L'avenir de la région Nord-Pas-de-Calais

L'article ci-dessous a été publié par un journal humoristique du Midi. Je l'ai complété pour le "nordiser".  A nous de nous montrer à la hauteur en publiant "La Vie du Nord" en référence à... (à vous de deviner !)

 

La région Midi-Pyrénées va fusionner avec Nord-Pas-de-Calais

La dèche du midi : http://ladechedumidi.com/2014/04/10/la-region-midi-pyrenees-va-fusionner-avec-nord-pas-de-calais/

Martin Malvy, président socialiste de la région Midi-Pyrénées, va présenter dans les jours qui viennent à l’assemblée régionale un projet de fusion avec la région non-voisine du Nord-Pas-de-Calais. On se souvient que lors de son discours de politique générale, le Premier Ministre Manuel Valls avait créé la surprise en annonçant qu’il souhaitait rapidement diviser par deux le nombre de régions françaises. Les élus étaient alors encouragés à trouver par eux-mêmes les alliances et les fusions. Sinon, panpan cucul, c’est l’État qui imposera son choix.

Martin Malvy a entendu cet appel et selon nos informations absolument pas vérifiées, il a trouvé un accord avec la région Nord-Pas-de-Calais. En effet, la possibilité d’une fusion avec l’Aquitaine a été rapidement abandonnée : les Bordelais sont trop hautains et les Basques trop bondissants ! Quant aux Landais… Idem avec Languedoc-Roussillon : trop de retraités et trop d’électeurs du Front national, qui sont souvent les mêmes ! Le Limousin ? Trop petit, trop de vieux et trop de petits vieux !

Il ne restait alors au Président Malvy qu’une solution : fusionner avec une région qui ne partage pas de frontières avec Midi-Pyrénées ! Car enfin, à prendre Manuel Valls au mot, jamais le premier ministre n’a précisé que les régions qui fusionnent devaient obligatoirement être voisines !

Avec le Nord-Pas de Calais, la fusion a pas mal d’avantages : avec ses 4 millions d’habitants (AA : 3 millions en MP), il compte plus de 300 habitants au kilomètre carré contre 64 en Midi-Pyrénées. On peut donc envisager que la moitié des habitants de NPC pourrait à terme venir s’installer en Midi-Pyrénées pour repeupler les campagnes du Gers ou de l’Ariège.  On imagine aisément aussi un mélange d’accent, "Boudu con" dans la bouche d’un Ch’ti ça peut être sympa ! Martine Aubry serait naturellement simultanément candidate aux municipales à Lille ET à Toulouse en 2020. Des grands chefs travaillent aussi à une variante du cassoulet où le haricot serait remplacé par des frites !

Et puis surtout Midi-Pyrénées aurait enfin un accès à la mer qui lui manque tant. Reste à convaincre les bobos toulousains de choisir de passer leurs week-ends de printemps à Berck-Plage plutôt qu’à Cadaquès !

AA : interrogé, le Président Percheron trouve dans cette fusion d'autres avantages :

- le Racing-club de Lens pourrait trouver un partenaire plus accommodant que Valenciennes et Lille, pour jouer ses matchs pendant les travaux du stade Bollaert-Delelis : le FC Toulouse et son stadium;

- des échanges économiques semblent prometteurs entre Condom (Gers), mondialement célèbre pour ses préservatifs (en anglais, "capote anglaise" se dit "condom") et Cambrai connue pour ses "bêtises";

- un jumelage entre Castres et Lille serait très symbolique. Dans la première est né Jean Jaurès et dans la seconde Charles de Gaulle...

- Michel Delebarre en panne de mandat depuis sa cuisante défaite à Dunkerque pourrait facilement trouver dans le Gers, le Tarn, l'Ariège, le Lot, le Tarn et Garonne, la Haute-Garonne, les Hautes-Pyrénées et l'Aveyron, des collectivités dans lesquelles il pourrait continuer à assouvir sa soif de mandats;
-  et pourquoi pas exporter nos carnavals en Midi-Pyrénées et importer le rugby de haut niveau chez nous ?

Dany Boum