Rappel: Invités par l'un d'entre eux, Héninois, à venir visiter le Nord-Pas-de-Calais, 4 amis vont se promener à travers notre région, en visiter quelques lieux symboliques et nous faire part de ce que leur inspirent les différentes étapes. Nous aurons donc le plaisir de passer quelques jours avec:
- Alain Térieur, "puissance invitante", natif d'Hénin-Beaumont et qui servira de guide. 27 ans, il est en recherche de travail.
- Stella Artois, 24 ans, est belge. Elle est psychologue du travail.
- Mehdi Atik, 30 ans, habite la région parisienne et exerce la profession d'ouvrier en bâtiment.
- Paule Ka, 30 ans, cadre supérieure dans une banque, vient de Colmar.
Alain, en tant que "local" de l'étape savait qu'il en avait surpris plus d'un, en prévoyant cette journée en Pays de Flandres. Personne ne connaissait cette partie de la Flandre française, entre la métropole lilloise et le littoral. Aussi avait-il prévu un circuit, qu'ils firent en autobus, les emmenant à Bailleul (Beffroi classé Patrimoine Mondial de l'UNESCO, Conservatoire Botanique National le plus important de France), les Monts de Flandres, dont le Mont Noir (dont Marguerite de Yourcenar, originaire, dit: "Mes plus forts souvenirs sont ceux du Mont Noir, parce que j'ai appris à aimer tout ce que j'aime encore"), Cassel (ses ruelles, son moulin, sa vue...). Ce n'était pas le "plat pays" de Brel, mais, au contraire, un pays de collines ("les monts"), de paix, d'authenticité et de diversité qui les firent tous craquer. Ah! les moulins à vent, les estaminets, les brasseries, les carnavals (ils virent des photos de celui de Bailleul), les jeux traditionnels flamands, les beaux cimetières militaires (la guerre 14-18 fut terrible ici)...ils en avaient plein les yeux!
C'est dans l'estaminet perché dans le haut de Cassel, 't Kasteelhof, qu'ils se régalèrent de pâtés aux fruits, de confit de canard à la sauce spéculoos, de rillettes et de tarte à la bière, arrosés, bien sûr, de bières locales, françaises ou belges.
- Stella: je vous assure que le prolongement belge de ce territoire flamand est aussi riche que celui que nous venons de visiter...
- Mehdi: moi ce qui m'a frappé c'est la tradition que l'on sent partout...Et pourtant on voit que cela bouge, que cela vit!
- Stella: tradition ne veut pas dire conservatisme, tu sais!
- Paule: pour moi, la tradition c'est...la conservation de certaines valeurs qui menacent de disparaître: le sens de la famille, le respect des autres, l'amour du terroir et de son histoire...
- Alain: à condition de s'en servir pour se projeter vers l'avenir. Le Centre Botanique en est un bon exemple: vouloir conserver ce qui nous vient du passé pour que nos descendants puissent profiter de ce qui pourrait disparaitre s'il n'est pas préservé...
- Mehdi: par exemple, la langue flamande, qui existe encore, semble-t-il.
- Alain: faiblement. Non, je pensais à la cohésion sociale qui est un levier formidable pour monter des projets. La tolérance permet d'intégrer les gens venus de l'extérieur, ce qui pousse également au travail collectif, à la citoyenneté.
- Stella: la coexistence des mondes rural et urbain assure à chacun une connaissance de la nature et de la modernité, favorable à l'éducation des enfants.
- Paule: d'un autre côté, n'est-ce pas négatif que de s'isoler dans des traditions anciennes, sans apport d'idées nouvelles...
- Alain: non, au contraire, la connaissance des valeurs qui construisaient nos anciens sert souvent à relativiser les nouveautés, ou à rappeler ce qui est essentiel par rapport au superflu et au superficiel;
- Paule: pourrais-tu me citer un exemple de ce que tu avances?
