Conseil municipal d'Hénin-Beaumont

Je n'étais pas présent au conseil municipal d'Hénin-Beaumont d'hier matin, vendredi 15 juillet, commencé à 9h (!). Peu d'informations pour l'instant... mais dès que certaines seront diffusées, j'en ferai part... L'ambiance ne devait pas être terrible, et pas uniquement parce que l'on se remettait des événements de la nuit (attentat de Nice). La Voix du Nord, habituellement assez discret sur les dérives des séances, s'est pourtant fendue d'une remarque qui en dit long sur ce qu'il devait en être : "Je ne sais pas si ces deux heures de conseil auront été dignes mais, même si quelques vifs et parfois vains règlements de comptes et tout un lot d’obsessions et antiennes habituelles l’auront émaillé, la séance aura été plus concise et maîtrisée qu’habituellement." C'est tout dire, malgré la réserve du journaliste !

J'ai repris, ci-dessous, l'article de la VDN sur ce qui avait été déjà annoncé (http://alpernalain.blogspot.fr/2016/07/cela-se-passe-comme-cela-henin-beaumont.html), à savoir que le maire portait plainte contre le responsable CGT des territoriaux, René Gobert. J'y ai ajouté quelques commentaires, dans le texte : 

 "Steeve Briois et Bruno Bilde ont demandé en conseil une protection fonctionnelle (prise en charge de leurs frais de justice). Elle fait suite à leur plainte au pénal contre le secrétaire général de la CGT Territoriaux d’Hénin-Beaumont pour diffamation et injures (des propos consignés sur sa page Facebook).

L’élu communiste David Noël, y a vu le symptôme d’une souffrance du personnel municipal. « On parle aujourd’hui de 17 dossiers d’agents victimes de harcèlement moral, mis au placard ou faisant l’objet de sanctions disciplinaires. » Le tort du secrétaire général de la CGT territoriaux HB serait d’avoir « dénoncé des promesses non tenues sur la promotion interne et les avancements de grade, des sanctions contre certains agents et un autoritarisme » d’une partie de l’exécutif. Critiques d’ordre syndical « traitées par le mépris, puis par des pressions sur son équipe pour pousser certains membres à la démission (AA : de la CGT), et une campagne de dénigrement relayée par la page anonyme Facebook La Voie d’Hénin (AA : cette page a été interrompue pendant plus de 2 mois et "nettoyée" d'une grande partie de ses commentaires et de ses articles dont beaucoup ont fait l'objet de plaintes adressées à FB et à la justice... ceci expliquant cela). « Pour finir, vous l’avez muté d’office sans respecter la procédure » (d’animateur socio-culturel, il est devenu agent d’entretien). AA : j'espère que la CGT a fait le nécessaire pour préserver les droits de l'agent)

« C’est la quatrième fois que vous utilisez la protection fonctionnelle. On ne compte plus les menaces de plaintes dont nous sommes victimes et qui ne nous impressionnent pas. Vos plaintes sont une façon d’utiliser la pression économique pour faire taire tous ceux qui voudraient s’opposer à vous : journalistes, élus d’opposition ou syndicaliste. » AA : ce qui est d'autant plus choquant que le contribuable paye ces frais de justice dans ces affaires de règlement de comptes purement politiques.

« Je regrette que votre indignation soit à géométrie variable, rien sur les propos homophobes, les menaces de mort », répond Laurent Brice (Steeve Briois et Bruno Bilde s’étaient retirés durant la délibération).

Christopher Szczurek met sur le compte de l’aigreur le mécontentement de certains agents : « ceux qui comptaient sur nous pour remplacer les injustices passées par de nouvelles dont ils seraient bénéficiaires en sont pour leurs frais et ils ne l’acceptent pas. » AA : on ne nie donc pas le malaise interne, qui s'amplifie...

L’adjoint dénonce la « mauvaise foi insondable » de l’opposition. Comme ce doit être dur de ne rien pouvoir dire sur notre gestion ! Nous avons fait campagne auprès du personnel municipal sur les injustices et vous nous demandez de cautionner une des plus grandes injustices, de trouver normal des propos homophobes, de ne pas réagir à des menaces de mort contre le maire : c’est hors de question ! ». AA : une adjointe aux affaires sociales (!) désignée par le Président du conseil départemental comme ayant personnellement fraudé sur le RSA (élue toujours en place), un employé municipal carté FN recruté illégalement... çà c'est de la gestion ! Quant au reste, aucun projet n'est né depuis 26 mois de gestion municipale... Sans commentaire !