L'article suivant était paru, hier, en fin de matinée, en une de la première page du Monde.fr. J'ai eu beaucoup de mal à la retrouver, ce jour, pour le publier. Il est signé de Gérard Courtois, directeur éditorial du Monde. Son sujet ? Hollande a des chances de gagner la présidentielle de 2017. S'agissant d'un des journalistes politiques les plus réputés, il convient d'y prêter attention. Il se fonde sur 2 arguments principaux :
- la croissance serait de retour pour la fin de l'année; bon, admettons...
- la gauche unie devancerait la droite unie, laissant le FN en 3 ème position. La droite unie, cela paraît probable, si Sarko est désigné aux primaires et si F. Bayrou ne met pas à exécution sa menace de se présenter... Quant au FN, jusqu'à quel point JM Le Pen nuira-t-il à sa fille, c'est trop tôt pour le dire...
J'ai entendu JL Mélenchon, ce matin, interrogé par JJ Bourdin (il est bien le seul homme politique à savoir rabattre son caquet à cet épouvantable journaliste) et je peux vous dire qu'il est impensable que le Parti de Gauche s'unisse à F. Hollande, au premier tour des présidentielles !
Article donc critiquable, mais il peut se passer tellement de choses en moins de 2 ans...
L’inoxydable M. Hollande
LE MONDE | 05.05.2015
Par Gérard Courtois
Trois ans exactement après son élection, tout devrait accabler le président
de la République. La défiance des Français à son égard reste écrasante, de
l’ordre de 70 % à 75 %. Le chômage enregistre chaque mois de nouveaux
records à la hausse. La société française paraît taraudée par le doute,
inquiète de la pérennité de ses valeurs, bousculée dans son identité. Tout
devrait donc convaincre le chef de l’Etat de terminer au moins mal son mandat
avant de prendre, à 63 ans, une retraite méritée, au bénéfice de la loi
sur les métiers pénibles.
Or, c’est exactement le contraire qui se produit. Frais, rose et souriant,
François Hollande paraît insensible à l’adversité, comme inoxydable. Loin de
raser les murs, il multiplie déplacements de proximité, rencontres impromptues,
commémorations solennelles et déclarations ciblées, sans parler de ses
initiatives sur la scène internationale. Quant au compte à rebours qui le
sépare de 2017, tout témoigne qu’il l’a bien engagé, mais pour préparer sa
réélection et non pas sa sortie.
En dépit des apparences, il ne manque pas de raisons pour cela. En premier
lieu, il peut espérer que le pire est derrière lui. N’a-t-il pas dépassé –
sinon effacé, tant elles lui collent aux basques – ses deux premières années de
mandat confuses, chaotiques et déprimantes ? Sous l’autorité du premier
ministre, et avec une équipe gouvernementale plus aguerrie, la conduite de
l’Etat, hier brinquebalante, est aujourd’hui plus ferme. De même, en affrontant
avec courage et gravité le traumatisme des attentats parisiens de janvier, le
chef de l’Etat a fait oublier le désastreux automne 2014, quand les Cassandre
ne prédisaient rien moins qu’une crise de régime.
Goudron et plumes
N’a-t-il pas aussi surmonté l’épreuve annoncée des élections
départementales ? Ce fut une sévère défaite pour la gauche qui a payé la
facture de ses divisions, mais pas la Bérézina redoutée. Comme annoncé, le
président de la République a pu conserver son premier ministre et maintenir son
cap. En outre, il a bon espoir d’avoir déjoué le risque de voir les socialistes
s’étriper lors de leur congrès de Poitiers, dans un mois ; avec l’aide du
premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, il a su dissuader Martine
Aubry de prendre la tête d’une fronde de grande envergure contre la politique
du gouvernement.
Enfin, le retour à meilleure fortune économique paraît à portée de main, ou
de mois, si l’on en croit tous les augures. Or, après trois années de
quasi-stagnation, le regain annoncé de croissance puis d’emplois, en 2015
et plus encore en 2016, est la condition sine qua non – fixée
par François Hollande lui-même – pour briguer un second mandat. Bref, le
chef de l’Etat a sauvegardé l’essentiel : il apparaît, à ce jour, comme le
candidat incontournable sinon incontesté de son camp pour la prochaine
présidentielle. Vu sa situation récente, quand il semblait promis au goudron et
aux plumes, ce rétablissement était tout sauf acquis.
Mais ce n’est pas le seul ressort de sa détermination. François Hollande
n’est pas – c’est un euphémisme – le plus mauvais analyste du paysage
politique. Celui-ci est loin d’être stabilisé. Mais, sauf séisme aux élections
régionales de décembre (par exemple si le Front national l’emportait dans
plusieurs régions), il commence à se préciser.
