L' attitude scandaleuse du DGS d'Hénin-Beaumont

Vous trouverez, ci-dessous, l'interview donné par le Directeur Général des Services et repris sur le site de La Voix du Nord (et, en grande partie, dans le quotidien du 19/3).

J'ai inséré mes commentaires dans le texte.

Mais, auparavant, je tiens à souligner qu'un tel entretien est unique dans les annales d'une campagne électorale, qui plus est 5 jours avant des élections municipales.

Le DGS manque à 2 devoirs que lui impose son statut :

- celui de réserve. Il ne doit pas s'exprimer sur des dossiers (concernant la ville) en cours ou non.

- celui de neutralité, corollaire du précédent. Comme on le lira, le DGS donne des bons points à la municipalité en place et incrimine le maire précédent ! On conviendra qu'il prend là des positions incompatibles avec sa fonction et ses responsabilités.

Ces manquements graves peuvent être sanctionnés sur le plan disciplinaire et peuvent entraîner l'annulation de l'élection si le juge estime que cette prise de position a influencé les résultats du scrutin, notamment en cas d'écart de voix peu important.

On peut se demander s'il a eu l'autorisation du maire pour donner un tel interview. Si oui, l'irresponsabilité du maire est pire que ce que l'on pouvait imaginer. Si non, Eugène Thibaut a encore frappé de son propre chef et le maire doit le sanctionner...  

Le devoir de réserve, pour une fois, Philippe Thibaut a décidé de le mettre entre parenthèses. Juste le temps de dire sa vérité en ouvrant une boîte à souvenirs déjà bien remplie, histoire de rééquilibrer la balance dans une histoire où « il y a eu beaucoup de littérature, beaucoup de fantasmes… », et où le DGS héninois se refuse à être réduit au rang de « directeur général du silence ». Morceaux choisis.

Comment êtes-vous arrivé à la Direction générale et surtout pourquoi avoir pris ce risque, vous qui aviez observé le système en tant que directeur des sports ? »

« Je suis arrivé à Hénin-Beaumont avec un master de gestion des collectivités en poche même si M. Briois aime à rappeler que j‘ai commencé ma carrière comme maître nageur. Je dois être aujourd’hui, même à mon âge, l’un des DG qui nage le plus vite de France… Daniel Duquenne a commencé en tant que cadre C, ça a été également mon cas, dans les années 80, en mairie de Lille.

En tant que chef de service des sports, il y avait tout un tas de choses qui m’échappaient. AA : pourquoi apposait-il son visa sur les bons de commandes et factures de travaux concernant les sports ? Dalongeville mettait en place un système de pilotage qui cloisonnait et faisait en sorte qu’il contrôlait tout en se reposant sur des agents qui n’avaient pas conscience du système auquel ils participaient. AA : comme si un maire pouvait agir seul ! Les procédures étaient détournées et des fonctionnaires ont signé consciemment des factures ne respectant pas, par exemple, la mise en concurrence. Ces fonctionnaires étaient complices : volontairement ou parce qu'ils n'osaient pas dire non !

Moi, par exemple, aux sports je n’avais de rapport ni avec la Direction des affaires financières (DAF) ni avec les services techniques. Je suis arrivé en 2004 et dès 2005 des choses m’ont interpellé comme la difficulté de faire des marchés. Ce n’est pas à un chef de service de porter ça. J’avais fait une note de service à Cuvillier, alors DGS, via le DGA, M. Arbaoui, note qui passait pat la DAF et finissait par me revenir, c’était circulaire ! AA : Bien sûr, il donnait son accord sans savoir de quoi il en retournait ! C'est se moquer du monde !

Ce système était agencé pour affaiblir l’administration alors que c’est un des 3 piliers du fonctionnement d’une ville avec les usagers et les élus. Après Dalongeville, on a mis plus de 2 ans ½ pour reconstituer cette expertise… Le système qu’il a engendré, c’est celui qui l’a finalement fait perdre, c’était inéluctable ! Quand il a été élu, il n’était pas compétent, juste légitime, mais en choisissant sciemment d’affaiblir l’administration, il s’est décapité. Mais il n’est pas rassasié apparemment puisqu’il en redemande ! ». AA : le DGS n'a pas à émettre d'opinion sur une candidature !

