L'entretien suivant réalisé par Le Monde (édition datée de demain), avec Pierre Rosanvallon, historien, éclaire une triple défaillance du régime politique actuel:
- le mélange entre 2 types de démocratie: celle de la décision, acquise par l'élection, et celle de l'action qui demande une autre légitimité basée sur le débat;
- de même pour le réformisme de recomposition mettant en jeu des éléments essentiels de notre République et qui demande aussi des débats en profondeur (par opposition au réformisme de dépense et à celui de répartition, ressortant plus de la procédure classique de la décision);
- la dégradation de la morale publique, minée par les rapports entre le pouvoir et l'argent.
C'est l'absence de contre-pouvoirs qui mine les fondamentaux de notre démocratie et c'est un point que j'évoquerai demain, en mettant en avant, notamment, les aspects néfastes de notre Constitution...
Le présent entretien est assez long, mais tellement dense que j'ai préféré le retranscrire in extenso.
Pierre Rosanvallon est Directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, professeur d'histoire moderne et contemporaine au Collège de France. Créateur de la Fondation Saint-Simon (1982-1999), il a fondé en 2002 un nouveau laboratoire intellectuel, La République des idées. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, dont " La Contre-Démocratie. La politique à l'âge de la défiance " (Seuil, 2006) et " La Légitimité démocratique " (Seuil, 2008)
| Dans " La Contre-Démocratie " (2006), vous analysiez la dissociation entre légitimité des gouvernants et confiance des gouvernés. Ce qui s'est passé en France depuis quelques années confirme-t-il ce grand écart ? Le deuxième élément est que le monde de la nouvelle révolution industrielle et de la globalisation dans lequel nous sommes entrés est un monde beaucoup plus incertain, plus mobile, plus diffus, donc plus inquiétant. La crise financière et économique a accentué cette dangerosité depuis deux ans. Cela pèse sur tous les domaines de la décision, qu'elle soit économique ou politique, et jusque sur les décisions individuelles et les choix personnels. Nous vivons donc dans un monde plus menaçant et moins régulé. Il s'agit là du cadre commun à tous les pays démocratiques. Qu'en est-il de la situation française ? Une deuxième cause de défiance est plus spécifique à l'univers politique : c'est la dissociation entre une démocratie d'action et une démocratie d'élection. Le but de la démocratie d'élection est de choisir une personne ou d'en chasser une autre, puisque les élections sont autant des " désélections " que des choix positifs. Mais cela fonctionne plus ou moins bien dans les différents pays. A cet égard, la présidentielle de 2007 a été, en France, un moment réussi de démocratie d'élection : le contraste entre les personnalités des candidats, les images et les programmes, était suffisamment marqué pour que les électeurs aient le sentiment d'effectuer un choix qui faisait sens ; les langages et les projets étaient aussi fortement incarnés. Mais la démocratie d'action est d'un autre ordre. Elle doit employer un langage tout à fait différent. Alors que la démocratie d'élection s'exprime sur le registre de la volonté et de la proximité, la démocratie d'action est au contraire confrontée à la complexité et à la contrainte. Le propre d'une rhétorique électorale est de dire " Yes, we can " et de convaincre que la politique peut beaucoup, alors que dans l'action on doit au contraire être plus réaliste et admettre que la politique peut beaucoup moins. Cette démocratie d'action fait immédiatement sens s'il ne s'agit que de nommer des personnes à des postes déterminants de l'appareil d'Etat, et l'on sait que c'est un pouvoir essentiel du président de la République. Mais, au-delà, les choses sont moins évidentes. Au-delà de la rhétorique, cela pèse-t-il sur le mode de gouvernement ? La démocratie électorale met l'accent sur la personnalisation, l'incarnation et la simplification : c'est une démocratie polarisée. Au contraire, dans le cadre de la démocratie de décision ou de régulation, les choses sont tout à fait différentes. Pour qu'elle fonctionne bien, elle doit accepter la démultiplication des instances de débat et de contrôle, assumer la complexité des problèmes