L'article, ci-dessous, du Monde, aborde un sujet étonnant : la sollicitude, voire plus, de certains milieux, il y a une quarantaine d'années, envers les relations sexuelles entre enfants et adultes.
Contrairement à l'homosexualité qui semble devenir un sujet banal, au point que l'union entre 2 personnes du même sexe a été légalisée dans beaucoup de pays, la pédophilie suit un chemin inverse : d'une certaine mansuétude, à une certaine époque, dans de petits cercles disons "libertaires", bien que l'adjectif ne soit pas tout à fait exact, on est revenu à une réprobation quasi-générale.
Dany Cohn-Bendit, à qui j'avais fait part, en 2002 ou 2003, de ma surprise sur ce qu'il avait écrit à ce sujet, m'expliqua (ce que l'on retrouve, en partie, ci-dessous, dans l'article du Monde) ceci :
- au moment des faits évoqués, l'idée de laisser parler la nature, était à la mode...
- quand il a écrit son livre, il s'agissait d'une provocation parmi celles auxquelles il nous avait habitué et il laissait entendre qu'il n'était pas allé aussi loin que décrit. De la pure provoc', confirme-t-il.
J'avoue que j'en suis resté pantois et ma désapprobation provoqua un haussement d'épaule de la part de celui qui avait marqué ma jeunesse...
Il est étonnant que l'on n'en ait jamais reparlé, sauf François Bayrou qui y avait fait allusion et s'était fait critiquer pour avoir osé briser l'icone que représentait DCB.
Autres temps, autres moeurs ?
Pédophilie : Verts de honte en Allemagne
LE MONDE |
La critique a d'abord touché Daniel Cohn-Bendit. Puis le parti écologiste
dans son ensemble. Puis, par ricochet, le Parti libéral (FDP). Et maintenant la
presse. Et la vague est loin d'être retombée. Trois ans après les révélations
sur les pratiques pédophiles au sein de l'Eglise catholique, l'Allemagne
s'interroge aujourd'hui sur sa tolérance passée à l'égard des rapports sexuels
entre adultes et enfants.
"Les honneurs déshonorent, le titre dégrade", avait prévenu Flaubert. Daniel Cohn-Bendit a dû se mordre les doigts de ne pas avoir tenu compte de ce slogan de Mai 68 avant l'heure. Si le député européen n'avait pas accepté de recevoir, au printemps, le prestigieux prix Theodor-Heuss pour son engagement en faveur de la démocratie, rien de tout cela ne serait arrivé.
En effet, mi-mars, un mois avant la remise du prix à Stuttgart, Andreas Vosskuhle, le président de la Cour constitutionnelle de Karlsruhe, fait savoir qu'il renonce à prononcer l'éloge de l'ancien leader de Mai 68. La raison ? Ses écrits, "qui ne sont pas sans poser problème". Le magistrat fait référence au Grand Bazar (Belfond, 1975), ce livre dans lequel Daniel Cohn-Bendit raconte son expérience d'éducateur dans un jardin d'enfants autogéré de Francfort. "Il m'était arrivé plusieurs fois que certains gosses ouvrent ma braguette et commencent à me chatouiller, écrit-il. Je réagissais de manière différente selon les circonstances mais leur désir me posait un problème. Je leur demandais : "Pourquoi ne jouez-vous pas ensemble, pourquoi vous m'avez choisi, moi, et pas les autres gosses ?" Mais s'ils insistaient, je les caressais quand même."
A de nombreuses reprises, le député européen s'est par la suite défendu en expliquant qu'"il n'y a eu aucun acte de pédophilie. La pédophilie est un des crimes les plus abjects qui puissent exister. Il n'y a pas eu de ma part non plus de désir d'enfants. Là où il y a un grand problème, c'est mon désir de provocation".