- Alain: oui, bien sûr! Les technologies de communication: il peut paraître aujourd'hui indispensable de vivre avec Internet, un Smartphone, Facebook ou Tweeter. Sauf qu'on oublie que les relations humaines, la communication personnelle, l'amitié, l'amour, etc ne s'entretiennent que par des discussions à la maison, au café ou dans la rue; que l'esprit critique, l'amélioration de chacun passent par des débats à plusieurs; que l'action collective, l'intérêt général progressent parce que chacun est convaincu par chacun. La relation inter-personnelle, favorable à l'épanouissement social ou psychologique de tous, puise ses origines dans ces temps maintenant anciens où ni télévision, ni Ipod, ni Internet n'existaient: souvenons-nous de ces principes de vie, au risque de nous affadir et de nous appauvrir socialement.
- Mehdi: moi je me dis que l'on oublie souvent ces principes que nous a légués la Révolution. La devise républicaine: liberté, égalité, fraternité doit régler nos pas de citoyens...
- Paule: de même certaines valeurs comme le courage, la loyauté, la dignité pourraient disparaître parce que Internet ne transmet pas ces principes de vie. C'est bien ce devoir de transmission que nous rappelle cette journée de moulins, musées ou autres carnavals...La parole des Anciens est sacrée, mais encore faut-il l'entendre!
la France entière attend la réaction de david noël suite aux déclarations de mélanchon à propos de Marine Le Pen:
RépondreSupprimerMarine Le Pen est plus modérée que le Président Sarkozy et Brice Hortefeux ? Réponse, énorme, de Jean-Luc Mélenchon : » Elle ne propose pas elle de s’en prendre à tous les gens d’origine étrangère ».
Alors,trotski?
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RépondreSupprimerje me permet , David Noel est la cible d'un profond abruti , cela en devient excecrable ; bien sur ce sot pourra dans quelques jours reprendre sa scolarité , s'il est sage et sérieux , sur qu'il passera en cm1 l'an prochain mais en attendant qu'il se consacre à sa scolarité et laisse de coté les affaires des gens instruits et un peu cultivés , allez , nono , bonne année scolaire et bonne anée
RépondreSupprimerDéçus du MoDem, des cadres rejoignent Europe Ecologie
RépondreSupprimerLas de voir François Bayrou faire du MoDem sa petite entreprise personnelle pour 2012, plusieurs cadres du parti, suivis par des jeunes militants, ont démissionné collectivement pour rejoindre Europe Ecologie.
L'attitude de François Bayrou aura eu raison de leur engagement au MoDem. À l'occasion des Journées d'été des écologistes, cinquante jeunes militants -dont une quinzaine de cadres- viennent de remettre leur démission pour rejoindre les rangs d'Europe Ecologie. En cause, disent-ils, «la focalisation de Bayrou sur 2012, au détriment de la construction d'un véritable projet». «Il a fait du MoDem une coquille vide», grogne Paul Delmas, désormais ex-secrétaire de la fédération de Paris.
«Pénurie de dialogue», «manque de confiance», «absence de dynamique collective»… Les critiques vont bon train. «Financièrement, tout est réservé au culte de Bayrou. Dans les fédérations, on avait les queues de cerise», déplore Virginie Votier, ancienne déléguée départementale. «Depuis la création du MoDem, la fédération de Paris vit sur les fonds qu'elle avait au temps de l'UDF!», illustre Paul Delmas. «Surtout, le MoDem n'a pas de projet», embraye Virginie Votier. «Si vous interrogez les Français sur le projet du MoDem, ils vont vous répondre ‘François Bayrou', point final…»
«Les militants du MoDem n'y comprennent plus rien»
«Conversion écologique de l'économie, défense du système social, réponses citoyennes aux problèmes sociétaux, protection de l'environnement… Europe Ecologie défend des valeurs que nous partageons, et propose un vrai projet auquel nous avons envie de participer», assure Frédéric Badina, ex-membre du bureau national des Jeunes Démocrates. «Ici, et contrairement au MoDem, on écoute les gens et on donne la parole aux associations.»