Comment avez-vous vécu cette période ?

« Début 2009, Dalongeville m’avait demandé d’assister Georges Houziaux à mettre en place certains outils. En effet, dès 2006, j’avais rédigé un guide des procédures dont Dalongeville n’avait alors pas voulu. Dans son esprit, je représentais l’archétype même du DGS qu’il lui fallait pour continuer à fonctionner comme il fonctionnait. AA : si je comprend bien, cela signifie que PT est un incompétent doublé d'un irresponsable puisque GD le considérait comme incapable de s'opposer à lui... Parce que, pour moi, il n’y a jamais eu de DGS sous l’ère Dalongeville.

Jean-Pierre Cuvillier, par exemple, avait une forte connaissance de la mécanique budgétaire, mais n’avait aucune emprise sur le fonctionnement des services et sur les marchés publics. C’était un choix stratégique de l’avoir choisi comme ce fut le cas ensuite pour Georges Houziaux, parce que la seule préoccupation du maire, c’était de lever le contrôle interne. Moi, je n’avais pas d’expérience de DG et j’ai vite vu, pendant les trois mois où j’ai fonctionné avec Georges Houziaux, que l’intention réelle du maire était que finalement rien ne soit mis en place. AA : Pourquoi n'a-t-il rien dit, alors que son statut l'oblige à dénoncer des faits délictueux ?

Mais, là, j’ai enfin eu accès aux informations que je n’avais pas en tant que directeur des sports et j’ai tout simplement pris conscience qu’on ne pouvait pas être DGS sous Dalongeville. Il contrôlait tout, pilotait tout, du coup les marges de manœuvre du DG étaient réduites à leur plus simple expression, C’était ce qu’on appelle un Ubu roi, Ces 3 mois m’ont permis d’appréhender la duplicité de cette personne, Par exemple, lorsque je lui écrivais avec Georges Houziaux, Attention, ça, c’est une fausse facture !, du coup, il la payait en mandat prioritaire. AA : PT essaye de se disculper, mais qui le croira ?

Je lui ai fait un jour une note sur le problème de l’autofinancement, il m’a alors répondu qu’on ne l’avait jamais alerté là-dessus alors qu’il avait des rapports du receveur annotés depuis 2004, que les services de l’État l’avaient alerté dès 2004 sur ce qui allait se passer sur ce chapitre en 2006-2007, sans qu’il en ait pris note une seconde.

Je savais que tout ça allait s’arrêter, restait juste à savoir quand et comment, mais on était au bout du bout, J’avais par exemple dit à Houziaux lorsqu’il présentait le budget 2009 que c’était juste ce qu’il ne fallait pas faire puisqu’il externalisait les déficits sur les budgets annexes, et que ça faussait tout. Mais cet arbitrage n’était pas celui de G, Houziaux mais bien celui de G. Dalongeville ! » AA : je demande une nouvelle fois : pourquoi a-t-il laissé faire ?

C’est-à-dire ?

« Par exemple, alors qu’on a un besoin de financement au CCAS de 1,8 M € et que vous décidez de réduire la somme à 600 000 euros, c’est ça l’externalisation des déficits sur les budgets annexes. En cette matière, le seul qui avait l’envergure pour comprendre ce qu’était un budget, c’était Jean-Pierre Chruszez, et il a très vite compris puisque, rapidement, il n’a plus rien signé. D’autant que les mesures arrêtées dans le plan d’économie de Dalongeville étaient dérisoires par rapport aux vrais enjeux…

En 2008 déjà, avait été mis en place un plan stratégique aux antipodes de ce qui avait été la gouvernance depuis le début de la mandature. Pour mettre en place ce plan stratégique, la seule chose qu’avait faite Dalongeville c’était de faire appel à moi ce qui était largement insuffisant. AA : il l'admet ! En tant que maire, il lui aurait fallu au moins recruter un DGS d’expérience et une équipe de direction comme il en existe aujourd’hui. AA : parlons justement de cette équipe de direction, recrutée par PT et qu'on a vue à l'oeuvre. Outre les exemples ci-dessous, pourquoi, malgré les promesses réitérées, n'y a-t-il toujours pas de fiches de poste et d'organigramme des services ? On a pourtant recruté pour ce faire un directeur des ressources humaines... Ce plan stratégique ce n’était que l’effet d’annonce de quelqu’un en fin de processus… »

Pourquoi, face à ce système, aviez vous fait le choix de rester ?