Que constate le président ? Tout d’abord, selon toute probabilité, le
premier tour de la présidentielle sera un match à trois. Depuis des mois, au
fil des scrutins locaux et européen, la présidente du FN, Marine Le Pen,
s’est imposée comme une concurrente sérieuse pour bousculer l’habituelle
confrontation décisive entre la droite et la gauche. Dans ce match à trois, le
rapport des forces global ne condamne pas la gauche : celle-ci recueille,
dans son ensemble, un gros tiers des suffrages et, si elle est devancée de
quelques points par les droites, elle distance nettement l’extrême droite qui
rassemble désormais un quart des voix exprimées.
Décourager les ambitions
Deuxième constat : cette configuration de premier tour est un puissant
facteur de rassemblement de la gauche. Plus que jamais, sa dispersion serait
périlleuse, dès lors que le PS, seul, est directement menacé par le FN.
L’éviction de son candidat, Lionel Jospin, le 21 avril 2002, avait été un
violent avertissement. La répétition d’un tel scénario en 2017 serait
désastreuse. Nul doute que François Hollande va mettre en œuvre tout son
savoir-faire pour décourager les ambitions marginales, pour apaiser les
rancœurs d’une Cécile Duflot, désamorcer les coups de gueule d’un Arnaud
Montebourg ou circonscrire, autant que possible, les coups de semonce d’un
Jean-Luc Mélenchon. C’est l’un des enjeux des mois à venir.
Troisième constat, enfin : ses principaux adversaires ne sont pas à
l’abri d’accidents de parcours. Depuis son retour à la tête de l’UMP, Nicolas
Sarkozy a indéniablement renforcé son emprise et il disposera, dès la fin du
mois, d’un parti largement à sa dévotion. Mais rien ne garantit que la primaire
prévue à l’automne 2016 pour désigner le candidat de la droite ne ranimera pas
une violente guerre des chefs ou ne déclenchera pas une candidature centriste,
par exemple de François Bayrou, si M. Sarkozy était choisi au détriment
d’un candidat plus œcuménique, tel Alain Juppé. Quant à Marine Le Pen, rien ne
dit qu’elle n’a pas mangé son pain blanc : en mars, les Français n’ont
même pas voulu lui confier la gestion d’un département et, depuis avril, le
violent conflit qui l’oppose à son père témoigne des profondes divergences qui
traversent son parti.
François Hollande est à l’Elysée depuis mille jours. Il lui en reste sept
cents pour parvenir à ses fins. La reconquête, c’est maintenant. Si improbable
soit-il, le pari n’est pas perdu d’avance.
il y a du rififi a courrieres entre le PS et le PC. Le PS qui met le PC au tribunal administratif et qui retire une délégation au PC. tic tac tic tac voilà la chute
RépondreSupprimerS'il se présente, le fn fera un score jamais atteint.
RépondreSupprimerVous parlez de quel FN : celui de JMLP ou celui de MLP ?
SupprimerPeu importe, en fait. Le résultat sera un pays à droite.
SupprimerPeut être mais il ne sera jamais d'extrême droite!
Supprimernon pas d extréme droite mais simplement fn
SupprimerAvec une frontière aussi fine, mieux vaut ne pas parier la dessus,
Supprimer21:36. Le FN est un parti d'extrême droite.
SupprimerDans extrême droite, il y a droite. Ce qui permet la récupération.
SupprimerAvec ou sans le borgne, le fn est d'extrême droite.
SupprimerPour les tenants de la mixité sociale, raciale et, pourquoi pas religieuse. Comment peut on y parvenir sans en aval etablir un fichier. Comment réussir ce savant melange sns connaitre auparavant les ingrédients qui va le constituer.
RépondreSupprimerTiens méthode coué ou 11H51. Le parti d'extrême droite pourra toujours se présenter, il n'aura jamais une présidentielle. Et d'ici là tant de choses peuvent se passer.................
RépondreSupprimeravec la gauche rien de bon à attendre l extreme droite non mais le front nationale oui
SupprimerDepuis 2002 beaucoup de choses se sont passées aussi... et ne parlons même pas de 1981 à nos jours.
Supprimer21H17 et 22H46 ne sait toujours pas qu le fn est d'extrême droite raciste, homophobe, sexiste, incapable politiquement et économiquement, que briois et bilde sont même au polit bureau entre autres cumuls. Qui le déniaisera ce pauvre 21H57 et 22H46 ? Le budget fn ? Dans un an, il aura compris...
SupprimerLe FN est d'extrême droite, Briois et Bilde sont des cadres haut placés d'EXTREME DROITE.
