Dans l'article suivant, au-delà de l'homonymie entre ce chef rom autrichien et le Président français, il est intéressant de noter que le cas des Roms, dans ca pays, ne semble pas poser de problème. Il est vrai que pour mener cette politique, il suffit de leur mettre des terrains à disposition et de surveiller leur intégration, tout en veillant à l'éducation des enfants.
Il est temps donc de revoir, en France, la loi Besson et d'aménager des terrains d'accueil plus vastes pouvant accueillir quelques dizaines de caravanes, et même quelques centaines, dans les grandes villes, lors de rassemblements temporaires, comme à Bordeaux actuellement avec les gens du voyage (français). Le financement des investissements et du fonctionnement doit être partagé, en grande partie entre l'État et l'Europe.
Tout cela doit se réaliser avec toutes les parties concernées (Etat, collectivités, gens du voyage) et faire l'objet d'une charte des droits et des devoirs de chacun. Certes, cela enlève au Président de la République un argument politique que la majorité des Français réprouve.
Montrée du doigt par l'ONU et l'Union Européenne, la France, " le pays des droits de l'Homme", vient de reculer de plusieurs dizaines d'années en arrière...Finie la France de la Révolution et de la Déclaration des Droits de l'Homme! Finie la France qui avait su si superbement réagir dans le cadre de l'affaire Dreyfus! Finie la France qui avait refusé la guerre en Irak! Finie cette France qui savait montrer le chemin vers l'honneur, qui était un phare pour tous ceux qui luttent contre les totalitarismes, cette France, espoir de tous ceux qui souffrent, est bel et bien morte! Tout cela parce qu'un homme a voulu appliquer la politique honnie d'un parti d'extrême-droite! Ce que Le Pen voulait, Sarkozy l'a fait! Honte à lui!
Et que fait-on quand l'État bafoue la démocratie et les valeurs républicaines?
| Hormis les syllabes d'origine hongroise de leur nom et un goût affirmé pour la politique, ils n'ont pas grand-chose en commun : l'un, Nicolas Sarkozy, est chef de l'Etat français, et glabre ; l'autre, Rudolf Sarközi, visage rond et fières moustaches grisonnantes, n'est que conseiller d'arrondissement à Vienne, où il a travaillé jadis comme éboueur. Il est aussi le porte-parole le plus connu en Autriche de la communauté rom, un groupe protégé, depuis 1993, au même titre que les autres minorités - slovène, hongroise, tchèque, croate ou slovaque - issues de l'ancien empire des Habsbourg. " Au Burgenland, à la frontière avec la Hongrie, il est possible d'enseigner dans les écoles publiques en langue romani ", rappelle au Monde M. Sarközi, né en 1944 dans un camp de concentration. Vieux militant du Parti social-démocrate SPÖ, il suit avec inquiétude les mesures prises par les autorités françaises contre les Roms venus de Roumanie et de Bulgarie. " Bien sûr, on ne peut laisser se développer des campements sans contrôle, il ne s'agit pas non plus de défendre la délinquance ou l'oisiveté. Mais si on offrait à ces gens des terrains où ils puissent vivre dignement, ce serait un pas vers l'intégration. Le point capital, qui exige le plus d'efforts, étant la formation des jeunes ", souligne celui que l'extrême droite a surnommé " le roi tzigane ".Un patronyme typique Un million d'euros, reliquat des sommes allouées aux Roms autrichiens par le Fonds national d'indemnisation des victimes du nazisme (9 000 Roms et Sinti, sur 12 000 recensés avant-guerre, ont été exterminés), a été investi dans une fondation d'aide à la formation des jeunes, à condition qu'ils donnent des preuves de leur bonne volonté. Sédentarisés de longue date, les Roms autrichiens restent trop souvent en marge ; leur nombre est estimé à quelque 30 000, sur 8,3 millions d'habitants, grâce aux immigrants poussés par les guerres interethniques dans l'ex-Yougoslavie. " Nous avons alors connu des situations de précarité semblables à ce qu'on voit en France aujourd'hui ", relève M. Sarközi. En février 1995, un attentat à la bombe avait tué quatre Roms à Oberwart, dans le Burgenland, suscitant l'émoi en Autriche. Depuis cet épisode, attribué à l'extrémiste solitaire Franz Fuchs, qui s'est suicidé en prison, le calme est revenu. Mais M. Sarközi déplore que sa communauté, comme dans les autres pays d'Europe, soit trop peu présente dans le champ politique. Les choses étaient sans doute plus simples à l'époque féodale, quand le comte Batthyany accordait sa protection aux Roms du Burgenland et les plaçait sous l'autorité exclusive de leur " voïvode " (chef régional), un certain Martin Sarközi. Ce " voïvode " peut-il avoir une lointaine parenté avec la famille hongroise de Nicolas Sarkozy - version francisée de Sarközi -, anoblie en 1626 par l'empereur d'Autriche ? " Qui sait ? ", se demande Rudolf Sarközi, qui note que ce patronyme est typiquement rom... Joëlle Stolz (Vienne, correspondante) |
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimerIl est grand temps que l'Europe ait une véritable politique communautaire, commune à l'ensemble des pays membres et adaptée véritablement aux besoins de toutes les populations qui vivent sur ses territoires. Une politique humaine axée sur les valeurs de solidarité, fraternité, égalité, respect, tolérance et non pas sur sur la haine, le mépris et la toute puissance de l'argent, bien souvent sale.... Qu'en est-il des grandes déclarations de certains ténors socialistes dont Laurent Fabius qui, avant Maastricht affirmaient que l'Europe tirerait l'être humain par le haut, le ferait accéder au "meilleur" de ce qui existait dans les différents pays qui allaient rejoindre la communauté économique? Que voyons nous aujourd'hui? Xénophobie, repli sur soi, échecs économiques, désastres financiers frappant surtout les plus pauvres...Quel échec! Oui, il est temps que chaque européen se réveille et dise enfin NON à tous ces gouvernants qui nous mentent et nous tirent par le bas. Oui, je rêve d'une véritable Europe sociale et humaine.
RépondreSupprimerrose noire
Maastricht devenu Lisbonne, le peuple français avait dit non, Sarkozy a dit oui mais...aidé par 125 députés socialistes qui l'ont soutenu, si ces socialistes dans le rôle de l'opposition, avaient soutenu le peuple,Sarkozy aurait été obligé de faire un référendum seulement les socialistes ne pouvaient pas voter contre lui puisque l'UMP n'est pas de droite mais de gauche , n'en déplaisent à certains d'affirmer le contraire, depuis 3 ans Sarkozy le prouve lui même.
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimerQuid de nos "bons élus socialistes"? Ont-ils peur de fâcher certains pans de leur électorat bien ancrés dans leurs travers racistes et xénophobes?
RépondreSupprimerqui ne dit mot consent....
pour un aveu socialiste,on a plus vite fait d'apprendre à parler à un bloc de béton!
RépondreSupprimersi on pouvait se débarasser de la mafia socialiste l ai serait plus pure
RépondreSupprimer