Pour eux, s'allier avec les Villepinistes de République solidaire -François Bayrou s'y est dit personnellement favorable- plutôt qu'avec les écologistes était de toute façon hors de question. «Villepin a été clair: il a repris sa carte à l'UMP. Nous, on était au MoDem pour construire un projet alternatif au sarkozysme», justifient-ils. «Un coup on s'allie avec la gauche, un coup on s'allie avec la droite… A la fin, la vérité est que les militants du MoDem n'y comprennent plus rien.»
«Europe Ecologie va au-delà de la gauche»
Quant à savoir s'ils se sentent désormais «à gauche», les intéressés -en bons centristes- bottent en touche. «Europe Ecologie est un parti qui repose d'abord sur des valeurs de gauche, mais qui sait aller au-delà», répond Virginie Votier. «Un peu comme le MoDem en 2007, EE incarne aujourd'hui une troisième voie, alternative, ni de gauche ni de droite», estime encore Clément Le Ricousse, ancien président des Jeunes démocrates du Val-de-Marne.
François Bayrou a-t-il répondu à leurs lettres de démission? «Même pas», soupire Virginie Votier, après onze années de militantisme à l'UDF puis au MoDem. Tout un symbole, constate-t-elle.
si ca continue,Patrick Piret pourrait être candidat aux présidentielles!
RépondreSupprimerdavid noel se justifie de ses actes avec le pcf de vénissieux et avoue le 29 juillet 2009 à 21h03
RépondreSupprimer,je cite :
"Sur la situation héninoise, nous n’avions pas les moyens de faire une liste autonome du PCF. Depuis 2006, je m’efforce de redynamiser la section, mais nous n’avions pas 35 noms représentatifs à coucher sur une liste pour les élections."
en 3 ans,il est incapable de rassembler 34 personnes pour faire une liste.
et meeeuuussieur a le verbe haut.
ah ah ah !!
Nous avons 50 adhérents à la section et des sympathisants. Faire une liste pour témoigner, c'est toujours possible. La LCR/NPA l'a fait, les Verts l'ont fait.
RépondreSupprimerQuel intérêt de se compter pour voir si on fait 5, 6, 8 ou 9 %. De toute façon, en dessous de 10 %, on n'a aucune carte en main et les élections de 2009 ont montré (ce dont on se doutait) que quand les concurrents sont des sectaires, quand on n'est pas premier dans son camp, on n'a aucune carte en main.
A la section, nous avons considéré qu'il valait mieux participer à une liste de large rassemblement avec des partenaires, avec des gens de tous les âges, de tous les milieux, de tous les quartiers et c'est ce que nous avons fait avec le Nouvel Elan.
Par ailleurs, je suis convaincu que l'élection municipale de 2009 comme l'élection municipale de 2008 n'étaient pas des élections où nous pouvions témoigner. Faire une liste 100 % communiste avec 35 communistes, c'est possible, mais ce que les Héninois voulaient en 2008 comme en 2009, c'est le rassemblement.
L'AR et le FN ne l'ont pas compris, le FN parce que c'est un parti d'extrême droite fasciste, xénophobe, raciste et antisémite qui considère qu'ils ont raison seuls contre tous et que tous les autres sont des ripoux "mondialistes" et pro immigration. Alors évidemment, une alliance, ils ne savent pas ce que c'est. Des alliances, il y en a toujours eu : le bloc des gauches, le cartel des gauches, le front populaire, l'union de la gauche, la gauche plurielle. Il y a toujours eu des familles de gauche qui s'alliaient parce qu'elles sont dans le même camp, celui des travailleurs de ce pays.
Quand on est un fasciste et que tous les autres sont des pourris "UMPS", c'est difficile à comprendre...
Quant à l'AR, ils se sont enfermés dans une dérive sectaire en déniant toute légitimité aux autres opposants républicains à Dalongeville, le PCF et le MJS, le MoDem, Alain Alpern et ses amis, les Verts, Pierre Darchicourt et ses amis. L'AR méprisait tous les autres opposants à Dalongeville et continue d'ailleurs de les mépriser. Cette grave erreur et cet isolement les mènera à leur perte.
merci pour cette première explication mr Noël
RépondreSupprimermais alors,
comment expliquer que vous vous soyez(avec mr Ferrari entre autre) associés avec dalongeville alors que vous saviez DEJA qu'il était une crapule?
