Concernant l'article suivant de l'Express, viennent à l'esprit quelques questions, concernant HB :
- la recherche de 7 personnes pour la mairie d'HB. Le coût de la seule publicité serait de 20 000 euros. A part pour le DGS, n'avons-nous pas quelques personnes au placard qui pourraient occuper ces postes ? Faut-il augmenter encore les frais de fonctionnement dont le FN, pendant la campagne, fustigeait l'importance ? C'est vrai que ce n'était que des promesses...
- que va faire la mairie si elle ne trouve pas de fonctionnaires souhaitant venir à HB. Embaucher des contractuels, proches du parti ?
- quid du risque (ou de la volonté) de voir un directeur de cabinet prendre la main sur l'administration, comme à Fréjus ?
On le sent bien, les villes FN ont du mal à réfréner leurs tentations, mais petit à petit (cela ne fait que quelques jours qu'ils sont au pouvoir), le naturel, bien que réprimé, revient au galop...
NB : On notera le nom du journaliste... Humour ?
Le Front national mène-t-il une chasse aux sorcières?
L'Express
Dans les villes qu'il a conquises, le FN adopte une stratégie administrative pour l'heure prudente, par peur de faire fuir les cadres dont il a besoin. Mais il étoffe les cabinets politiques sur fond de premières tensions. Enquête.
Le FN s'en défend becs et ongles. Dans le détail, en effet,
seuls les départs du DGS et du chef de la communication sont liés à des
raisons politiques. Les autres correspondent à des retraites, des postes
vacants depuis longtemps ou des mutations professionnelles prévues
avant l'élection. "Nous passons des annonces car il y a des procédures à
respecter, notamment deux mois de publicité légale pour les postes à
pourvoir mais nous avons déjà des pistes", précise Bruno Bilde, le
nouvel adjoint au maire en charge de la communication et des affaires
générales. Le FN aurait déjà reçu de nombreux CV, dont "au moins 35"
pour le poste de chef de la police. "Nous ne leur demanderons pas
d'avoir leur carte au FN. Un profil neutre, ça nous va. Bien sûr, il ne
faut pas qu'ils nous soient hostiles", précise Bruno Bilde. A
l'exception du service hautement stratégique de la communication où même
le photographe devra avoir "un profil politique, on ne va pas se cacher
derrière notre petit doigt". Pour l'heure, l'arrivée du FN ne semble
pas faire fuir les fonctionnaires. Seuls trois - dont deux secrétaires
du cabinet du maire - ont demandé à être recasés au service des sports
pour ne pas avoir à travailler directement avec le nouveau maître
d'Hénin-Beaumont Steeve Briois. Lui et son équipe "sont gentils et
mignons, plaisante René Gobert, le secrétaire général de la CGT de la
Ville. Il faut attendre deux-trois mois pour voir ce qu'ils font."
Des DGS qui assurent la transition
Cette approche prudente du FN, dont la présidente a promis qu'il n'y aurait pas de "chasse aux sorcières",
se confirme dans l'ensemble des villes conquises et sur lesquelles
L'Express a enquêté. Si les postes de cabinets sont remplacés - ce qui
est leur fonctionnement normal - peu de cadres partent. Dans beaucoup de
communes, le refrain des maires est le même: "on attend de voir, on
réévaluera dans quelques mois", notamment en ce qui concerne les
responsables de la communication. Même les DGS, dont le statut
particulier prévoit qu'ils sont liés à un exécutif mais qu'ils peuvent
rester six mois après un changement de municipalité, assurent, à
l'exception d'Hénin-Beaumont, la transition. Dans certains cas, ils vont
même jusqu'à accepter de poursuivre leur travail sous la houlette des
maires frontistes. "Je vous confirme, je reste. J'attends de voir ce
qu'il se passe. Je suis prudente mais je n'ai pas d'opposition de
principe", confie à L'Express l'une d'entre elles, sous le sceau de
l'anonymat. Sa collègue, à Cogolin (Var),
hésite. "Au début, je voulais partir. Par peur et par loyauté vis-à-vis
de l'ancienne municipalité. Mais maintenant, je ne sais plus. C'est
difficile d'abandonner les équipes et le travail accompli", avoue
Laurence Frison. Elle a aussi en tête qu'à 50 ans, sa "carrière n'est
pas finie" et que l'étiquette FN risque de lui coller longuement à la
peau. Le nouveau maire FN, Marc-Etienne Lansade, fait tout pour la
retenir. "Elle est charmante et compétente. Son travail est excellent et
elle connaît bien le personnel", fait-il valoir.
Si les maires FN mettent autant de coeur à retenir les DGS,
c'est aussi parce qu'ils peuvent difficilement s'en passer. "L'UMP et le
PS ont des réseaux, pas le FN", confie un bon connaisseur de la
fonction publique territoriale. "C'est un petit milieu et je peux vous
assurer que le FN a du mal à trouver les bons profils", confirme à
L'Express un autre DGS qui assure l'intérim mais a refusé de garder son
poste, malgré l'insistance du nouveau maire FN. "Il m'a demandé de
rester six ans mais mes valeurs ne me permettent pas d'envisager une
collaboration", poursuit cet homme selon lequel beaucoup de ses
collègues se retrouvent "dans une profonde incertitude morale". "Moi, je
vais prendre n'importe quel poste pour sortir de la ville. Mais
psychologiquement, c'est très dur..."