« Il avait été question que je m’en aille. J’avais confié à Adjel Arbaoui qu’avant 2008 j’aurais quitté Hénin. Même si on a fait des choses intéressantes durant le premier mandat comme les Assises du sport. Et puis j’ai vu arriver Marie-Noëlle Lienemann en 2008, ce qui était pour moi un gage, du côté des services, d’assise et de consolidation. Sauf que ça ne s’est pas passé comme ça… Début 2009, on s’est retrouvés avec 7 M € de mandats en souffrance. AA : et il n'a toujours rien dit ! C'est très grave... Et puis est arrivée l’affaire et, quand j’ai été entendu par la PJ, je pensais que c’était pour des problèmes de marchés publics. Quand j’ai appris tout ce qui se passait, je suis passé du grenier à la cave car, malgré tout, j’avais confiance en lui. AA : Malgré ce qu'il vient d'avouer, notamment qu'il voulait partir, il avait pourtant confiance en GD...  Quel aveu ! Et je me suis aperçu qu’il avait trahi non seulement la population mais aussi ses services et ses colistiers. »

AA : bon, on a compris, il charge GD, pourtant candidat aux municipales... Il n'en a pas le droit en tant que fonctionnaire territorial, et, en sus, à 5 jours du scrutin !

L’après-Dalongeville…

« Quand Dalongeville a été révoqué, on a fermé tous les robinets et les dépenses de fonctionnement ont par conséquence sévèrement baissé. AA : faux ! Cela a commencé avant (dernier trimestre 2008...). Avec Daniel Duquenne puis Eugène Binaisse, on a pris la décision que, des dépenses qui avaient été prévues par la chambre régionale des comptes, on n’en ferait sciemment que 70 %. Dans le plan de redressement qui avait prévu 3,1 M € d’économies par an pendant 4 ans, on en a ainsi finalement fait le double (entre 6 et 7 M). AA : C'est tellement faux qu'à fin 2009, il y avait près de 7 millions de déficit en moins, dixit la CRC Ce qui a permis de donner un coup de frein, de certes baisser la qualité de service mais aussi ensuite de pouvoir remonter très fort, en étant en capacité de réinvestir très vite et retrouver des marges. AA : Ah bon ? Quand auront lieu la remontée et les investissements ?

Je suis persuadé que l’arrivée à Hénin d’une équipe non politique aux affaires a permis d’asseoir ce coup de frein qui n’aurait pas pu être donné par une équipe politisée… Quand Dalongeville était aux affaires, les charges à caractère général étaient à 9,5 M € par an.

La nouvelle majorité a baissé dans un premier temps à 4,5 M et on est aujourd’hui revenus à 6,5 M ce qui correspond à une valeur moyenne par habitant de charges à caractère général. De 9 à 6, le niveau de service n’a pas baissé et cela correspond bien à quelque chose.

Il faut savoir qu’avec Dalongeville les charges de fonctionnement augmentaient de 5,4 % par an, (soit 1,5 M€) : pas la peine de chercher comment on a créé ce fameux déficit ! » AA : c'est une nouvelle fois faux ! Cela signifierait qu'en 2007 et 2008, les charges auraient augmenté de 3 millions alors que pendant ces 2 ans le déficit a été chiffré à 12 millions par la CRC ! PT essaye de nous enfumer pour prouver que lui et la majorité élue en 2009 ont fait ce qu'il fallait faire. 

On vous accuse bien souvent de jouer en mairie un rôle qui va au-delà de vos attributions !