et des interactions. Or les institutions françaises nous placent à cet égard dans une situation singulière : la présidentialisation croissante renforce sans cesse la prétention à l'incarnation et à la polarisation. Du coup, elle engendre presque mécaniquement la défiance et la désertion civique. On en voit la traduction dans l'ordre constitutionnel : l'élargissement du pouvoir du Parlement et celui des droits des citoyens, à travers la question prioritaire de constitutionnalité, ont pu donner le sentiment que l'on faisait plus de place à l'intervention du droit. Mais ce ne sont que des concessions à la démocratie libérale. Car, dans le même temps, le pouvoir n'a cessé de sacraliser le principe majoritaire : par exemple, en nommant directement les présidents de l'audiovisuel public, ou en imposant une certaine vision du rôle des parquets. Le ressort de la vision sarkozienne est que la démocratie signifie : " Puisque je suis élu, je suis la volonté générale ", ce qui est, me semble-t-il, difficilement acceptable. Un des principaux problèmes de l'exercice actuel du pouvoir est de projeter une définition dangereuse de la démocratie, qui me semble se rapprocher sur certains points des théories de la " démocratie souveraine " de Poutine ou renvoyer à la philosophie politique du Second Empire, invoquant l'appui des masses au plébiscite pour s'estimer seul détenteur de l'intérêt général. Car, en démocratie, personne ne peut se prétendre seul propriétaire de l'intérêt public et incarner la volonté générale. Il faut donc distinguer deux sortes de légitimité ? Tout à fait. Cette philosophie de la " démocratie " ne fait pas la distinction, essentielle, entre la légitimation des personnes par l'élection, d'ordre procédural, et la légitimation de leur action, d'ordre substantiel. L'élection donne une légitimité à gouverner sur la durée du mandat - et c'est une bonne chose pour ne pas être otage de la démocratie d'opinion. Mais la légitimité se joue aussi sur le terrain du contenu des décisions. C'est cela que le pouvoir présidentiel actuel n'accepte pas ; il confond en permanence légitimité de nomination et légitimité de décision. C'est une grande faute : la légitimité n'est pas simplement de l'ordre d'un statut acquis une fois pour toutes, elle est une qualité qui doit s'éprouver, se construire en permanence. Cette erreur déteint sur l'ensemble du fonctionnement démocratique en France aujourd'hui. En dehors du pouvoir présidentiel lui-même, on voit bien par exemple que des autorités de régulation sont mises en place pour répondre à une forme de demande sociale, mais que l'on refuse d'en tirer les conséquences dans l'action. Par exemple ? L'idée qu'il n'y a pas besoin d'autorité indépendante pour nommer les présidents de chaînes de télévision est une terrible régression. Hélas, je suis aussi obligé de constater que, dans cette affaire, la gauche était indignée, mais qu'elle n'avait pas la théorie de son indignation. Quelle est la place du peuple ? Dans les démocraties, le peuple est introuvable, par définition. Il est multiforme, en recomposition permanente. Il faut donc essayer de le saisir de façon plurielle : à travers des principes qui le rassemble, à travers sa manifestation électorale numérique, ou encore à travers les forces sociales vives qui lui donnent à certains moments un visage. Ce sont autant d'expressions du peuple qui doivent trouver leur représentation spécifique. Ces forces sociales ne sont-elles pas dangereusement affaiblies en France ? Ce qui me frappe énormément, c'est que l'on considère aujourd'hui qu'il n'y a plus de légitimité de la démocratie sociale. Le fait qu'une réforme comme celle des retraites ait été pilotée depuis l'Elysée avec le seul sceau de la majorité parlementaire est une façon de procéder qui marque, sur un sujet aussi important, une rupture historique avec les pratiques de la démocratie sociale en France. Y compris telle qu'elle avait été mise en oeuvre par la droite en 2003. Comment expliquez-vous cette absence de négociation ? Dans la vision sarkozienne, les syndicats sont des institutions particulières de la société civile, alors que le pouvoir d'Etat se prétend le seul représentant de la généralité sociale. Eh bien, ce n'est pas vrai. La démocratie sociale veut dire que, pour