Le FN crée des cabinets autour du maire
Autre
embarras des DGS: leur réelle marge de manoeuvre dans une ville où le
nouvel édile s'est fait élire sur une promesse de changement radical. A Hayange (Moselle),
le maire Fabien Engelmann est limpide: "d'un commun accord, je vais
travailler avec le DGS. Nous avons eu une bonne discussion. Mais de
toute façon, ce sont nous, les nouveaux chefs et il est là pour
appliquer nos consignes". Pour se décider à rester ou pas, Laurence
Frison, à Cogolin, à demandé au nouveau maire des garanties pour garder
son "autorité sur les services". "Je veux qu'on soit bien clair sur les
missions de chacun." Une référence au nouveau poste de directeur de
cabinet que le maire frontiste veut créer. Marc-Etienne Lansade s'est
déjà rendu à Paris pour rencontrer des candidats. "Je cherche un profil
Sciences-Po mais je ne vais pas prendre un trotskyste", détaille-t-il,
au sujet de ce poste très politique.
La création de cabinets dans des petites villes du Sud qui en
étaient jusqu'alors dépourvues n'est pas l'apanage de Cogolin, 11.000
habitants. C'est aussi le cas du Pontet (Vaucluse) et du Luc (Var).
Au Pontet, le maire FN Joris Hébrard assure ainsi vouloir être "bien
entouré pour gérer sa communication". La personne qui en avait la charge
jusqu'alors "n'aura plus que l'institutionnel". Des créations de postes
qui permettent de recycler les candidats frontistes battus aux
municipales. A Fréjus (Var), c'est Philippe Lottiaux, ex-candidat à Avignon, qui débarque dans les valises de David Rachline. A Beaucaire (Gard),
c'est Yoann Gillet, qui avait porté les couleurs du FN à Nîmes, qui
prend le poste. Au Luc, c'est Damien Guttierez, qui avait mené la
bataille à la Seyne-sur-Mer, qui dirigera le cabinet. "Les maires FN ont
commencé soft mais le politique va prendre le dessus sur
l'administratif. Des cellules bis se constituent dans les mairies",
s'inquiète le DGS d'une ville FN.
Premières frictions
"Avoir
un cabinet qui double l'administration, c'est soit une mauvaise
compréhension de la collectivité soit la volonté d'exercer un contrôle
plus politique ", analyse Stéphane Pintre, président national du
syndicat national des directeurs généraux des collectivités
territoriales (SNDG) pour qui cette méthode n'est pas l'apanage du Front
national. "C'est une vieille technique de la politique", assume un
cadre du FN à L'Express. Et de confirmer que Philippe Lottiaux, le
flambant neuf directeur de cabinet de Fréjus et ancien directeur des
services de Patrick Balkany à Levallois-Perret, "a vocation" à prendre
le poste de DGS. Mais le temps presse et il n'est pas question
d'attendre le départ de l'actuel. "Il y a plusieurs moyens de mener une
chasse aux sorcières, sourcille Michèle Kauffer, secrétaire de l'union
fédérale des ingénieurs, cadres et techniciens de la fédération des
services publics de la CGT. L'organisation des services peut être revue,
des personnes peuvent être mises au placard. Nous invitons les cadres
de la fonction publique territoriale, et prioritairement dans les villes
FN, à ne pas rester isolés s'ils se retrouvent dans une situation de
pression ou de mobilité forcée."
Pour l'heure, seul un cas a été signalé. A Béziers (Hérault), le patron de la police municipale, Gilbert Bertrand, a été démis de ses fonctions par le nouveau maire (Rassemblement Bleu Marine, RBM), Robert Ménard.
Il lui a été proposé de représenter la Ville au conseil intercommunal
de sécurité et de prévention de la délinquance. Une mutation, présentée
comme une "promotion", qui est clairement une mise au placard. "Il
incarne une politique sur la sécurité qui est à l'opposé de celle que je
veux mettre en oeuvre", assume dans Midi Libre Robert Ménard.
Autres
premières fritures sur la ligne administrative à Hayange où le nouveau
maire n'a pas du tout apprécié que des tracts de la CGT anti-FN
circulent à la mairie. "Je serai intransigeant avec le devoir de réserve
des fonctionnaires", met en garde Fabien Engelmann qui diffusera une
note de service en ce sens. Il promet aussi "d'avoir à l'oeil" deux ou
trois fonctionaires, "proches du PS" et qui auraient dit qu'ils
comptaient partir. "On attend toujours", ironise le maire. "Il ne
connaît rien à la liberté syndicale, il est pourtant un ancien
cégétiste", s'étrangle Baptiste Talbot, le secrétaire général de la CGT
Services publics. Le correspond local du syndicat assure que si elle
n'est pas conforme, la note de service sera contestée "devant l'autorité
puis, s'il le faut, au tribunal administratif". "Vous voyez, nous avons
de bonnes raisons de nous inquiéter", conclut Baptiste Talbot.