Vous êtes donc prêt à couvrir une crapule(dixit) qui aurait détourné le FRUIT DU TRAVAIL DES HENINOIS uniquement pour battre une liste qui n'entre pas dans vos convictions,et qui n est pour rien dans la situation de la ville?
vous couvrez un bandit présumé au détriment du petit peuple en toute connaissance de cause?
je vous cite :
"Cette alliance pour moi, était une alliance purement conjoncturelle, uniquement pour battre le FN. Je restais persuadé que Dalongeville était une crapule et qu’il fallait le battre... en 2014, une fois que le FN aurait disparu d’Hénin. Là, je reconnais n’avoir pas anticipé que Dalongeville tomberait dès 2009 dans une affaire de corruption."
reflexion étant étayée,je trouve genant de me voir affublé d'un"profond abruti"par anonyme de 13h51,vous en conviendrez.
je veux juste comprendre!
Nonobstant l'explication que donnera certainement David Noël, je vais vous donner la mienne, peut-être légèrement différente de la sienne.
RépondreSupprimerMoi, je pensais à l'époque que GD était battable, à condition que tout le monde fasse alliance (AR, DN, MN Lienemann, AA et d'autres, même de droite...). Le PS 62 a pensé autrement: MNL réussirait à prendre le dessus en faisant alliance avec GD (ce qui était infaisable, selon moi en laissant la tête de liste à GD: c'est pour cela que je me suis désolidarisé de cette alliance impossible).
L'argument du PS: un maire sortant a toujours un gros avantage! Comme le PS est très opportuniste...
Je pense que, tous alliés contre lui, nous aurions battu Dalongeville, mais:
- MNL n'avait pas envie d'être Maire
- je ne sais si l'AR flirtait déjà avec le FN: si oui, la crise aurait probablement commencé, car nous aurions éliminé l'AR. Or, il n'est pas dit qu'avec ce que nous aurions découvert il aurait fallu recommencer les élections (diverses hypothèses...). Ou même, comme l'année suivante, l'AR aurait refusé, à la dernière minute, toute alliance prétextant je ne sais quoi, afin qu'on ne "découvre" pas ses relations coupables. Bien sûr, l'AR jouait à fond l'alliance encore en janvier 2008 mais comme en 2009, c'était du bluff...
"Des alliances, il y en a toujours eu : le bloc des gauches, le cartel des gauches, le front populaire, l'union de la gauche, la gauche plurielle. Il y a toujours eu des familles de gauche qui s'alliaient parce qu'elles sont dans le même camp, celui des travailleurs de ce pays." Tu parles, charles. Et a chaque fois que la gauche a ete au pouvoir, qu'est ce qu'on a fait nous les salaries? Bin on a PAYE!!!! Pour en revenir a henin beaumont, on voit ce que ca a donne plusieurs decennies du PS. L'AR est aux commandes, genial, juste si on pouvait savoir ce qu'elle fait parce que franchement on ne voit pas grand chose. Maintenant sur le coup des tres tres vilains fasscisssssste heu qui votent FN, je voudrai dire que je ne me sens pas du tout concerne par votre analyse Mr Noel, je suis juste un CON tribuable desabuse de la politique tant locale que nationale et je sais maintenant ou ira ma voix. Mais bon en tant que bien pensant de permanence, je reste persuade que vous vous montrerez outre de mes props. Un heninois!
RépondreSupprimerMr Noël a le même argument que le ps62 sur le maire sortant:
RépondreSupprimerje cite:
"En 2008, lorsque je disais à mes camarades que la seule différence entre Gérard Dalongeville et Jacques Mellick, c’est que Dalongeville n’avait pas encore été condamné par la justice et que malheureusement, il restait très populaire et que nous serions obligés de nous allier à lui dans un front républicain avec le FN, personne ne m’a contredit. Et pour cause, si tout le monde avait entendu quelques vagues rumeurs de malversations, personne n’avait de preuve incontestable qui aurait permis de déférer Dalongeville devant un tribunal. C’était le maire sortant, nous nous sommes alliés avec lui pour battre le FN.