des raisons de proximité et d'histoire, il y a une forme de représentation du monde social organisé (les syndicats), mais aussi du monde social diffus (les manifestations) qui vaut représentation démocratique légitime. Or on fait comme si la légitimité électorale absorbait toutes les autres formes de légitimité et de représentation. Il y a donc une prétention qu'il faut combattre, non pas simplement au regard des décisions qui sont prises, mais au regard même de la méthode mise en oeuvre et des prétentions qu'elle traduit. C'est ce qui me semble extrêmement grave. Voire dangereux, car cela renforce cette espèce d'évidement de la vie sociale entre le superpouvoir du sommet et une société atomisée qu'on ne veut pas voir exister à travers ces organisations intermédiaires que sont les syndicats ou les associations. Au bout du compte, il y a une sorte de superposition d'impuissance et d'omnipotence au sommet du pouvoir. Pourtant, les leaders syndicaux reconnaissent que la porte du président de la République a rarement été aussi ouverte... Mais c'est de la communication. La porte est ouverte, mais ce n'est pas de la considération institutionnelle. Les syndicats ne sont pas considérés comme des acteurs importants de la démocratie française. Ce n'est pas du tout une stratégie de l'empowerment, selon laquelle il faudrait que les syndicats jouent mieux leur rôle. C'est une stratégie d'enveloppement et de neutralisation. La démocratie, ce n'est pas simplement aspirer le pouvoir vers le sommet en espérant qu'il sera celui d'un " jacobin bienveillant ". Cela consiste au contraire à donner du pouvoir aux gens, à faire descendre le pouvoir, à le faire circuler dans la société. Le monde moderne est d'ailleurs dans une contradiction : on y attend de plus en plus des individus qu'ils se prennent en charge eux-mêmes et qu'ils soient responsables dans tous les domaines, alors qu'en politique on assiste à une sorte de captation du pouvoir et à une déresponsabilisation des individus (" Faites-moi confiance, je m'occupe de tout "). Nous manquons de contre-pouvoirs ? A chaque élection, les citoyens font provision d'espérances, mais en même temps la démocratie fonctionne de plus en plus à la défiance. Le citoyen essaie de récupérer par ces formes de contre-démocratie ce qu'il ne peut pas accomplir dans l'ordre politique. C'est un réflexe parfaitement sain ; il faudrait en quelque sorte institutionnaliser la défiance, si cette défiance signifie que le citoyen ne veut pas faire de chèque en blanc. La démocratie n'est pas la légitimation du chèque en blanc. La France paraît incapable d'engager des réformes avec le minimum de délibération collective. Pourquoi ? Quand on parle de réforme, on mélange trois démarches assez différentes. D'abord, ce qu'on pourrait appeler un réformisme de la dépense, adossé à des actions catégorielles, comme la réduction de la TVA sur la restauration, et qui ne trouve comme seule limite que les contraintes des finances publiques. Ensuite, un réformisme de la répartition, sur lequel la distinction entre la droite et la gauche est évidente, car elles n'ont pas le même projet de répartition ; l'exemple de la réforme fiscale illustre ainsi parfaitement depuis trois ans un type de choix politique en faveur de groupes sociaux bien précis. Ce réformisme de la répartition exprime tout simplement le lien entre politique et conflit de classe. Enfin, il y a un troisième type de réformisme, celui de la recomposition, qui consiste à remodeler des institutions publiques d'intérêt général qui sont des biens communs, comme l'université, ou la justice. Ce type de réforme n'est pas possible sans, au préalable, une discussion sur la philosophie et le rôle social de cette institution. Il faut organiser cette discussion. C'est ce qui manque beaucoup aujourd'hui. Dans quelle catégorie se situe la réforme des retraites ? Elle est d'autant plus complexe qu'elle est à la fois de répartition (avec la question centrale de la justice) et de recomposition (avec les questions de civilisation comme la place du travail dans la société, du rapport aux générations, etc.). Elle touche au coeur d'un projet de société et aurait mérité une délibération collective d'autant plus approfondie. Tout cela a été balayé de manière fortement