DANS LE PROGRAMME DU PARTI EN 1980
Néanmoins, le renoncement d'Andreas Vosskuhle, l'absence, pour les mêmes raisons, de la ministre de la justice, Sabine Leutheusser-Schnarrenberger (FDP), et les manifestants rassemblés le 20 avril devant le château où se tient la cérémonie ont convaincu les Verts : impossible, à six mois des élections fédérales du 22 septembre, de se contenter de dénoncer une exploitation de faits anciens à des fins politiques. Pour éteindre l'incendie, le parti écologiste ouvre ses archives à Franz Walter, un professeur qui dirige un institut de recherche en science politique (Göttinger Institut für Demokratieforschung). Rémunéré 209 000 euros, celui-ci doit remettre son rapport à la fin de 2014, mais le contrat prévoit qu'à chaque fois que le chercheur fait une découverte significative il la publie sans attendre, se contentant de prévenir les Verts douze heures à l'avance.
Auteur de nombreux travaux de sociologie politique, Franz Walter ne passe pas pour être complaisant avec les Verts. La suite va le confirmer. Le 12 août puis le 16 septembre, le chercheur publie dans la presse deux articles retentissants. Dans le premier, il revient en détail sur le combat mené par les Verts pour dépénaliser les relations sexuelles entre adultes et mineurs, au même titre que les relations entre personnes de même sexe. Cette revendication figure explicitement dans le premier programme du parti, adopté en 1980. Il montre aussi comment, à la même époque, l'Association allemande d'études et de travail sur la pédophilie a fait du lobbying en ce sens et pesé sur les débats d'une autre formation politique, le Parti libéral (centre droit).
A la suite de la publication de l'article dans la Frankfurter Allgemeine Zeitung, Dagmar Döring, l'une des responsables de cette association dans les années 1980, renonce à se présenter comme candidate du Parti libéral aux élections législatives.
"UN FORT HÉDONISME INDIVIDUALISTE"
Le 16 septembre, six jours avant le scrutin, second coup d'éclat. Dans un article paru cette fois dans la Tageszeitung, un quotidien très proche des Verts, Franz Walter explique qu'en 1981 Jürgen Trittin était le responsable du programme des Verts de la ville de Göttingen, dans lequel figurait noir sur blanc la dépénalisation de la pédophilie. Précision : durant la campagne d'octobre 2013, Jürgen Trittin, coprésident du groupe écologiste au Bundestag, était la tête de liste des Verts contre Angela Merkel. La même semaine, à la suite, là encore, des révélations de l'équipe de Franz Walter sur ses écrits passés, Volker Beck, le secrétaire général du groupe écologiste au Bundestag, annonce que, s'il est élu, il ne sera plus que simple député. Le 22 septembre, les Verts n'attirent que 8,4 % des électeurs. Deux fois moins que ce que laissaient encore prévoir les sondages un an plus tôt.
Pendant la campagne, les choses paraissaient simples : les Verts, dans leur volonté de subvertir l'ordre établi, avaient, lors de leur fondation dans les années 1980, plaidé pour une autre sexualité, plus permissive, allant jusqu'à porter des revendications qui, aujourd'hui, paraissent déplacées. La Frankfurter Allgemeine Zeitung a d'ailleurs publié, le 15 septembre, un article en ce sens (refusé par la Tageszeitung) dans lequel l'auteur, Christian Füller, expliquait sur deux pages que les Verts ont "créé une idéologie qui favorise l'abus des enfants".
Le professeur Walter ne partage pas cet avis. "La protection de la nature et le développement durable ne constituent pas un terreau propice à la pédophilie et à l'abus d'enfants. Mais les Verts ont un deuxième créneau qui est curieusement peu compatible avec le premier : une sorte de libéralisme fondamental associé à un fort hédonisme individualiste. Dans cet environnement, ont émergé dans les années 1970, avant la fondation des Verts, des revendications pour la dépénalisation des délits sexuels et pour une tolérance à l'égard de la sexualité entre adultes et enfants. Au début des années 1980, une partie de ce libéralisme radical s'est retrouvée chez les Verts", explique-t-il au Monde.
