Une si longue crise
LE MONDE | Par Françoise Fressoz
C’est une chute inexorable : non seulement François Hollande n’a pas su enrayer la dévitalisation démocratique en France, mais il a contribué à l’aggraver
C’est à la mi-juillet, juste avant les congés d’été, qu’ils ont compris que la situation était grave et que le quinquennat risquait de mal finir. En conseil des ministres, Michel Sapin, le ministre des finances et des comptes publics, est en train de dresser l’état de la conjoncture.
Plus il parle, plus le découragement s’empare de ses collègues. Une fois de plus, la croissance joue l’Arlésienne. Dans leur tête, ils ont déjà traduit : la hausse des impôts, la réduction des dépenses, tout ce qui a été décidé depuis le début du quinquennat au nom du « redressement »et au prix d’une impopularité record ne sert à rien. Faute de croissance, les recettes manquent par dizaines de milliards. Comment arrêter l’hémorragie ? Ce sera le devoir de vacances de François Hollande et de Manuel Valls. Autant dire pas de vacances du tout.
Pendant l’été, Jacques Attali, l’ancien sherpa de François Mitterrand, l’homme que les présidents de la République aiment consulter, bâtit un plan audacieux. Trois points de hausse de TVA dont les recettes seraient réparties en trois tiers : un pour continuer de réduire le déficit, un autre pour alléger les cotisations salariales et donc augmenter les salaires, le dernier pour relancer l’investissement. Soit un « choc » de 22 milliards d’euros, un de plus dans ce quinquennat que François Hollande aurait voulu normal et qui se révèle jalonné de tentatives vaines pour rallumer la croissance.
Jacques Attali sait qu’il manie un bâton de dynamite : à peine installé à l’Elysée, François Hollande s’était empressé d’enterrer le projet de TVA sociale annoncé par Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle. Il avait ensuite touché au taux de cet impôt, mais de façon très précautionneuse car la taxe sur la valeur ajoutée a toujours eu mauvaise réputation à gauche. Comme elle est proportionnelle et que tout le monde la paie, on l’accuse de frapper les pauvres plutôt que les riches.
L’état de la conjoncture mérite cependant de reconsidérer le problème, car l’inflation est si faible et la demande des ménages si réduite que les entreprises ont intérêt à ne pas répercuter intégralement la hausse sur le consommateur. Bien menée, l’opération peut redonner une bouffée d’oxygène au malade, d’autant que la TVA a un gros avantage : elle taxe les importations, détaxe les exportations, elle est l’équivalent d’une dévaluation fiscale.
TROP DUR À AVALER
A Brégançon, le 15 août, en marge des cérémonies commémorant le débarquement des forces alliées en Provence, François Hollande et Manuel Valls déjeunent en tête à tête sous un soleil de plomb. La hausse de la TVA est au menu. Les deux hommes, séduits, conviennent d’en faire expertiser les effets par les services de Bercy.
Un mois plus tard, il ne reste plus rien de la mesure, car même réduite de 3 à 2 points, la hausse paraît politiquement trop dure à avaler. Un an auparavant, le chef de l’Etat s’était engagé sur une « pause » fiscale, suivie d’une baisse, pour contenir la jacquerie qui montait dans le pays. Difficile de se dédire. Et c’est ainsi que le 10 septembre, Michel Sapin, privé de recettes nouvelles, est contraint d’avouer l’inavouable : le déficit public est reparti à la hausse. Les finances de la France ressemblent à un bateau ivre, avec une dette publique qui a désormais franchi le seuil symbolique des 2 000 milliards d’euros, comme l’annonce l’Insee fin septembre.
Une si longue crise. La dépression qui mine le pays, la crainte du déclassement qui le taraude sont intimement liées à la panne de résultats qui, tel l’acide, ronge le crédit politique : 2012, 2013, 2014, trois années de quasi-stagnation économique accompagnée d’une flambée du chômage, deux revers pour François Hollande, qui a eu l’imprudence de promettre, à peine élu, le retour imminent de la croissance et l’inversion de la courbe du chômage.