caporaliste, au profit de la sacralisation de la seule question de l'âge de départ en retraite. Les rapports " décomplexés " entre le pouvoir et l'argent ne creusent-ils pas un peu plus encore la défiance à l'égard des gouvernants ? Il y a trois pays en Europe où les rapports entre le pouvoir et l'argent présentent des caractères inquiétants : la France, l'Italie et la Russie. Il y a dans ces trois cas une sorte de lien assumé entre la tête de l'exécutif et les grands intérêts économiques. Comment est-ce possible ? Tout simplement parce qu'il n'y a plus de sur-moi du service public qui joue. Que voulez-vous dire ? La République n'était évidemment pas à l'abri des connivences avec les grands intérêts économiques, mais le sentiment prédominait qu'elle était au-dessus de ça et que les affaires politico-financières constituaient de sérieux accrocs. Aujourd'hui, il y a une perte presque ingénue du sens de ce que veut dire le bien commun, l'Etat, l'administration de l'intérêt général. Et dans les trois pays que j'ai cités, cela résulte de la même cause : d'une autosatisfaction, d'une prétention du pouvoir à représenter adéquatement la société, à se comporter sans complexes. A cet égard, l'" affaire Woerth " est très significative d'une conception très restrictive de ce qu'est un conflit d'intérêts. La défense de M. Woerth se situe sur un terrain juridique : " Je n'ai rien fait que de légal ", ne cesse-t-il de répéter. Mais si on ne comprend pas que la morale publique, ce n'est pas simplement respecter la légalité, on ne comprend pas l'essentiel. Cette morale implique d'être " au-dessus de tout soupçon ". La qualité attendue d'une personnalité politique n'est pas qu'elle ne soit pas pénalement coupable d'une malversation, c'est qu'elle soit au-dessus de tout soupçon. Il faut que le comportement des personnalités politiques soit socialement appropriable comme une qualité ressentie. La philosophie républicaine de l'intérêt général implique une certaine exemplarité du comportement. On ne peut pas prétendre incarner l'intérêt général si on ne se détache pas lisiblement pour tous les citoyens des intérêts particuliers. L'indifférence tranquille à cette philosophie morale est grave. Elle sape tout sentiment de respect vis-à-vis de l'autorité. Propos recueillis par Gérard Courtois © Le Monde |
LES ELUS DU FNAR FONT APPEL AU PRIVE POUR CERTAINS SERVICES COMME LES ESPACES VERTS. MALGRE CELA ILS CONTINUENT LES ACHATS DE MATERIELS DE TONTE ET DEBROUSSAILLAGE. ENVISAGENT ILS LA FORMATION DES AGENTS CHARGE DE LA COMMUNICATION AU MANIEMENT DES TONDEUSES ET AUTRES TAILLE HAIES??
RépondreSupprimerOUPS: CHARGES
RépondreSupprimerIl n'y a malheureusement pas qu'au niveau national où les élus se comportent comme des autocrates une fois le pouvoir obtenu (souvent malgré les promesses contraires lors des élections où on nous parle de démocratie participative à toutes les sauces). La succession des maires ces 5 derniers mandats sur Hénin-Beaumont en est un exemple criant. Le bassin minier ne manque pas, par ailleurs, de monarques en tous genres.
RépondreSupprimerDeux raisons à celà : le goût du pouvoir absolu (la nature humaine?) mais aussi l'impéritie des oppositions et des instances délibératives censées assurer un rôle de modérateur voire de contre pouvoir selon le vieux principe du checks & balances.
Rosanvallon a bien montré ce problème et les solutions : réssuciter les corps intérmédiaires.
Le dynamique associatif et la vitalité politique sur le secteur sont donc un motif pour ne pas désespérer malgré le désintérêt croissant de la population pour la chose publique, désintérêt autant du au dégoût de la situation de fait qu'à l'individualisme post-moderne.
Pour conclure sur le sujet,on ne peut que citer l'article du Monde magazine du 11 septembre: "la droite sans complexe- le monstre doux" terrifiant pour l'avenir de la démocratie.
Jean-Paul
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RépondreSupprimerUN INCIDENT TECHNIQUE M'EMPÊCHE POUR L'INSTANT DE FAIRE PARAITRE MON TEXTE
RépondreSupprimerDESOLE
Les faveurs accordées à Maréchal(lu sur le blog MoDem) le sont-elles à tous les conseillers ou ce monsieur profite de sa situation pour en abuser sur le compte des contribuables comme autrefois avec l'équipe de Dalongeville.