donc,mr Noël a profité de la popularité de gd (acquise on sait à quel prix: clientelisme,emplois précaires des foyers modestes et on passera la suite)pour s allier par anticipation et sous couvert de cette "popularité" sans aucun scrupule,le définissant dès les premiers jours de campagne 2008 de CRAPULE
.
il semble également dans ces propos être l'instigateur de cette union,vu que personne ne l'a contredit!(dixit)
pourquoi a t il accepté d'être l adjoint de gérard dalongeville,pleinement conscient des réalités et d'être marqué A VIE de ce sceau de l'infâmie?
cela est,vous me le concèderez,particulièrement difficile à comprendre!!
Vous faîtes exprès de ne pas comprendre, anonyme de 18h12.
RépondreSupprimer- Il est clair qu'en 2008, choisir entre Dalongeville et le FN, c'était choisir entre la peste et le choléra.
Pour moi, il devait y avoir une alternative et, comme Alain Alpern, je croyais qu'elle pourrait se faire autour du Club des 5, de l'AR, d'Alain Alpern et de Marie-Noëlle Lienemann en tête de liste sur une liste résolument anti-corruption.
- Sauf que, comme Alain l'a justement rappelé, MNL ne souhaitait pas être maire.
Elle m'a convaincu et sans doute ai-je eu tort de m'être laissé convaincre, que nous nous illusionnions sur le poids de l'AR, sur notre notoriété et la sienne qui venait d'être parachutée, en bref, sur notre capacité à battre Dalongeville, qui était maire sortant et qu'elle voyait en tête.
Au départ, je pensais comme Alain Alpern que c'était jouable. A écouter Marie-Noëlle Lienemann, j'ai eu des doutes.
- A partir de là, on s'est retrouvés, effectivement, à choisir entre la peste FN et le choléra Dalongeville. On a choisi d'éradiquer d'abord la peste, la maladie qui nous semblait la plus menaçante et puis seulement après de s'occuper de Dalongeville, du choléra. En attendant, nous devions former une opposition de l'intérieur qui le moment venu irait au clash pour renverser définitivement Dalongeville.
Pourquoi ce choix ? Parce que que ce soit pour Marie-Noëlle et pour moi, la peste FN était un danger plus grand, plus menaçant que le choléra Dalongeville.
A l'époque, en 2007-2008, il y avait des rumeurs, des bruits sur Dalongeville et Guy Mollet, mais ni Eric Mouton, ni Régine Calzia, ni Pierre Ferrari, ni Jean-Pierre Policante, ni Marie-Noëlle Lienemann, ni Alain Alpern, ni moi, aucun d'entre nous n'aurait été capable de transmettre au procureur de la république la preuve irréfutable de l'existence d'un système complexe de fausses factures. Les fausses factures dont on parle, personne ne les a vues, le FN ne les a pas vues, l'AR ne les a pas vues et je suis presque sûr que la plupart des dalongevilliens ne les voyaient pas.
Les fascistes, c'était la peste. Dalongeville, il y avait des rumeurs, mais personne ne pouvait le prouver.
Moi, j'ai toujours pensé qu'il valait mieux ne rien dire sur un coupable plutôt que de salir un innocent, alors dans le doute...
A l'époque, s'allier avec Dalongeville pour battre le FN et passer dans l'opposition à plus ou moins brève échéance, ça paraissait un plan sensé pour obtenir ce que nous voulions : battre le FN et battre Dalongeville après avoir récolté les preuves de ce que nous soupçonnions.
Pour finir, lorsque je dis que personne ne m'a désapprouvé à l'époque, je parle à l'interne de mon parti où les tendances révolutionnaires comme La Riposte et le PCF Vénissieux qui m'ont reproché la participation à une liste anti-corruption en 2009 n'ont fait aucun commentaire sur les événements de 2008. Si le PCF Vénissieux avait quelque chose à dire, il fallait le dire en 2008. En 2009, on a fait ce dont nous rêvions en 2008, c'est à dire faire une liste de rassemblement de gauche et anti-corruption.