DANS LES ANNÉES 70, UNE PRESSE PLUTÔT COMPLAISANTE
Certains articles de la presse allemande des années 1970 illustrent cette tendance. D'ailleurs, le Spiegel et Die Zeit ont battu leur coulpe, à la suite des recherches du professeur Walter. "Les principaux médias de la République ont contribué à banaliser la pédophilie dans les années de la révolution sexuelle", reconnaît le Spiegel, qui consacre, le 1er octobre, plus de deux pages à cette "errance morale".
A plusieurs reprises, l'hebdomadaire a publié des articles complaisants à l'égard de la pédophilie, cette "variante plus tendre du travail social". Et que dire de cette "une" de 1977 sur "les enfants et le marché du sexe" illustrée par la photo d'une fillette de 12 ans simplement vêtue d'une paire de bas et d'un collier lui descendant jusqu'au nombril ? "Cette publication était problématique et elle le reste aujourd'hui", écrit le journal, qui a d'ailleurs retiré cette couverture et ce dossier de ses archives en ligne.
Les charges contre Die Zeit, l'hebdomadaire de l'intelligentsia allemande, sont aussi accablantes. Dans une série d'articles parue en 1969, Rudolf Walter Leonhardt, responsable du Feuilleton (l'équivalent d'une rubrique Culture et Débats), défend longuement la pédophilie, "un tabou qu'il faut revoir", estime-t-il, s'appuyant notamment sur certaines théories d'Adorno, du sexologue Alfred Kinsey, ou sur les pratiques d'intellectuels comme Edgar Allan Poe ou Novalis. Pour lui, les réactions émotionnelles des parents ou des autorités peuvent davantage perturber les enfants que les contacts sexuels eux-mêmes. "A côté de ce qu'a écrit Leonhardt, la plupart de nos découvertes sur les Verts qui ont provoqué tant de débats paraissent dérisoires", reconnaît Franz Walter. Mais, selon Die Zeit, qui consacre une page à cette "grosse bêtise", le 3 octobre, ce qu'écrivait Leonhardt correspondait à une opinion largement partagée dans les milieux libéraux de l'époque. Ses écrits ne semblent d'ailleurs avoir provoqué aucune colère particulière de la part des lecteurs.
DE NOUVELLES DÉCOUVERTES
Après Die Zeit et le Spiegel, il est probable que d'autres journaux et d'autres institutions effectuent un travail comparable sur leur passé. S'ils ne le font pas spontanément, les recherches du professeur Walter pourraient les y contraindre. "Jour après jour, nous faisons de nouvelles découvertes, surprenantes et souvent déprimantes. Ce sera une partie de l'histoire de la bourgeoisie libérale de gauche allemande. Celle-ci semble être jusqu'ici marquée par le succès de la démocratisation et de l'émancipation de la société allemande dans la République fédérale. Maintenant, apparaissent également au grand jour les ambivalences, les zones d'ombre des poussées de la libéralisation", commente Franz Walter.
Est-ce un hasard ? Les deux partis qui incarnent ce mouvement, les Verts et le Parti libéral, ont nettement reculé aux élections.
DES RÉPERCUSSIONS EN FRANCE ?
Les résultats des travaux de Franz Walter pourraient avoir des répercussions dans d'autres pays européens. Dès son premier article, le professeur a insisté sur l'influence des défenseurs de la pédophilie aux Pays-Bas, encore plus grande qu'en Allemagne, selon lui, ainsi que sur la France, où "il y avait une plus longue tradition et aussi une plus grande sympathie pour ce courant de pensée chez des intellectuels de premier plan qu'en Allemagne".
