Un mauvais geste peut changer tout un match, voire probablement coûter une qualification!
Le jeune joueur nigérian Kaita a fait mine de donner un coup de pied à un joueur grec (33e), cela a suffit pour que l'arbitre applique rigoureusement le règlement et expulse le fautif. Dommage parce que le Nigéria menait 1-0, sur un but de Uche, son meilleur joueur, à la 16ème minute et dominait une Grèce inexistante. A partir de là, le match bascula et les Grecs égalisèrent rapidement (44e par Salpigidis). Alors que le gardien nigérian s'était illustré, comme lors du match contre l'Argentine, par des arrêts de grande classe, il commit sa boulette sur un tir anodin de Torosidis. Les Nigérians eurent beau se battre jusqu'au bout, les Grecs obtiennent leur première victoire dans une Coupe du Monde et une option sur la qualification pour les 16èmes de finale: pour cela, ils doivent, lors de leur dernier match, contre l'Argentine, faire au moins aussi bien que la Corée du Sud contre le Nigéria. Cette dernière sera privée de Keita, mais aussi de Taewoo, le"Marseillais" blessé et auteur de 2 bons matchs: pour elle une petite chance de se qualifier en battant absolument la Corée, à condition que la Grèce perde contre les Argentins (et encore, cela dépendra des buts marqués et encaissés)...
Dur, dur, donc pour les Grecs, qui ont moins de chances, curieusement, de se qualifier que les Nigérians...Seul un scenario invraisemblable pourrait éliminer l'Argentine: battue par la Grèce tandis que la Corée bat le Nigeria, avec 5 buts de plus que n'en aura marqués l'Argentine...
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On la guettait depuis le début depuis la compétition ! Elle s’est manifestée lors de ce Grèce-Nigéria. De quoi parle-t-on ? De la première grosse faute d’arbitrage de ce Mondial, pardi ! Alors, nuançons de suite ce propos : ce n’est pas tellement que l’arbitre se soit complètement trompé mais plutôt qu’il se soit fait abuser par la roublardise, diront certains, le cinéma vicieux, diront d’autres, de l’expérimenté grec Katsouranis. Tombé dans le panneau de la réaction, le pauvre Kaita se vit sévèrement expulser (33ème) par l’arbitre colombien Oscar Ruiz. Flash-back : au cours du Mondial 2002, l’ancien grand joueur du Brésil, Rivaldo, avait fait ce même genre de simulation ou d’exagération qui avait conduit à l’expulsion du turc Hakan Unsal. Il avait reçu une amende par la FIFA a posteriori, mais pas de suspension « après coup »…
Plus embêtant, ce fait arbitral a complètement changé la physionomie de ce match. En effet, le Nigéria menait le bal après un coup franc lointain d’Uche (16ème) que personne n’arriva à détourner, ce qui trompa justement la vigilance du gardien grec, Tzorvas. Les Grecs, empruntés, étaient partis pour rendre une copie aussi pitoyable que celle qu’ils avaient rendue lors de leur confrontation inaugurale contre la Corée du Sud.
Contraints d’évoluer à dix, les Nigérians vont à partir de là subir, malgré eux, la rencontre. Un malheur n’arrivant jamais seul, les Grecs égaliseront juste avant le repos (44ème) par leur attaquant Salpigidis dont le tir fut détourné dans son propre but par l’arrière des Super Eagles, Shittu.
La deuxième mi-temps fut plus ouverte avec une Grèce enfin plus entreprenante. Comble du malheur pour le Nigéria : jusqu’alors brillantissime (comme face à l’Argentine) leur gardien Enyeama commet une faute de main irréparable suite à une frappe de Tziolis et Torosidis profite de l’aubaine pour pousser le ballon dans le but (71ème). La fin du match fut un peu folle avec des Nigérians qui jouèrent le tout pour le tout, en vain, et des Grecs prêts à lancer des contres meurtriers. Mais le tableau d’affichage ne bougera plus.
Cette défaite condamne quasiment un bien malheureux Nigéria à l’élimination (à moins d’un retournement de situation peu probable) et relance, par conséquent, une Grèce insipide. Les hommes d’Otto Rehhagel affronteront l’Argentine lors de la troisième journée de ce groupe B. Avantage à la Corée du Sud (qui jouera un Nigéria peut-être démobilisé) pour la seconde place qualificative aux 1/8ème de finale…
PL
Plus embêtant, ce fait arbitral a complètement changé la physionomie de ce match. En effet, le Nigéria menait le bal après un coup franc lointain d’Uche (16ème) que personne n’arriva à détourner, ce qui trompa justement la vigilance du gardien grec, Tzorvas. Les Grecs, empruntés, étaient partis pour rendre une copie aussi pitoyable que celle qu’ils avaient rendue lors de leur confrontation inaugurale contre la Corée du Sud.
Contraints d’évoluer à dix, les Nigérians vont à partir de là subir, malgré eux, la rencontre. Un malheur n’arrivant jamais seul, les Grecs égaliseront juste avant le repos (44ème) par leur attaquant Salpigidis dont le tir fut détourné dans son propre but par l’arrière des Super Eagles, Shittu.
La deuxième mi-temps fut plus ouverte avec une Grèce enfin plus entreprenante. Comble du malheur pour le Nigéria : jusqu’alors brillantissime (comme face à l’Argentine) leur gardien Enyeama commet une faute de main irréparable suite à une frappe de Tziolis et Torosidis profite de l’aubaine pour pousser le ballon dans le but (71ème). La fin du match fut un peu folle avec des Nigérians qui jouèrent le tout pour le tout, en vain, et des Grecs prêts à lancer des contres meurtriers. Mais le tableau d’affichage ne bougera plus.
Cette défaite condamne quasiment un bien malheureux Nigéria à l’élimination (à moins d’un retournement de situation peu probable) et relance, par conséquent, une Grèce insipide. Les hommes d’Otto Rehhagel affronteront l’Argentine lors de la troisième journée de ce groupe B. Avantage à la Corée du Sud (qui jouera un Nigéria peut-être démobilisé) pour la seconde place qualificative aux 1/8ème de finale…
PL
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