QUELQUE CHOSE NE COLLE PAS
De tous les candidats de gauche, le député de la Corrèze se voulait pourtant le plus lucide et le plus rigoureux. L’économiste Elie Cohen qui, avec trois confrères, Philippe Aghion, Gilbert Cette et Jean Pisani-Ferry, lui fournit des notes détaillées pendant la campagne, se souvient d’un homme « qui voit juste sur l’état du pays et dont la pensée est très structurée ». François Hollande débute la primaire avec trois pactes dans sa poche : productif, budgétaire, éducatif. Plus Nicolas Sarkozy se débat avec les déficits, plus il s’engage fort, jusqu’à promettre le retour à l’équilibre des comptes publics fin 2017.
L’ancien premier secrétaire du PS se veut le plus sérieux des socialistes, mais il ne dit pas tout. Parce que le sujet le gêne, il occulte l’autre grand problème de l’économie française : la perte de compétitivité qui creuse le déficit commercial. Les experts qu’il a réunis à deux reprises à la Maison de l’Amérique latine, à Paris, ont pourtant sorti leurs chiffres et leurs graphiques. Tous ont mis en évidence l’effondrement du taux de marge dans l’industrie depuis dix ans. Tous ont insisté sur la thérapie de choc à mettre en œuvre : un allégement massif des charges patronales financé, soit par de la TVA, soit par de la CSG.
François Hollande les a écoutés, mais il n’a pas bronché. Cette « politique de l’offre » ressemble trop à des « cadeaux » aux entreprises, elle ne colle pas du tout avec la musique de gauche qu’il amplifie au fil des mois pour étouffer le rival Mélenchon. On lui recommande de baisser l’impôt des entreprises, et lui, parle des profits indus du CAC 40, du « véritable adversaire » qu’est la finance, et des riches qu’il veut désormais taxer à 75 %. Quelque chose ne colle pas.
« Le problème du quinquennat, c’est qu’on ne pouvait pas tout faire en même temps : réduire les déficits et mener la révolution compétitive »,diagnostique après coup l’ancien ministre de l’économie Arnaud Montebourg, en calculant que « la gauche aura levé 3,5 points de PIB d’impôts depuis qu’elle est arrivée au pouvoir », ce qui est considérable.
LE REMÈDE ACHÈVE LE MALADE
Fallait-il inverser l’ordre des priorités une fois élu ? François Hollande ne s’est pas posé longtemps la question, car dès son élection, l’urgence le rattrape : la France a perdu, quelques mois plus tôt, le triple A qui lui permet d’emprunter à faible coût, la crédibilité du pays est au plus bas, il faut d’urgence donner des gages à Bruxelles au prix d’une nouvelle rafale d’impôts qui s’ajoute aux hausses du gouvernement Fillon. Mal calibré, le remède achève de tuer le malade : au lieu de repartir, la croissance cale.
Politiquement, l’impasse est redoutable car si, à coups de crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) et de pacte de responsabilité, les entreprises ont fini par obtenir ce qu’aucun gouvernement de droite n’avait osé leur accorder – 41 milliards d’euros d’allégements de charges –, elles n’ont pas un geste de reconnaissance pour ce gouvernement qui les a d’abord durement ponctionnées.
L’électorat populaire a décroché, tandis qu’une partie de la gauche peine à se retrouver dans la « politique de l’offre », désormais ouvertement revendiquée par Manuel Valls. « François Hollande s’est aliéné de larges pans de la population, sans en rallier d’autres à sa cause »,constate Daniel Cohen, le vice-président de l’Ecole d’économie de Paris.
C’est grave, car pas plus que les députés frondeurs qui réclament un changement de cap, l’économiste n’entrevoit de rebond de la croissance.« 50 milliards d’euros de baisse des dépenses publiques dans le contexte actuel, cela risque de précipiter la chute de la demande », s’inquiète-t-il en murmurant : « Désormais, seuls Draghi et Juncker peuvent nous sauver. » Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Juncker, le nouveau président de la Commission européenne. Inquiets l’un et l’autre de la faible croissance européenne et des risques de déflation, ils tentent, à coups de politique monétaire accommodante et de plans de relance, de faire repartir la machine.
« UN GULLIVER ENTRAVÉ PAR SES BLOCAGES »
La France sauvée par l’Europe ? Ce serait, somme toute, le meilleur des scénarios possibles au moment où le Front national prospère sur l’idée de la double impasse française et européenne. Car « pour les gens, c’est manifeste, ceux qui nous gouvernent n’ont plus les manettes », constate Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT. Plus brutal encore, Jacques Attali évoque un « Etat vidé de son pouvoir » et proclame ne plus rien attendre du politique, qu’il décrit comme « un Gulliver entravé par ses blocages qui, pour survivre, entretient le marché des “résignés réclamants” au lieu d’aider les citoyens à devenir eux-mêmes ».