Et le professeur de rappeler que, en janvier 1977, la fine fleur de l'intelligentsia française, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Louis Aragon, Catherine Millet, André Glucksmann, Jack Lang et Bernard Kouchner, avait publié dans Le Monde et Libération une lettre ouverte dans laquelle elle affichait sa solidarité avec trois hommes détenus et en attente de procès pour délit sexuel à l'encontre d'enfants de 13 et 14 ans. La boîte de Pandore ouverte par les Verts allemands n'est pas près de se refermer...
"Les honneurs déshonorent, le titre dégrade", avait prévenu Flaubert. Daniel Cohn-Bendit a dû se mordre les doigts de ne pas avoir tenu compte de ce slogan de Mai 68 avant l'heure. Si le député européen n'avait pas accepté de recevoir, au printemps, le prestigieux prix Theodor-Heuss pour son engagement en faveur de la démocratie, rien de tout cela ne serait arrivé.
En effet, mi-mars, un mois avant la remise du prix à Stuttgart, Andreas Vosskuhle, le président de la Cour constitutionnelle de Karlsruhe, fait savoir qu'il renonce à prononcer l'éloge de l'ancien leader de Mai 68. La raison ? Ses écrits, "qui ne sont pas sans poser problème". Le magistrat fait référence au Grand Bazar (Belfond, 1975), ce livre dans lequel Daniel Cohn-Bendit raconte son expérience d'éducateur dans un jardin d'enfants autogéré de Francfort. "Il m'était arrivé plusieurs fois que certains gosses ouvrent ma braguette et commencent à me chatouiller, écrit-il. Je réagissais de manière différente selon les circonstances mais leur désir me posait un problème. Je leur demandais : "Pourquoi ne jouez-vous pas ensemble, pourquoi vous m'avez choisi, moi, et pas les autres gosses ?" Mais s'ils insistaient, je les caressais quand même."
A de nombreuses reprises, le député européen s'est par la suite défendu en expliquant qu'"il n'y a eu aucun acte de pédophilie. La pédophilie est un des crimes les plus abjects qui puissent exister. Il n'y a pas eu de ma part non plus de désir d'enfants. Là où il y a un grand problème, c'est mon désir de provocation".
DANS LE PROGRAMME DU PARTI EN 1980
Néanmoins, le renoncement d'Andreas Vosskuhle, l'absence, pour les mêmes raisons, de la ministre de la justice, Sabine Leutheusser-Schnarrenberger (FDP), et les manifestants rassemblés le 20 avril devant le château où se tient la cérémonie ont convaincu les Verts : impossible, à six mois des élections fédérales du 22 septembre, de se contenter de dénoncer une exploitation de faits anciens à des fins politiques. Pour éteindre l'incendie, le parti écologiste ouvre ses archives à Franz Walter, un professeur qui dirige un institut de recherche en science politique (Göttinger Institut für Demokratieforschung). Rémunéré 209 000 euros, celui-ci doit remettre son rapport à la fin de 2014, mais le contrat prévoit qu'à chaque fois que le chercheur fait une découverte significative il la publie sans attendre, se contentant de prévenir les Verts douze heures à l'avance.
Auteur de nombreux travaux de sociologie politique, Franz Walter ne passe pas pour être complaisant avec les Verts. La suite va le confirmer. Le 12 août puis le 16 septembre, le chercheur publie dans la presse deux articles retentissants. Dans le premier, il revient en détail sur le combat mené par les Verts pour dépénaliser les relations sexuelles entre adultes et mineurs, au même titre que les relations entre personnes de même sexe. Cette revendication figure explicitement dans le premier programme du parti, adopté en 1980. Il montre aussi comment, à la même époque, l'Association allemande d'études et de travail sur la pédophilie a fait du lobbying en ce sens et pesé sur les débats d'une autre formation politique, le Parti libéral (centre droit).
A la suite de la publication de l'article dans la Frankfurter Allgemeine Zeitung, Dagmar Döring, l'une des responsables de cette association dans les années 1980, renonce à se présenter comme candidate du Parti libéral aux élections législatives.
