Delcourt avait expliqué pourquoi il ne souhaitait pas démissionner immédiatement de ses mandats , le rencontrant occasionnellement , il nous tint le même raisonnement .Non cumul , oui mais si chaque élu dans ce pays soit soumis au même régime , et aussi , ne pas oublier que le PS risquerait alors de perdre beaucoup d'élus . Donc à ce jour le vrai débat se situe , pour moi ,à ce niveau .Je suis , moi , militant , pour ce non cumul et la limitation à deux mandats , mais en ce moment , le PS se tire multiples balles dans les pieds .Nous ne pouvons nous réjouir du fait que le prochain gouvernement profitera des sacrifices que le gouvernement nous impose, même si on peut un peu comprendre , un peu comme à Hénin , vous tirez sur la charrue Binaisse qui à quand même , reconnaissons le , rétabli en parti les finances , tout est trés loin d'être parfait , mais , qui profitera de cela , le FN ; Aujourd'hui , nous nous devons d'être pragmatique , c'est juste mon avis .Concernant les mandats , un problème qui ne sera jamais résolu et c'est dommage , un ou une salarié(e) du privé , s'absentant pour élection et représentativité , battue lors du mandat suivant ne retrouvera jamais son emploi

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    3. - chacun a toujours une bonne excuse pour ne pas appliquer le non-cumul de mandats; cela fait des années que cela dure. Voyez le maire de Béthune qui avait signé la charte d'Anticor sur le non-cumul et qui se fait élire dans la foulée député. Les raisons invoquées sont délirantes...
      - A HB, j'ai déjà expliqué à moultes reprises que la majorité actuelle n'est pas à l'origine du rétablissement financier. Le seul mérite qu'on peut, à la rigueur, lui accorder, c'est d'avoir continué à appliquer les mesures prises par la précédente majorité, sur ordre (injonction) du Préfet. Mais l'absence de projet et les affaires que l'on commence à découvrir annulent ce peu de crédit.
      - il faut un statut de l'élu pour résoudre le cas que vous exposez. J'en ferai un texte bientôt. Des garanties (et des devoirs)...

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  8. On aurait pu croire,un temps, que Delcourt avait le courage de l'originalité dans le clan du PS 62.
    On aurait pu seulement... parce qu'il a fallu tres vite constater que l'intérêt du clan politique l'emportait largement sur la mission du Politique.
    On ne dira jamais suffisamment combien les intérêts du groupe l'emportent sur la mission dudit groupe.
    C'est d'ailleurs très inquiétant pour le renouvellement parce qu'il suffit d'observer combien le groupe est conservateur et peut devenir clanique, puis maffieux,s'opposant à toute nouveauté qui le met en danger.
    Le groupe devient alors conservateur, puis réactionnaire.. et ne se reproduit qu'entre ceux qui partagent inconsciemment ce principe aveugle de l'obéissance au chef.
    Après tout, la maffia ne fonctionne pas autrement... sauf que la maffia tue avec des armes... Le clan procède autrement: il élimine financièrement par la haute main qu'il a sur les offres de travail et sur l'absence de contrôle sur ses
    actions, qui, dans le temps, deviennent malfaisantes .

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  9. Dans vdn aujourd'hui, un candidat UMP à oignies ?
    Alors peut etre PS, PC,UMP et ...FN ? manque les verts !

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  10. Municipales héninoises : les grandes manœuvres
    PUBLIÉ LE 10/09/2013
    Par La Voix du Nord


    La première certitude c’est que les choses ne se sont guère arrangées pendant l’été entre Eugène Binaisse et ses ex-amis rassemblés autour de la bannière Citoyenneté et environnement. Le noyau du groupe majoritaire et l’équipe Bouquillon ont sciemment vécu l’événement chacun de leur côté et ne semblent guère prêts (tout au moins actuellement) à une grande réconciliation. Trop de cadavres à évacuer dans le placard !
    Autour d’Eugène Binaisse, même si PCF et Verts avaient leur propre stand, on sent la stratégie d’union désormais bien mûrie. Et certains électrons libres ont pris place dans cette dynamique, comme Christine Coget, apparemment radieuse dans cette perspective. Du côté des listes citoyennes éventuelles, on en reste au stade du frémissement. Un enseignant héninois croisé ce dimanche expliquait ne pas désespérer en une initiative en dehors des clous politiques, même si apparemment le bébé semble mal se présenter. Autre « trublionne » éventuelle que Claire Boutillier, ex-pilier du Nouvel Élan, qui, bien qu’aujourd’hui très courtisée, a toujours dans un coin de la tête l’idée de mener une liste citoyenne avec certains amis ayant, comme elle, quitté avec fracas le navire ferrariste.
    Un Pierre Ferrari qui a renouvelé à 100 % son équipe militante mais semble toujours pétri des mêmes certitudes. D’ailleurs, sur son stand on a pu se rendre compte que le collectif du Nouvel Élan disparaissait de plus en plus au profit de sa tête de liste. Seul élément inamovible, l’incontournable costard-cravate. Enfin, à droite, si rien n’est encore officiel, on semble se profiler vers une liste commune UMP/UDI/personnalités locales, dont semblerait-il, Jean-Marc Legrand. Et Gérard Dalongeville me direz-vous ? Si ce dimanche il s’est fait discret, il n’en est pas moins allé manger une frite à la terrasse du Coq lillois. Avec certains colistiers(ères) ? Allez savoir…

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  11. legrand a deja eu sa capote en 2001 en faisant moins de 10 pourcent au premier tour dc pour avoir une place se jeta ds les bras de gégé

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    1. Ne doutons pas que cette fois-ci il se jettera encore une fois dans les bras de celui qui lui demandera , pour avoir un poste .

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  12. Quelle honte, quelle mépris pour les Héninois(es) et Beaumontois(es) que d'être colistier(e) sur la liste de Dalongeville, que dire de celui ou celle qui donnera son bulletin pour cet homme sans foi ni loi .

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  13. vous écrivez : "Cette démarche alambiquée nous fait soupçonner que G. Delcourt a bien comme ambition de continuer à tirer les ficelles sur la scène politique locale. N'a-t-il pas déclaré : "je mourrai politique. Je me retire tranquillement et je ne me représenterai pas aux législatives de 2017." l'ambition de Guy Delcourt ? Etre adjoint conviendra peu à sa grandeur, Ce serait plutôt la présidence de région qui l'intéresse. Il y a longtemps qu'il brosse percheron dans le sens du poil à ce sujet, et ce fut le même scénario avec Delelis. Je m'étonne que vous n'y ayez pas pensé.

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  14. c'est lhistoire d'une entourloupette :
    "Je veux et j'exige que Sylvain Robert me succède à la call " avait dit Guy Delcourt. Ainsi fut dit, ainsi fut fait. Facile avec 35 votants ...
    Il nous avait déjà fait le coup pour son remplacement à la mairie grâce à un vote du conseil municipal (31 voix sur 39) acquis à sa cause. Quel heureux hasard ! Juste quelques mois avant les élections municipales. C'est ainsi, on choisit son successeur désormais.
    Avis à tous les maires de France !!! Voici le mode d'emploi pour choisir votre protégé et contrer toute velleïté
    La démocratie ? les élections, vous disiez ? Tout ceci ressemble à un fort joli jeu de jambe. Et Robert qui suit…
    Tandis que Delcourt s'est gardé une place de conseiller municipal. L'ex-maire n'est pas totalement parti.

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