1- Lors des journées du patrimoine, un bus empruntait un circuit vers les différents lieux héninois remarquables. Probablement agacé par toutes les manifestations (maire, ce n'est pas une sinécure, contrairement à ce qu'on pense), Eugène Binaisse, montant dans le véhicule, interpelle le conférencier et lui assène: "Vous savez, Monsieur Bétrémieux, il va falloir faire vite, car ces dames ont mis un roti au four et elles ne souhaitent pas qu'il brûle!". Ambiance...
2- Lors de l'assemblée générale de la FNACA (anciens combattants), vendredi dernier, le maire est fortement chahuté (voir ci-après) et, agacé, se fend d'une pure binaissade: "Pendant que vous dormez, moi, la nuit, je vais à droite et à gauche pour un décès ou un incendie...". On espère que ces escapades nocturnes ne perturbent pas trop le sommeil de Madame Binaisse...
Autres soucis du maire:
Lors de cette AG qui "ne s'est pas très bien passé" (dixit un participant) pour lui, notre bon maire a dû subir pas mal d'assaults des anciens combattants (!). Aperçu:
- "on a mis trop de temps pour remettre en place une plaque déplacée". Certes...
- "après chaque manifestation, les drapeaux sont retirés de la facade de la mairie. Pourquoi ne les laisse-t-on pas en place?" "Ils sont abimés", rétorque bravement le premier magistrat. "Pas vrai", houspille le Président, il y a des drapeux neufs aux archives"(AA: tiens, ils n'ont pas été volés avec les dossiers?). Suit presqu'une binaissade de la part de notre édile: "à partir de 2014, vous aurez, en permanence, des drapeaux bleu-blanc-rouge sur l'hôtel de ville". Défaitiste, le maire? Pourtant avec le bilan dont il se targue, il se répand en certitudes sur sa victoire aux municipales...Peut-être que son horoscope lui a annoncé de mauvaises nouvelles...
- je passe sur la critique du Président, portant sur le fait que les publications municipales (La lettre du Maire et Hénin-Mag) ne faisaient jamais mention des manifestations organisées par les anciens combattants...Ben oui, quoi!
- on comprend que le maire fut excédé à ce moment-là, mais le coup de massue vint suite à une plainte du Président, qui avait demandé en mairie que l'on ajoute le nom d'une personne décédée sur une plaque. "Trop cher", lui fut-il répondu! "Vous vous rendez compte: 4500 euros!" C'est vrai que c'est cher, mais a-t-on demandé plusieurs devis? "Non", pense le Président qui n'a peut-être pas tort...
Dur, dur d'être maire!
Remarquez, s'il n'y avait pas toutes ces critiques, on pourrait faire le job plus sereinement, doit se dire Eugène Binaisse! Pour cette raison justifiée, je m'abstiendrai de toute critique pendant 2 heures, ce 17 octobre. Une trêve, quoi...
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