Bah. Nul n'est irremplaçable. Sinon, le fait que le DGSS d'Hénin soit le seul à ne pas assurer la transition montre bien le niveau.
RépondreSupprimerpour info heure syndicale au collège jean-macé, a été évoqué l'arrivée au conseil d'administration de l'établissement d'un élu frontiste. La distribution des papiers de la mairie en direction des élèves ne sera plus effectuée comme auparavant (ce n'est pas dans nos fonctions personne ne nous le reprochera ), la participation de nos élèves aux actions de la mairie ne sera plus assurée par l'encadrement des professeurs...mises à part celles concernant des activités culturelles à l'escapade au coup par coup. De plus un projet de grande ampleur concernant les discriminations sera soumis au conseil afin qu'il soit inscrit dans le projet d'établissement. Ces actions ont été votées à l' unanimité par l'ensemble de la communauté éducative. Ce projet aurait pour objectif d'amener nos élèves à accepter les différences en n'occultant pas notre histoire...dans 6 ans nos élèves voteront et nous aimerions qu'ils deviennent des citoyens non haineux.
RépondreSupprimerVous avez tord en changeant vos habitudes. Face à l'ennemi il faut rester soi même.
Supprimerjustement il est bon de rester soi même...nos habitudes sont celles des valeurs de la république...on est dans la cohérence.
Supprimerhttp://www.lemonde.fr/politique/article/2014/04/15/le-microparti-de-marine-le-pen-vise-par-une-information-judiciaire_4402010_823448.html
RépondreSupprimerhttp://owni.fr/2011/11/25/marine-le-pen-microparti-front-national/
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimerConcernant BV, je n'ai pu vérifier n'étant pas "ami" avec. Je veux bien vous croire, mais... Vous pouvez m'adresser cela, en copié-collé, par mail...
SupprimerMartine Aubry est à la fois maire et présidente de la Communauté urbaine : 8 634 euros
RépondreSupprimerDepuis 2001, Martine Aubry est maire de Lille. Selon le magazine Capital de mai 2009, elle perçoit 6 801 euros brut par mois. A cela, il faut ajouter ses revenus de présidente de la Communauté urbaine de Lille, fonction qu'elle occupe depuis avril 2008, soit 1 833 euros brut par mois.
Au total, Martine Aubry cumule donc 8 634 euros de revenu brut par mois. Paradoxalement, alors qu'elle ne cumule que deux mandats locaux, Martine Aubry dépasse le plafond maximal des indemnités cumulées.
Aubry dépasse le plafond et renonce à reverser le surplus de 469 euros à un autre élu
La loi d'avril 2000, votée sous Lionel Jospin, prévoit de limiter le cumul des mandats, notamment en plafonnant le montant des indemnités cumulées à 8 165 euros. Si le montant des indemnités dépasse ce plafond, l'élu a le choix : renoncer au reste de ses indemnités, ou les donner à d'autres élus. C'est le principe dit de "l'écrêtement", les élus peuvent se transmettre les indemnités. Souvent, cette transmission se fait entre proches, conjoints ou membres de la même famille. Selon le magazine Capital, Martine Aubry a renoncé au surplus et ne l'a pas transmis à un autre élu.
http://www.politique.net/img/salaire-aubry.jpg
http://www.lexpress.fr/actualite/municipales-a-lille-martine-aubry-prepare-ses-arrieres_1321572.html
Les Jeunes Socialistes (MJS) lancent cette semaine une grande campagne de porte-à-porte auprès des étudiants de toute la France, en vue des élections européennes du 25 mai, avec l’objectif de frapper à 100.000 portes, ont-ils annoncé aujourd’hui dans un communiqué.
RépondreSupprimerhttp://i.imgur.com/XEGMqOF.jpg
Sympa de passer chez une enseignante en arrêt maladie , c'est avec un plaisir non dissimulé qu'elle ouvrira , la gourmandise est un mauvais défaut elle adore les jeunots...oups les pruneaux !!!
etant a la recherche d un emploi cela ne me derange pas d aller en mairie en demander un meme si c est un maire du fn . Il faudrai peut etre arreter les conneries et essayer que la ville retrouve son essor c est sur qu avec des gens tres sectaires et fermes ça ne va pas faire avancer les choses (les etablissements scolaire ,les employes de mairie syndicalistes,tetes de liste de l opposition mettez vous au travail au lieu de contester ou de vous mettre en arret maladie
RépondreSupprimerUne si tu comptes avoir du boulot par une mairie du FN...soit bien blanc de peau...et va demander tu ne seras pas déçu...la mairie ne peut plus embaucher et ce n"est pas eux qui vont attiré les entreprises. être intelligent ce n'est pas être sectaire.
SupprimerS'enfermer à ce point, c'est être sectaire !
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