La dévitalisation du politique dans un pays qui y a toujours cru est l’un des symptômes les plus inquiétants de la crise qui frappe le quinquennat Hollande, mais les racines sont anciennes. « Quels que soient le contexte et la couleur politique des gouvernants, le pays a eu le plus grand mal, depuis la fin des “trente glorieuses”, à tirer les conséquences de son ouverture au monde », constate Elie Cohen. La succession de relances à crédit, l’accumulation de dettes, la dégradation de l’appareil productif sont, selon lui, les symptômes d’une incapacité chronique à adapter le modèle français à un monde qui bouge de plus en plus vite.
Mai 2007 : Nicolas Sarkozy a proclamé « la rupture ». Le nouveau président, tout feu, tout flamme, promet de « libérer » le pays de ses « blocages » après la fin de règne crépusculaire de Jacques Chirac. Mais à peine élu, il s’en va négocier un nouveau délai à Bruxelles en refusant de réduire la dépense publique : pour réformer, explique-t-il, il faut de la croissance, pas de la rigueur. Et lorsqu’il commence la réforme des régimes spéciaux de retraite ou celle du service minimum, il y met d’infinies précautions afin d’éviter toute crispation.
Quatre mois plus tard, son premier ministre, François Fillon, dénonce un « Etat en situation faillite » en s’inquiétant des réformes à peine engagées et à moitié faites. La joute a beau se dérouler en coulisse, elle n’est pas mineure : comme Jacques Chirac et François Hollande, Nicolas Sarkozy pense que les Français sont un peuple régicide qu’il vaut mieux ne pas énerver. François Fillon croit à l’inverse que le pays meurt de ses blocages et qu’il est mûr pour les réformes.
La querelle n’est toujours pas vidée, car deux ans après sa défaite, Nicolas Sarkozy est reparti en campagne, comme s’il n’avait pas perdu, comme si tout était de la faute d’un François Hollande « sonné » et « sans stratégie », alors que l’héritage était en réalité très lourd. Et pas seulement à cause de la crise des subprimes qui, à partir de septembre 2008, ébranle l’économie mondiale. « Aujourd’hui, le pouvoir macroéconomique est égal à zéro parce que la France pèse moins qu’une province chinoise », s’alarme René Ricol. Pour l’ancien commissaire général à l’investissement, « la seule façon de ramener un peu de croissance mondiale dans l’Hexagone est de conclure un accord patriotique avec les grands groupes français ». Une autre façon de dire que le champ du politique s’est dramatiquement rétréci.
Le nouvel obs.
RépondreSupprimer"LE PLUS. Éric Zemmour n'hésite pas à prendre ses distances avec les faits. Mardi 13 octobre, le 20h de France 2 a démonté les mensonges sur l'immigration contenus dans "Le suicide français", le dernier livre du polémiste. Une leçon de journalisme à montrer dans les écoles et aux vedettes de télé qui l'affrontent sans connaitre leurs dossiers, estime notre chroniqueur Bruno Roger-Petit.
Connaissez vous Sébastien Lafargue ? Non. Et pourtant, ce journaliste de la rédaction de France 2 a réussi là où Caron, Salamé, Bourdin et les autres, vedettes de la profession, ont échoué. Il a mis en pièces, en moins de deux minutes, les mensonges d'Éric Zemmour sur l'immigration.
Sébastien Lafargue, encore ni vu, ni connu, a révélé au grand jour l'imposture de l'auteur du "Suicide français", qui est d'abord et avant tout le meurtrier de la vérité.
Oui, incroyable. Le 20h de France 2 a dépecé Éric Zemmour. Et ses ignobles mensonges avec. Dispersé façon puzzle le polémiste. Ventilé. Correctionné. Les faits rien que les faits.
Et tout cela par un journaliste qui n'est pas chroniqueur vedette dans une émission d'infotainment, ou animateur collectionneur de rouges-bruns pour plateau télé. Un journaliste. Rien qu'un journaliste. Du journalisme. Rien que du journalisme. Et pour une fois, France 2 digne de France 2."