"UN FORT HÉDONISME INDIVIDUALISTE"
Le 16 septembre, six jours avant le scrutin, second coup d'éclat. Dans un article paru cette fois dans la Tageszeitung, un quotidien très proche des Verts, Franz Walter explique qu'en 1981 Jürgen Trittin était le responsable du programme des Verts de la ville de Göttingen, dans lequel figurait noir sur blanc la dépénalisation de la pédophilie. Précision : durant la campagne d'octobre 2013, Jürgen Trittin, coprésident du groupe écologiste au Bundestag, était la tête de liste des Verts contre Angela Merkel. La même semaine, à la suite, là encore, des révélations de l'équipe de Franz Walter sur ses écrits passés, Volker Beck, le secrétaire général du groupe écologiste au Bundestag, annonce que, s'il est élu, il ne sera plus que simple député. Le 22 septembre, les Verts n'attirent que 8,4 % des électeurs. Deux fois moins que ce que laissaient encore prévoir les sondages un an plus tôt.
Pendant la campagne, les choses paraissaient simples : les Verts, dans leur volonté de subvertir l'ordre établi, avaient, lors de leur fondation dans les années 1980, plaidé pour une autre sexualité, plus permissive, allant jusqu'à porter des revendications qui, aujourd'hui, paraissent déplacées. La Frankfurter Allgemeine Zeitung a d'ailleurs publié, le 15 septembre, un article en ce sens (refusé par la Tageszeitung) dans lequel l'auteur, Christian Füller, expliquait sur deux pages que les Verts ont "créé une idéologie qui favorise l'abus des enfants".
Le professeur Walter ne partage pas cet avis. "La protection de la nature et le développement durable ne constituent pas un terreau propice à la pédophilie et à l'abus d'enfants. Mais les Verts ont un deuxième créneau qui est curieusement peu compatible avec le premier : une sorte de libéralisme fondamental associé à un fort hédonisme individualiste. Dans cet environnement, ont émergé dans les années 1970, avant la fondation des Verts, des revendications pour la dépénalisation des délits sexuels et pour une tolérance à l'égard de la sexualité entre adultes et enfants. Au début des années 1980, une partie de ce libéralisme radical s'est retrouvée chez les Verts", explique-t-il au Monde.
DANS LES ANNÉES 70, UNE PRESSE PLUTÔT COMPLAISANTE
Certains articles de la presse allemande des années 1970 illustrent cette tendance. D'ailleurs, le Spiegel et Die Zeit ont battu leur coulpe, à la suite des recherches du professeur Walter. "Les principaux médias de la République ont contribué à banaliser la pédophilie dans les années de la révolution sexuelle", reconnaît le Spiegel, qui consacre, le 1er octobre, plus de deux pages à cette "errance morale".
A plusieurs reprises, l'hebdomadaire a publié des articles complaisants à l'égard de la pédophilie, cette "variante plus tendre du travail social". Et que dire de cette "une" de 1977 sur "les enfants et le marché du sexe" illustrée par la photo d'une fillette de 12 ans simplement vêtue d'une paire de bas et d'un collier lui descendant jusqu'au nombril ? "Cette publication était problématique et elle le reste aujourd'hui", écrit le journal, qui a d'ailleurs retiré cette couverture et ce dossier de ses archives en ligne.