« Mon rôle est juste de préparer techniquement les décisions… Le pouvoir du DGS est celui que lui donne le maire. Et c’est la première fois depuis bien longtemps dans cette collectivité que le DGS a un pouvoir réel sur les services et je maintiens qu’il faut absolument que ce cadre-là existe…

Quand Daniel Duquenne a été élu, je lui ai dit qu’il me fallait impérativement recruter. J’ai donc pu recruter des cadres via un cabinet parce que c’était difficile à nous seuls d’attirer ces cadres de compétence qui forment aujourd’hui une équipe de direction solidaire, sauf pour deux d’entre-eux (ndlr : qui sont en conflit ouvert et ont même assigné la ville devant le T.A.). Ce mandat-là fut un mandat de reconstruction. Il en faudra encore au moins un pour tour reconstruire… Mon engagement c’est de faire en sorte que les services répondent sans failles aux exigences des Héninois… »

AA : quand on parle de maire-bis c'est parce que le DGS fait prendre des décisions au maire, décisions qui se révèlent mauvaises : privatisation des pompes funèbres, taxe sur les enseignes, recours à des cabinets privés inutiles ou inefficaces, parmi les nombreux exemples.

On parle beaucoup de l’ouverture d’une enquête préliminaire sur des marchés posant problème…

« Je peux en parle sans problème. À la base, tout est parti de Georges Bouquillon qui a rassemblé des éléments épars de certains marchés qu’il a remis au procureur. Le procureur a ensuite ouvert une enquête préliminaire pour comprendre de quoi il s’agit, ce qui est tout à fait normal.

Mais je vous assure qu’il n’y a eu jusqu’alors aucune audition. Juste le fait que le commandant Meurant (ndlr : de la brigade financière de la PJ) m’a demandé de lui envoyer certains documents. Je lui ai dit que j’allais les lui apporter en mains propres, en lui expliquant tout dans le détail. On lui a donc remis les marchés en question, la totalité des pièces. Il a juste commenté qu’il allait désormais transmettre son rapport au procureur. AA : s'il a jugé utile de transmettre les pièces au Procureur, c'est qu'il y a bien des suspicions... Si j'avais été GB, j'aurais joint également le dossier Kalyps à qui on a réglé des honoraires sans qu'il y ait eu "service fait" . Comme du temps de Dalongeville, d'ailleurs...

Et voilà ! Cette séquence-là autour de supposées auditions a été provoquée de toutes pièces pour nourrir ce débat et dire « Vous voyez, le système continue ! » »

Le recours à plusieurs cabinets-conseil de votre connaissance a été souvent critiqué depuis 2009…

« Vous faites allusion, j’imagine, à Kalyps et Orfeor ! Eh bien, il se trouve qu’on a passé un marché d’assistance à la gestion. Une ville de 27 000 habitants avec 40 M euros de recette, ce n’est pas facile à gérer. Certes, l‘expertise interne en matière d’exécution budgétaire s’est améliorée mais il n’y a pas que ça, il nous fallait également de la prospective financière, de l’analyse de la gestion de la dette.

Avec sur les bras une dette structurée à 74 %, on n’avait pas l’expertise suffisante pour s’en sortir. AA : non seulement on paye un cabinet pour faire le travail d'un directeur financier (que l'on a viré illégalement), mais ce cabinet ne remplit pas les missions qu'on lui données : ainsi les emprunts toxiques auprès de Dexia n'ont pas été résolus, et l'audit culture n'a pas eu lieu, et pourtant Kalyps a été payé !  L’an prochain, j’ai demandé au DAF de programmer l’achat d’un gestionnaire de dette, d’un PPI et d’une analyse prospective… Ce coût d’externalisation, il aurait fallu le faire dès l’année 2001. D’ailleurs j’ai retrouvé dans les archives municipales une proposition de M. Chopin qui allait dans ce sens.

Mais qui n’a bien évidemment pas été suivie. AA : et pourquoi attend-on depuis 2009 ? Carence du DGS ? Cette assistance à la gestion a donné un cadre de référence avec les contraintes qui sont les nôtres et par rapport à ce qu’on peut dégager en terme d’investissement… C’est cette culture-là qu’il fallait pour la collectivité… Même si je pense que certaines réponses sont également à trouver dans la mutualisation des moyens.

