Les principaux objectifs annoncés de cette réforme (applicable en mars prochain) sont de favoriser
l’égal accès des hommes et des femmes aux mandats locaux et de renforcer
la légitimité démocratique de l’intercommunalité.
1- Le seuil de population au-delà duquel les conseillers municipaux sont
élus au scrutin de liste est abaissé de 3500 à 1 000 habitants (il avait été question même de 500 habitants), ce qui assure le renforcement de la parité dans ces communes tout
en prenant en considération les spécificités de certaines communes dans
lesquelles le déficit de candidats aux élections municipales est connu.
Le nombre de
conseillers municipaux des communes de moins de 100 habitants est abaissé de 9 à 7 pour
faciliter la constitution et le fonctionnement de l’équipe municipale.
2- Nouvelles dispositions, notamment pour les petites communes:
* Une déclaration
de candidature sera obligatoire lors des prochaines élections
municipales « au premier tour de scrutin pour tous les candidats et, au
second tour, pour les candidats qui ne se sont pas présentés au premier
tour ».
Cela n'était pas le cas auparavant : le mode d’élection dans les communes de moins de 3
500 habitants se caractérisait par un scrutin majoritaire à deux tours,
les candidats se présentant en listes complètes et le panachage étant
autorisé. Une spécificité supplémentaire était admise pour les communes
de moins de 2 500 habitants, pour lesquelles les candidatures isolées et
les listes incomplètes étaient autorisées. Par ailleurs, le dépôt de
candidature n’était pas obligatoire dans ces communes essentiellement
rurales.
S’il est vrai que, "dans les communes de moins de 1000 habitants,
l’exercice de fonctions électives ne recouvre presque aucune vocation
politique mais repose davantage sur le volontariat ou le plébiscite
local, le législateur ne semble pas avoir pris la mesure des changements
radicaux imposés à ces communes mais également des risques liés à la
démocratie locale, par l’introduction d’une obligation de déclaration de
candidature. Une telle disposition ne parait pas en adéquation avec la
pratique antérieure qui offrait une solution de facilité dans des
collectivités où les administrés étaient indifféremment sollicités pour
être candidat, au regard de leur faible nombre".
* Le cumul de mandat municipal et intercommunal maintenu
Dans les communes de moins de 1000 habitants, les conseillers
communautaires, élus au sein de l’organe délibérant de l’établissement
public de coopération intercommunale (EPCI), sont les conseillers
municipaux désignés dans l’ordre du tableau. Une telle disposition
impose un cumul des fonctions et des responsabilités pour le maire et
ses adjoints au détriment des élus municipaux souhaitant s’impliquer
dans les affaires communautaires.
3- Fléchage des conseillers communautaires dans les communes de plus de 1000 habitants
* La loi du 16 décembre 2010 prévoyait déjà le principe de l’élection
des délégués communautaires au suffrage universel direct. La loi du 17
mai 2013 en fixe les modalités par le biais d’un mécanisme de fléchage
dans les communes de plus de 1000 habitants. Le mandat de conseiller
municipal devient ainsi intimement lié à celui du conseiller
communautaire puisque la liste des candidats aux sièges de conseiller
communautaire figurera distinctement sur le même bulletin que la liste
des candidats au conseil municipal tout en devant reprendre un ordre
similaire de présentation.
Système complexe car les candidats communautaires pourront être désignés
au-delà des premiers de la liste, dans les trois premiers cinquièmes de
la liste des candidats au conseil municipal, étant précisé que les
candidats présentés dans le premier quart de la liste des candidats aux
sièges de conseillers communautaires doivent figurer dans le même ordre
que les candidats têtes de liste au conseil municipal.
Cette complexité conduira à une perte de lisibilité du scruti par les électeurs.
*Représentation de l’opposition
Néanmoins, ce système aura le mérite d’instaurer une juste
représentativité des tendances politiques au sein des établissements
intercommunaux. Certes les
divers courants politiques sont déjà représentés au sein de ces
structures en fonction de la majorité de la commune, mais il faudra désormais
compter parmi les élus de l’opposition représentants chaque commune au
sein de l’établissement. En d'autres termes, un parti, qui est majoritaire dans certaines communes, continuera à être représenté, au titre de ces communes, mais pourra également obtenir des délégués supplémentaires s'il est minoritaire dans d'autres communes et constituer ainsi une majorité au sein de l'intercommunalité, ce qu'il n'aurait pu faire auparavant.
au moins le fn pourra sieger à la cahc
RépondreSupprimerComme au conseil régional ou au parlement Européen , ils ont des sièges qui ne voient que très occasionnellement des postérieurs .
Supprimeret maintenant? la trame verte?
RépondreSupprimerçà y est pp se tourne vers la liturgie
RépondreSupprimertant qu'a faire ...
rv au centre equestre autiur d'un verre on regle les problemes
RépondreSupprimerpj mairie à cheval ou pas sur la trame verte? du monde au manège delesalle demarquilly masquelier ramery ! quel biznaisse! tictacboum
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