RépondreSupprimerDécidément pas les mêmes personnages mais les mêmes méthodes.
Des frais qui vont s'ajouter à la petite note de l'ex monarque, les vaches à lait sont là pour payer,avec la T.H qui va arriver, Noël sera de nouveau bien triste dans les foyers .
Les jouets contrairement aux élus seront bien maigres au sapin.
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RépondreSupprimerla fédération national des artisans retraités vous demande de ne pas utiliser son sigle pour des fins politques
RépondreSupprimerhttp://www.fnar.fr/?p=__FNAR.FR__:__Convention_Collective__@0_2_205
RépondreSupprimerpas content le député de la 14ème ,hier soir, a arras!
RépondreSupprimerrouge ecarlate qu il etait! c est vrai que notre delegation heninoise (toujours pas cartés d ailleurs!)etait venue en force, a l approche des cantonales.
faudra s y faire! nous ne laisserons plus faire n importe quoi sur notre ville
EN FORCE !!!DE QUI VOUS MOQUEZ VOUS VOUS N ETIEZ QUE 3!!!!!faites moi rire!!!
RépondreSupprimerALBERT FACON ETAIT PEUT ETRE ROUGE ECARLATE VAIS VOTRE AMI JEAN PIERRE CORBISEZ ETAIT BLANC COMME UN LINGE!!!
RépondreSupprimerMRGERME ET MACQ vous n avez pas honte de vous dire socialiste le premier n hesitant pas a injurier PERCHERON et ce devant une salle comble lors d une manifestation heninoise,banderole et preuve a l appui !!! se disant socialiste et proche de la population alors qu il est pret a faire payer les disques de stationnement aux heninois...c est lamentable
RépondreSupprimeret le second qui a etait le collitier dedallongeville et surtout le bras droit de CHOPIN son grand ami !!! n hesitant pas a se mettre sur la liste de duquesne lors des dernieres elections et vomissant sur le parti socialiste !!!
VOUS VOUS DITES SOCIALISTES ET NE PLUS LAISSER FAIRE N IMPORTE QUOI A HENIN !
ont comprends avec vos doubles visages que vous ne soyez pas cartes et loin d etre de VRAI SOCIALISTE !!!honte a vous!!!
LASRI candidat !! alors là on aura tout vu dans le ridicule. Voilà quelqu'un dont absolument personne connait l'existance qui se pointe pour soi disant nous représenter. Mais il ne représente rien, même pas lui même. personne ne connait, personne n'a jamais entendu parler de lui, il n'a rien fait de visible (sauf pour lui peut-être)... a croire que corbisez se sent vraiment en danger et essaie de placer ses hommes (on sait jamais). Si à une époque on entendait "tout sauf Albert" alors plus que jamais il faut crier "tout sauf Lasri" Hénin a besoin de quelqu'un de fiable et solide, certainement pas d'une prsonne légère et sans connaissance. Il faut vraiment être idiot pour penser que cette personn puisse réussir quoique ce soit. Faut-il y voir une quelconque stratégie d'un certain duo JPC-GD ? la qustion reste posée...
RépondreSupprimerSpiderman
Lasri aux cantonales ! Merci le PS de faciliter le travail au FN
RépondreSupprimerHénin se doit d'être représentée par un duo reconnu et engagé. Il paraît que Mr Lasri y habite mais je ne sais pas je ne l'ai jamais vu. Il semble qu'il était dernier de liste aux régionales ce qui correspond à ne pas exister même pour son propre parti. Une chose est sûre il roule pour celui qui a toujours soutenu Dalongeville et qui continue à le faire : Corbi
RépondreSupprimerUn militant PS pas content du tout
A Spiderman, ça vous donne un aperçu de tous ceux extérieur de notre ville qui viendront se présenter comme candidats en 2014, voir avant, aux municipales, pour le bien de notre ville sauf qu'ils oublieront de préciser que c'est surtout pour la bonne rémunération.