Si j’avais eu dès le départ l’expertise de M. Wolf de la CAHC, il est évident que, jamais, je n’aurais eu recours à des cabinets ! AA : et pourquoi ne pas l'avoir demandé ? La CAHC était prête à prêter son Directeur financier, dès le début du mandat (comme elle l'a fait plus tard). J'en profite, d'ailleurs, pour rappeler que j'avais eu l'assurance du Directeur financier du Conseil régional qu'il était prêt à dégager quelqu'un de ses services pour aider HB. Cette proposition fut transmise à Daniel Duquesne à l'époque, de même que celle d'un fonctionnaire DGS prêt à s'investir chez nous (homme compétent, mais qui avait le tort d'être un socialiste très très critique...). Mais sur le fond, c’est tellement absurde que de reprocher aujourd’hui les éléments de bonne condition des finances de la Ville… »

Quid de ces fameux vols aux archives où certains ont souvent voulu voir votre ombre ?

« Reprenons la situation. Lorsque Dalongeville est incarcéré, pendant 3 mois il n’y a plus d’exécutif. Pendant un mois, avec le commandant Meurant, on a regardé dossier par dossier tout ce qu’il y avait dans le cabinet de Gérard Dalongeville et dans les archives. AA : faux ! Le commandant Meurant m'a déclaré ainsi qu'à d'autres que les dossiers retenus contre GD ne représentaient qu'une infime partie de ceux qui auraient dû faire l'objet d'investigations. Il y avait donc intérêt à faire disparaître certains dossiers.  Si j’avais voulu soustraire une archive compromettante pour moi je l’aurais alors fait à ce moment-là. Il y a tout l’historique des documents disparus qui a été transmis au procureur de la République. AA : je répète que c'est faux et une plainte à ce sujet a été déposée entre les mains du Procureur...

Et ce dernier, même si je reconnais qu’on n’a pas été très réactifs (mais je vous rappelle qu’à l’époque on se devait d’être sur tous les fronts et que la responsable des archives n’était pas là), a conclu qu’il n’y avait pas là matière à poursuivre car les éléments contenus dans les archives disparues, la justice en disposait déjà. Je pense que ces archives ont dû intéresser des protagonistes de l’affaire, c’est tout ! » AA : et bien sûr, c'est PT qui a décidé qu'il n'y avait pas lieu de prévenir la police ! Et pourtant il porte des accusations contre "des protagonistes de l’affaire". Il aggrave son cas...
J'ajoute que pour l'avenir le problème des archives risque de ne plus se poser, la secrétaire du DGS ayant été surprise ce matin avec un sac poubelles, contenant des archives, dont elle allait se débarrasser, comme depuis 3 semaines que ce manège dure. Eh oui ! l'info m'a été transmise par un des témoins...

Vous êtes surpris de retrouver à nouveau Gérard Dalongeville dans un rôle de candidat ?

« Je vais vous dire quelque chose. On a depuis quelque temps des personnes qui se déplacent dans les services de la mairie en disant Quand est-ce que je commence ? Tout ça parce qu’ils ont rencontré Gérard Dalongeville qui leur a fait des promesses d’embauche.

Laisser penser qu’une collectivité pourrait compenser ce que ne peut faire le privé ou le marchand, c’est pour moi d’une irresponsabilité totale. Et ça rappelle le côté Janus de l’ancien maire : quelqu’un d’aimable mais aussi avec une personnalité détestable dont a beaucoup souffert Hénin-Beaumont. Qui a juste un jour croisé le chemin d’un homme qui n’a pas été à la hauteur de son talent. »

AA : ces accusations contre un candidat, je le répète, ne sont pas dignes d'un haut fonctionnaire territorial. PT a reproché à Ahmed Nacer d'avoir manqué à son devoir de réserve, parce qu'il m'avait accordé un "soi-disant" interview. Mais, ici, il s'agit d'un "vrai" interview et le DGS a hautement manqué à ses devoirs de réserve et de neutralité. Je rappelle que dans l'affaire d'Ahmed Nacer , PT a fait signer au maire un courrier de chantage demandant au fonctionnaire de m'attaquer en justice et que, en contre-partie, la ville paierait les frais de justice (protection fonctionnelle), non seulement dans un procès contre moi, mais également dans les affaires qui l'opposent à la ville (harcèlement moral...). Et le DGS veut donner des leçons d'honnêteté !