- Le premier tour
des élections municipales, dimanche 5 juin, dans 1 342 communes – dont Rome,
Milan, Turin et Naples – a résonné comme un signal d’alarme pour le Parti
démocrate (PD, centre gauche) dirigé par le premier ministre, Matteo Renzi,
selon les résultats toujours provisoires disponibles lundi 6 juin. En revanche,
le Mouvement 5 étoiles (Movimento
5 Stelle ou Cinque Stelle
– M5S), créé par Beppe Grillo, qui place sa candidate à Rome, Virginia Raggi,
largement en tête (35,6 %) des suffrages, pouvait déjà se projeter vers une
victoire à l’issue du second tour qui aura lieu le 19 juin. Il en va de
même pour l’indépendant Luigi de Magistris, le maire sortant de Naples, très
critique envers le gouvernement qui, avec 42,1 % des voix, paraît assuré de
conserver son fauteuil (Le Monde)
La candidate
anti-partis en tête à Rome : tiens, tiens...
- «Ne nous quittez pas»: à deux
semaines du référendum prévu
outre-Manche, le 23 juin, sur le maintien dans l'UE, les Européens se
montrent clairement favorables à ce que les Britanniques demeurent au sein du
«club» des Vingt-Huit (sondage réalisé par TNS durant la deuxième quinzaine de
mai dans neuf pays de l'UE (auprès d'un échantillon d'environ 1000 personnes de
18 ans et plus). Le Figaro. Par contre, à Bruxelles, on prépare déjà le divorce
:
Que faudra-t-il concrètement séparer, ou partager ? Des
centaines, des milliers de législations communes. Les règlements de l’UE,
d’application immédiate dans les pays membres, vont être annulés au
Royaume-Uni, qui devra les remplacer par d’autres textes, nationaux, pour
éviter les vides juridiques. Les 28 devront aussi négocier les modalités de la
fin de la participation des Britanniques au budget de l’UE, le partage des
propriétés communes (les bâtiments du Conseil, de la Commission, à Bruxelles et
ailleurs).
Des milliers de détails devront être réglés, surtout par
Londres : combler le manque à gagner pour les agriculteurs britanniques,
les laboratoires de recherche, etc., une fois l’argent de l’UE tari, se
doter d’agences de régulation nationales, le pays n’étant plus soumis aux
décisions de la trentaine d’agences exécutives agissant au nom de la Commission
(l’autorité européenne de sécurité des aliments, etc.).
Les négociations entre Bruxelles et Londres prendront des
années, quatre à six ans au moins, et mobiliseront des dizaines, voire des
centaines de spécialistes, surtout à Londres. S’il veut encore bénéficier des
dizaines d’accords signés entre l’UE et des Etats d’Asie, d’Amérique latine ou
d’Afrique (baisse des droits de douane, coopérations judiciaires, etc.), le
Royaume-Uni devra également les renégocier, en bilatéral. (Le Monde)
- En Allemagne, de nombreux réfugiés musulmans se
convertissent au protestantisme. Malgré la sincérité de ces conversions
(quelques centaines ?), un soupçon plane sur ces convertis. Ne se
feraient-ils pas baptiser uniquement pour rendre leur retour dans leur pays
dangereux, et ainsi contraindre l’Allemagne à leur accorder un titre de
séjour ? Pour éviter un tel phénomène, l’Eglise catholique allemande
affirme qu’un baptême demande « un
an de préparation ». De son côté, le ministère de l’intérieur
répète que les conversions ne garantissent pas l’obtention du droit d’asile. (Le
Monde)
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