Supprimerregardez nos conseillers certains sont d origines étrangére polonais etc non au fn ns ne sommes ni raciste ni xenophobe ni homophobe ne vs en déplaise 6H36
Supprimer12h29 : la préférence nationale, c'est du racisme !
Supprimer12H29 est c... ou quoi? . L'extrême droite est raciste, homophobe, sexiste, liberticide, réactionnaire, dangereuse, violente. Partout où elle a eu le pouvoir, partout ça été la catastrop^he. Ne t'en déplaise 12H29
Supprimerregardez les manif d extréme gauche à chaque fois de la voilence
Supprimer21h10 : un exemple, SVP ?
SupprimerDe la violence, des dérapages comme dans beaucoup de manifs de droite républicaine ou de gauche mais pas de milice, pas slogans racistes, homophobes, sexistes, de menaces, d'agressions de femmes et de journalistes ( il faut dire que le borgne fou donne l'exemple en matière d'agressions physiques...condamné par la justice ). La violence, le racisme, le mensonge la menace c'est l'extrême droite. Ce sont ses fondements. Du peuple, ils n'ont rien à faire, ils roulent pour le grand capital.
SupprimerFrance Inter ce matin , bien sur on vient à Hénin humer le fumier . Les querelles au FN , une assistante maternelle nous permet comprendre le retard linguistique de nos enfants mais pire , le personnage qui suit ! Mais effarant le commentaire du Maire au sujet de JMLP. "Oui , cette personne ne nous représente plus , ses débilités telles " Dura four ... Point de détail ... etc " , ne sont pas supportables pour l'honorabilité de notre parti . Depuis quand le sont elles , depuis il y a 8 jours et suite aux annonces d'éventuels magots planqués en Suisse ou ailleurs . Mais depuis combien de temps faites vous parti , monsieur le maire de ce parti , Vous aviez même dit avoir adhéré grace au discours et idées de monsieur Le PEN . Il ne vous a quand même pas fallut 30 ans pour comprendre ? Toujours est il que le débat national et celui de nos médiats est l'imbécile commédie commique et publicitaire de ce parti .Dire que monsieur Dupont Moretti n'a eu que 5 minutes sur France Inter pour donner son analyse sur le grave sujet des écoutes . François Hollande n'a même pas pu parler des ventes des Rafales ou de son invitatation au Moyen orient . Des armes ne sont pas toujours de combat , mais souvent pour prévenir ou se défendre et les négociations liées à celles ci ne lui reviennent surement pas à 100 % mais Sarko aurait fait des bonds pendant un mois sur chaque chaine de télé ou station de radio . ce sont de graves sujets , pitiés , médias arrêtez de nous faire chier avec les conneries stratégiques et idiotes du fn !
RépondreSupprimerMénard se fait pipi dessus parce que convoqué à la SRPJ. Un sale type doublé d'un lâche. Après le fichage des parents pauvres, celui des enfants. Ce sera quoi après l'étoile jaune, le croissant vert sur les gilets des petits et des petites?Plus besoin de fichier.On réunit les gosses dans la cour et on trie..Cela me rappelle oui des heures tragiques du gouvernement de Vichy..Nous y sommes.Béziers ne mérite pas cela et si des braves gens musulmans ont voté pour lui qu'ils ne recommencent pas. C'est ça le F.N et avec cette loi liberticide qui vient d'être votée..une ancienne peur me saisit..
RépondreSupprimerNon,Ménard, ce seront les lois de la République. La démocratie . Tu vas t'y confronter petit maire raciste. Et si t'aimes pas les lois républicaines, tu quittes le pays. C'est simple non?
bien explique le journal de la mairie,au fait pourquoi l'opposition ne dit rien en fin de page. C ' est bien la 1ere fois que l on nous indique les votes
RépondreSupprimerAbruti, l'opposition est censurée... quand ils s'attaqueront à toi, il n'y aura personne pour te défendre... t'as raison,, continue à être con- tent!
SupprimerAttendez la publication avant de parler.
Supprimerl oppostion qui était au pouvoir du temps de eugéne aucune tribune n était attribué à notre maire actuelle
SupprimerMensonge, c'est obligatoire de laisser une tribune à l'opposition !
SupprimerRadio FN ment, radio FN ment, radio extrême droite ment effrontément...
Supprimer11H42, vous saviez pas? Du riffifi et du lourd au sein du FN;Ils se bouffent même entre père et filles dans la richissime dynastie. Le vieux, il répudie. Sa femme, ses deux filles. La "sainte" famille!
RépondreSupprimerTrès drôle cette répudiante dynastie.