RépondreSupprimerBien payer en ne faisant rien, sur que ça attire le charognard, voyez comme Facon s'est bien baladé à Hénin Beaumont pendant les législatives et depuis...que dalle!
Dalongeville , des Vosges, place ses pions et avec l'incompétence de l'AR,ils l'aident sans s'en apercevoir..quoi que !!!
RépondreSupprimermatatout a fait d accord avec SPIDERMAn!QUI connait Lassri, l homme à tout faire de JPcorb.?que fait il avec son tel qui prolonge son oreille au volant d une grosse voiture, il attend les Ordres de son maitre?
RépondreSupprimerles vrais socialistes qui sont competents, sont des hommes comme A Alpern ou P Ferrari,le reste n est qu'imposture et jeu de dame: je place mes pions!
Qu on en finisse avec cette "politique" la, une fois pour toute!!!!!!!!!!!!!
le comportement de cette liste duquenne-binesse-bouquillon donne envie de vomir.héninois,héninoises demandaient leur des comptes quand vous les croisez rarement en ville.ils dilapident vos IMPOTS,et se conduisent comme des goujats. l'amateurisme,l'incompétence,le nombrilisme,l'incurie,l'immobilismecela suffit.
RépondreSupprimeron parle bien de l'ex adjoint de dalongeville pf
RépondreSupprimerles héninois ne mérite pas cela une 2éme foi merci
pour les cantonales prochaine sur le canton de montigny c est l adjointe de binaisse qui sera au cote de jean marie pique !
RépondreSupprimermagouille ps 62 et mairie binaisse bocquillon... ca continu .ILS SONT DEVENUS FOU AU PS !
IL SE DIT MEME QUE BINAISSE EST ALLE LUI MEME DEMANDE A CATHERINE GENISSON POUR QU IL PRENNE SON ADJOINTE DE BEAUMONT COMME SUPPLEANTE DE PIQUE!
RépondreSupprimerQUELLES ONT ETE LES NEGOCIATIONS MAIRIE/PS? A QUEL PRIX ?
BINAISSE A LA BOTTE DU PS!
CA CONTINUE...QU EN CELA VA T IL S ARRETER ?
MRS Alpern,ferrari et noel avec vos comportements irresponsables vos rumeurs de canivaux ,vous avez reussi a evincer une vrai socialiste pour y placer une mrc!!!
RépondreSupprimerbravo vous etes de vrai socialistes!...pour travaillez pour le fn...henin n est pas sauvee ,loin de la!
A 13h51 :
RépondreSupprimerMme Mouy une vraie socialiste, vous voulez rire j'espère. Cette dame n'a aucune légitimité légale (selon les statuts PS). Elle est tout juste adhérente au PS (et on ne sait pas dans quelle section). Ce que l'on sait moins c'est qu'elle est extrêùment proche de Mr Lasry. Proche au point de se rencontrer trés régulièrement en fin de journée... Elle se sera surtout fait avoir par tout le monde à commencer par JPC (patron de la CAHC) qui lui aura fait miroiter bien des choses avant de la lacher sur le bord du chemin. Ces deux manipulateurs avancent à visage de moins en moins découvert. Une chose est certaine, on préfèrera voir une candidature de Mme Mouy que celle de ce monsieur
Mr Alpern : lorsque l'on voit autant de non sens dans la position du PS 62 à un moment aussi crucial que ces cantonales, pourquoi ne pas vous lancer dans l'aventure. Vous avez les connaissances requisent, la légitimité (celle des socialistes) et l'expérience. Ne serait-ce pas là l'occasion de remettre les pendules à l'heure ?
RépondreSupprimerLasri pour JP Corbisez, c 'est comme Grison pour G Dalongeville!
RépondreSupprimerje pense qu anonyme de 13h51 fait une legere erreur:
RépondreSupprimermme mouy n est pas que sympathisante car elle est cartee depuis au moins autant d annees que moi , a savoir depuis 1993 !!!