Les charges contre Die Zeit, l'hebdomadaire de l'intelligentsia allemande, sont aussi accablantes. Dans une série d'articles parue en 1969, Rudolf Walter Leonhardt, responsable du Feuilleton (l'équivalent d'une rubrique Culture et Débats), défend longuement la pédophilie, "un tabou qu'il faut revoir", estime-t-il, s'appuyant notamment sur certaines théories d'Adorno, du sexologue Alfred Kinsey, ou sur les pratiques d'intellectuels comme Edgar Allan Poe ou Novalis. Pour lui, les réactions émotionnelles des parents ou des autorités peuvent davantage perturber les enfants que les contacts sexuels eux-mêmes. "A côté de ce qu'a écrit Leonhardt, la plupart de nos découvertes sur les Verts qui ont provoqué tant de débats paraissent dérisoires", reconnaît Franz Walter. Mais, selon Die Zeit, qui consacre une page à cette "grosse bêtise", le 3 octobre, ce qu'écrivait Leonhardt correspondait à une opinion largement partagée dans les milieux libéraux de l'époque. Ses écrits ne semblent d'ailleurs avoir provoqué aucune colère particulière de la part des lecteurs.
DE NOUVELLES DÉCOUVERTES
Après Die Zeit et le Spiegel, il est probable que d'autres journaux et d'autres institutions effectuent un travail comparable sur leur passé. S'ils ne le font pas spontanément, les recherches du professeur Walter pourraient les y contraindre. "Jour après jour, nous faisons de nouvelles découvertes, surprenantes et souvent déprimantes. Ce sera une partie de l'histoire de la bourgeoisie libérale de gauche allemande. Celle-ci semble être jusqu'ici marquée par le succès de la démocratisation et de l'émancipation de la société allemande dans la République fédérale. Maintenant, apparaissent également au grand jour les ambivalences, les zones d'ombre des poussées de la libéralisation", commente Franz Walter.
Est-ce un hasard ? Les deux partis qui incarnent ce mouvement, les Verts et le Parti libéral, ont nettement reculé aux élections.
DES RÉPERCUSSIONS EN FRANCE ?
Les résultats des travaux de Franz Walter pourraient avoir des répercussions dans d'autres pays européens. Dès son premier article, le professeur a insisté sur l'influence des défenseurs de la pédophilie aux Pays-Bas, encore plus grande qu'en Allemagne, selon lui, ainsi que sur la France, où "il y avait une plus longue tradition et aussi une plus grande sympathie pour ce courant de pensée chez des intellectuels de premier plan qu'en Allemagne".
Et le professeur de rappeler que, en janvier 1977, la fine fleur de l'intelligentsia française, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Louis Aragon, Catherine Millet, André Glucksmann, Jack Lang et Bernard Kouchner, avait publié dans Le Monde et Libération une lettre ouverte dans laquelle elle affichait sa solidarité avec trois hommes détenus et en attente de procès pour délit sexuel à l'encontre d'enfants de 13 et 14 ans. La boîte de Pandore ouverte par les Verts allemands n'est pas près de se refermer...
la preuve par l'image DCB sur un plateau télé...avec un grand sourire...
RépondreSupprimercliquez sur le lien youtube
http://www.youtube.com/watch?v=9P7UKzSTwgQ
Jack Lang, Bernard Kouchner...2 "socialistes"...souvent en vacances a Marrackech...bizarre ils aiment la cuisine marocaine, ses tagines son couscous, les ryads,et bien d'autres choses qui fait de ce pays une destination favorites de ceux qui "aiment" les enfants.....
RépondreSupprimeren juillet le roi a même gracié un pédophile espagnol condamné a 30 ans de prisons..
La sexualité enfantine n'a rien à voir avec la sexualité adulte. Même si les adultes ne "dramatisaient pas la pédophilie" ( cet argument est odieux), les petites filles et petits garçons qui ont vécu cela tentent toujours de s'échapper, courent, tombent, en le faisant se font des cicatrices puis vont se terrer dans un trou en pleurant silencieusement. Celles et ceux qui n'ont pu s'échapper sont en état de sidération. D'autres, en grandissant, pourront écrire et se libérer par moment de "l'aigle noir".
RépondreSupprimerCe sont des viols sur enfants, un point c'est tout.La découverte de leur sexe et du plaisir qu'il procure par les enfants est une saine découverte qu'aucun adulte n'a le droit d'orienter. C'est alors de la manipulation.La pire.