17 ans me semble etre une bonne preuve de militantisme au PS!
mourir de rire
RépondreSupprimerLE FNAR soutient la "fete de l indignation", cette manifestation culturelle qui parle d "vivre ensemble,fraternité,liberté, égalité"
L ar sait elle ce que ces termes signifient????J EN DOUTE
pour elle ensemble signifie seul
fraternite ...............haine
liberté..................soumission
egalité................privilege
(voir article voiture MARECHAL°
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RépondreSupprimerAnonyme 14H04
RépondreSupprimerAvec P.Ferrari, moi-même et nos amis socialistes, nous attendons de voir quel sera le candidat désigné par la Fédération du PS62, en laquelle nous ne nous reconnaissons plus.
Nous aviserons alors pour décider si nous portons une candidature. Dans ce cas, bien sûr, nous agirons démocratiquement et en toute transparence pour élire un candidat parmi ceux qui feront acte de candidature.
Nous déciderons en fonction de plusieurs critères:
- la crédibilité du candidat PS
- par qui seront représentés les Héninois. Je rappelle que nous n'avons, à HB, aucun conseiller général, ni aucun conseiller régional républicain!
Il nous faudra tenir compte de la dispersion des candidats de gauche. En effet si nous y allons, c'est pour gagner et donc être avant le candidat du PS au soir du 1er tour. Nous pouvons également envisager de faire un excellent score sur la partie Hénin-Beaumont pour bien montrer où se situe actuellement la confiance des Héninois.
Je vous tiendrai, bien entendu, informés...
A 14h10 : on peut être cartée depuis 30 ou 40 ans et se contenter de ça. Je maintiens ce que j'écris au sujet de Mme Mouy. Elle est adhérente et rien de plus. Ou alors précisez moi quelles actions, ou autres engagements elle a pris et surtout tenu. Mme Rudi (sa mère) est quant à elle une militante engagée et convaincue, certes décue ces dernières années de ne pas avoir été reconnue à sa juste valeur, mais c'est différent. Il ne faut pas confondre mère et fille, elles sont trés trés différentes l'une de l'autre et je vous assure que leurs motivations ne sont pas les mêmes...
RépondreSupprimerMme Mouy, si elle prend part aux débats à venir sur les cantonales ne manquera certainement pas de nous dire ce qu'elle pense de Mr lasry et de ses manipulations
RépondreSupprimerA ANONYME DE 14 H 05.
RépondreSupprimerVOUS AVEZ RAISON A UN DETAIL PRES.C'EST QUE L'UN A ETE CONDAMNE PAR LA JUSTICE ,DANS L'AFFAIRE DE LA CARPE HENINOISE.C'EST POUR CELA QU'IL EST LE GRAND AMI DE BRIOIS,LUI AUSSI CONDAMNE,ET DE BOUQUILLON,ET DE MOUTON.
PLUS QUE JAMAIS,L'ADAGE
"QUI SE RESSEMBLE,S'ASSEMBLE",SE JUSTIFIE.
personne ne trouve ça bizarre que Mr Wallard nous annonce dans le VDN de lundi ( la veille de l'annonce officielle de candidature de Mr Lasry)que Mr lasry soit le prochain invité des "questions qui fachent" du même journal ?
RépondreSupprimerQui manipule qui ?
Sommes nous si naïfs pour tomber dans le panneau ?
Y aurait-il à Hénin un élevage de mouton de panurge ?
A 15h48 : Vous avez également raison pour ce qui concerne le grand (ou gros, au choix) amateur de poisson local. Mais pour le second (Lasry, amateur lui d'une autre forme de pêche ...) il semble que ce ne soit qu'une question de temps... son"amour" affirmé pour GD et JPC ( ses deux mentors pour ne pas dire menteurs) est en train de le rattrapper... patience, encore quelques semaines et les choses seront beaucoup plus claires
RépondreSupprimera anonyme de 15h45
RépondreSupprimervous semblez bien connaitre mme rudi et sa fille pourtant vous ne saviez pas que sa fille etait cartee depuis autant d annee.J AI A DE NOMBREUSES REPRISES passe des tracts ,participe a des meetings,soutenu la cause du ps dans le pas de calais,des mises sous plie tout comme la fille mme rudi...donc vous insinuez que le travail des militants que nous sommes est inutile.et qu il faut absolument avoir ete elu pour prouver la valeur de son engagement!