Je suis sidérée par cet article. J'ai envie de vomir. La provocation n'est pas une excuse.
Mais encore une fois, en période électorale, on ressort un dossier pour nuire à un parti qui a évolué depuis les années 1970 alors qu'un autre parti qui lui n'évoluera jamais engrange les voix. La presse, en mal de sensationnalisme plus que d'analyses participe à cette déliquescence. Je suis écoeurée, j'ai peur et j'ai honte.
A Mary,
RépondreSupprimerJe vous confirme que ce retour sur le passé vient d'Allemagne...En France, le sujet n'avait pas fait de remous hormis une interpellation de F. Bayrou face à DCB...
Je pense que le sujet va maintenant revenir sur le tapis et il ne m'étonnerait pas que ceux qui se sont manifestés dans la lutte contre le mariage gay s'en emparent!
le pseudo philosophe, ex ministre de l’éducation, Ferry avait lancer une bombe sur un ministre..qui pratiquer a Marrakech...vite étouffée ...
Supprimerdailleurs, il ne met plus la b...(ou plutôt les pieds) au pays de l huile d’argan, qui utilise dailleurs sur sa chevelure frisée...aujourd’hui...
Je me demande: les quantités de bouffes jetées par l’Elysée, la députaille et le sénat, c’est combien de kg par jour ?
RépondreSupprimerEt par vous? Faites vous du tri sélectif, ne jetez-vous jamais, ne mangez-vous pas trop? Quel argument! Une bonne guerre ou une bonne famine tiens, et plus du tout de sénat , de députés ou de démocratie, une bonne dictature tiens! C'est ce qu'il nous faudrait? Vos arguments n'en sont pas.
SupprimerRas le bol du plus de pensée!!!
Alors, Alain, n'en rajoutait pas s'il vous plait.
RépondreSupprimerrajoutez ....j'étais émue.
SupprimerA étudier de manière plus approfondie, je pense Alain et Mary !!!
RépondreSupprimerQuel approfondissement et pourquoi F? Allez au fond de l'horreur? Je vous assure, ce n'est utile que pour les psychiatres qui accueillent la parole des enfants violés et encore sont-ils prudents eux.
SupprimerPour faire dire à la populace que les verts et les élites intellectuelles de gauche sont tous des pédophiles et des dégénérés, que cela fait partie des gènes du mouvement ou de ces bourgeois là... C'est faux.
Pour plomber les partis démocratiques encore plus qu'on ne le fait et alimenter et engraisser une presse à sensation?
Pour hurler avec les autres, "à mort", c'est la décadence?
Ne comptez pas sur moi.
La provocation à ce stade c'est de la pure connerie. Bien que je ne fasse pas partie de la mouvance politique de François Bayrou, je ne suis pas étonné de sa réaction. Il fait partie pour moi des hommes politiques courageux et éminemment respectable. GBouquillon
RépondreSupprimerSouvenez vous de ces photos de David Hamilton dans les années 70, étaient-elles encensées pour leur qualité artistique? Chacun pouvait s'entendre sur leur limite "pédophile" et pourtant...
RépondreSupprimerAujourd'hui, on sait que la plupart des viols d'enfants sont le fait de leur proche entourage (parents,oncles ou tantes, grand frère ou grande soeur, voisins) rien n'est fait .
delcourt va faire tomber l'hopital d'henin par pure vengeance
RépondreSupprimerripoublicains!
l'union de la gauche a du plomb dans l'aide merci noel ca sent la fin des copains
RépondreSupprimerkucheida convoqué à lille tic tac boum!
RépondreSupprimerle cueillir le matin a 6h c'est mieux...
Supprimertrois candidats à la section ps pour 15militants des héros!
RépondreSupprimeralain face au puissant maitre nageur
RépondreSupprimerand the winner is...