MME MOUY aux cotes de sa mere a appris les differentes strategies politiques a adopter pour henin et desire peut etre reprendre le flambeau !
qui a t il de mal a cela , n est il pas temps pour henin beaumont que cela change et que des idees nouvelles empreintes des bonnes experiences du passe prennent le paspuisque les elus actuels ne font qu emplifier et reproduires les erreurs de leurs predecesseurs
J'ai l'impression que les gens confondent municipale et cantonale...
RépondreSupprimerOn ne parle pas ici de gérer Hénin-beaumont , mais de faire remonter au CG pour le canton ...
A ce que je sache, Mr Lasri a l'expérience professionnelle concernant une certaine partie de la population. Cela peut lui permettre de travailler dans la commission adéquate du CG, en tte connaissance de cause et ainsi en faire bénéficier la population
Il est vrai cependant , que Mr Alpern de par sa formation et par son investissement politique plus marqué pourrait également jouer le même rôle.
Je ne trouve donc pas bizarre que des gens qui ont une expérience dans un domaine collectif puissent se présenter à cette élection.
Cordialement
Proc
A proc :
RépondreSupprimerVous nous dites que Mr Lasry est un homme d'expérience sur certains sujets, pourquoi pas... Mais alors lesquelles? Hormis "exécuter" à la lettre les basses tâches ordonnées par son patron, comme chacun le sait. Là dessus je rejoins ce qui a été dit dans un commentaire précédent, Mr Lasry est à son patron exactement ce qu'est JM Grison au sien, c'est à dire un porteur d'eau sans aucune envergure. Côté crédibilité ils vallent autant l'un que l'autre. Pour ma part je ne confond pas municipales et cantonales, j'anticipe simplement. Mr lasry ne se contentera pas d'une candidature aux cantonales, il teste ses capacités aux municipales à venir, le tout avec l'appui bien sûr de son maître (qu'il trahi déjà en coulisses et qu'il achèvera en temps voulus, juste retour des choses...). Si une section socialiste existe à Hénin ce n'est que par le travail associé de deux personnes, MM Alpern et Ferrari. Un duo qui semble cohérent et emprunt à rendre à cette ville une dignité attendue par chacun. Mr lasry n'a jamais eu l'intention de remonter cett section, ou alors il l'aurait fait depuis bien longtemps. Son seul souhait est de couper l'herbe sos le pied d'A. Facon et de Pilch qu'il exècre et qu'il voudrait bien voir chuter (vieilles rancoeurs quand tu nous tiens). Bref il incarne tout le mal être du PS 62 vengeance et rancune, de quoi diviser en manipulant les esprits.
Ajouter à celà son inexpérience politique et imaginez le face à une marine le pen. Il sortira perdant de chaque confrontation c'est certain. Un régal pour le FN
...et je suis socialiste !
A 16h17, loin de moi l'idée de dire que le travail des militants est inutile, bien au contraire. je dis simplement que prétendre servir la cause (voire les causes) de ses concitoyens requiert une certaine expérience concrète. La volonté (malheureusement) ne suffit pas à elle seule. Mme mouy, en tant que militante a fait et fera j'en suis sûr un trés bon travail, mais sur le secteur d'Hénin il faut aussi s'implquer fortement, faire ses preuves pour éviter les écueils etc... ce n'est pas son cas. Mais vous avez peut-être raison finalement, elle n'était que suppléante après tout et pourrait donc "apprendre" aux côtés d'une personne plus expérimentée. Méa culpa
RépondreSupprimerEn tout cas elle sera plus performante que le tout récent candidat affirmé ( adepte du téléphone en voiture, tiens au fait qui paye la note de son portable et pour quel montant?)
RépondreSupprimermm alpern macq et ferari mettez vous autour d'une table pour reconnaitre que mouy et lasry cest gagnant!! renouveau jeunesse et avenir et ils le feront avec vous! vous passez votre temps a vous battre!!
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RépondreSupprimermerci a francise de cracher son venin sur dallongeville et sa femme ca fait avancer henin!
RépondreSupprimerm alpern candidat au canton il est temps!
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