DELESSALLE DEMARQUILLY MASQUELIER AU CENTRE EQUESTRE
RépondreSupprimerLES COQUINS DES COPAINS DISCUTTENT DE LA VOIE FERREE
ET DE LA CPAM DU CEDRE BLEU DES ENVELOPPES
Crôa, crôaaa... vous devriez découper les lettres dans le journal,et reconstituer vos mots précautionneusement, vraiment. Variez le lexique aussi. Merci!
Supprimerbiznesse insulté par une dame a l'inauguration des peintures vendredi soir devant tout le monde la honte demission
RépondreSupprimerà 14 h 28.
Supprimerkoike kelladi.
A 14H16 non validé : "ordures" terme injurieux s'il en était...
RépondreSupprimerRoman Polansky !!!!
RépondreSupprimerça devient vraiment un déversoir de grand n'importe quoi ici, quelle déchéance !
RépondreSupprimerdire la vérité choque les menteurs et les manipulateurs de la liste A.R.
SupprimerPetit Journal de Canal Plus " blacklister par le FN" sur Brignoles.
RépondreSupprimerInterview du Maire de Brignoles, un vrai personnage, plein d'humour comme je les aime.
"20728 inscrits - 6913 votants - 2718 voix pour le FN ! C'est une vraie victoire, hé, il faut faire venir les télés russes et américaines!" . Avec l'accent du midi c'est savoureux.
Dix pour cent des habitants de Brignoles ont donc voté pour le parti d'extrême droite. C'est encore trop mais si la presse nous exposait ces données ... cela irait un peu mieux peut être.
Qui ne dit mot consent
SupprimerTF1 à Hénin pour GD ce mercredi.
RépondreSupprimerA 18h49 Oui mary vous avez raison ce n' est pas une vrai victoire ,
RépondreSupprimerJe serai curieux de vous lire après les municipales de 2014.
Mais n' en rajout"ait " pas svp
J'espère très fort que les abstentionnistes se réveilleront car je sais qu'ils ne voteront pas pour le parti d'extrême droite. J'espère que les partis politiques
Supprimer( démocratiques s'entend) tireront la leçon des petites victoires du FN ( la presse à mon avis est coupable et fait mousser le phénomène donnant une impression d'inéluctabilité ( TF1 pour Dalongeville aussi!!!). J'attends des partis (démocratiques, s'entend), qu'ils donnent de la voix pour expliquer le programme calamiteux du parti d'extrême droite, calmement mais encore et encore...J'attends qu'ils ne baissent jamais les bras. J'espère une sérieuse embellie sur le front du chômage, une Europe plus solidaire et plus sociale
( le FN n'est plus rien sans la crise). Je rajouterai encore que si par malheur le parti d'extrême droite remportait les élections d'Hénin Beaumont , beaucoup de citoyens l'empêcheraient de faire le grand n'importe quoi qu'il prépare .
Je rajouterai que si la spécialité du FN et de faire taire, moi et de nombreux autres ne le feront jamais.
et si vous nous parliez de la gestion calamiteuse des ripoux socialistes du 62/59
Supprimerles " beaucoup de citoyens " ont ils empêché DALONGEVILLE ( 2 fois ) et BINAISSE ,mis en place par la mafia P.S .de faire legrand ( J.M.) n'importe quoi.
Supprimerêtes vous un doux rêveur ou un grand naif ?
Je suis une femme et je ne voterai jamais pour le parti de l'extrême droite. Comme vous je déplore les graves dérives du PS 62 et également la politique de droite menée par Hollande.Mais, je sais également qu'avec le FN ce serait mille fois pire, même au niveau municipal... Les causes des problèmes sont bien sûr au niveau local à Hénin Beaumont mais bien au delà. Ce n'est pas un vote extrême qui les résoudra, en aucun cas.
SupprimerAnonyme 20H29
RépondreSupprimerVrai avec un " e " . Rires et clin d'oeil!