On a souvent ici critiqué l'information à la sauce Pujadas sur France 2 pour ne pas manquer de saluer ce qui mérite de l'être, en regrettant de ne pas en avoir plus souvent l'occasion.
Donc, Sébastien Lafargue a réussi là où Caron, Salamé, Ruquier, Bourdin et tant d'autres, confrontés à Zemmour ces derniers jours, ont échoué. Il a démonté les mensonges délirants d'Éric Zemmour sur l'immigration. En deux minutes. Preuves et spécialistes à l'appui (à voir sur ce lien, à partir de 29'29)."
Oui vraiment formidable votre lien!
SupprimerAutre jour , autre canard et résultat à l inverse du votre ( sur un autre sujet )
Supprimerje pense qu 'il y a autant d' avis que de canard , et de positionnement politique.
Alors pour le dépeçage faut repasser.... Libé du 16/04 :
Nouvelle controverse après une déclaration du polémiste... qui cette fois-ci a en partie raison.
La tournée médiatique d’Eric Zemmour pour la sortie de son livre s’est accompagnée, depuis dix jours, de force déclarations à l’emporte-pièce sur le thème de l’immigration, débouchant sur autant de polémiques et autres Désintox. Illustration avec la dernière controverse née de ses déclarations sur les mariages mixtes. Sauf que - pour une fois - il n’a pas forcément tort…
etc........... et comme le précèdent blogueur je vous suggère de vous référer au lien.
Et alors, ça vous gêne les mariages mixtes? Les nègres ne doivent pas toucher à la femme blanche? Mais où est le problème?
SupprimerAprès "Marine en Autriche", "Marine au Parlement européen", " Marine a peur des fantômes", "Marine magicienne', voici " Marine découvre l'économie".
RépondreSupprimerLa lettre de Jaurès.
" Madame Le Pen découvre l’économie
Mme Le Pen, le nouveau devin de l’économie internationale, est capable d’anticiper les conséquences de la sortie de la France de l’Euro, comme si cela n’avait aucune conséquence sur l’économie européenne et internationale.
Sans doute, ce plan de sortie de l’euro s’appuie-t-il sur la lex monetae qui voudrait que les dettes françaises contractées en euros en droit français soient remboursées dans la devise et le taux de change souhaités par la France. Mais rien n’est moins sûr. Et de cette prémisse dépend toute l’analyse de Mme Le Pen.
Quelles seraient les conséquences d’une sortie de l’Euro sur l’économie française et européenne ? Mme Le Pen assure que le « nouveau Franc français » serait couplé à un euro « monnaie commune ». Quel serait cet euro ? Avec quel consensus politique européen, quel Etat partenaire ?
Mme Le Pen souhaite dévaluer la devise nationale de 20% , afin de gagner en compétitivité. Cela sera le cas dans un premier temps, mais au prix d’une hausse des prix des biens importés, c’est-à-dire au prix d’une baisse du pouvoir d’achat des Français. Au-delà, quels effets cela aura-t-il sur l’importation des biens intermédiaires nécessaires à la production française ? Cela nécessitera-t-il une seconde dévaluation ? Qu’en sera-t-il des politiques monétaires de nos partenaires commerciaux ?
Mme Le Pen soutient que les créanciers garderont confiance en la France. Mais le crédit et la confiance se gagnent, lentement, ils ne se décrètent pas !
Pourquoi un créancier accepterait-il de se faire rembourser dans une devise fragile, qui peut être dévaluée du jour au lendemain ?
Madame Le Pen préconise une voie incertaine et dangereuse, qui pose plus de problèmes qu’elle n’en résout.
Le Parti socialiste préfère s’attaquer aux dangers de la déflation en Europe, en travaillant concrètement à un plan de relance européen et en insistant sur la nécessaire coordination des politiques fiscales et sociales en Europe. Incontestablement, la politique monétaire joue son rôle, mais c’est maintenant au niveau politique européen qu’il faut avancer. C’est tout l’objet de l’action et du travail de conviction auprès de nos partenaires européens conduits depuis maintenant des mois par le gouvernement et le Président de la République, à l’heure où pour la première fois les institutions financières internationales reconnaissent le besoin d’une relance de l’investissement public et les conséquences catastrophiques de leurs recommandations passées sur le développement économique. "
Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire du Parti socialiste
Municipalités FN : un premier bilan catastrophique vis-à-vis du monde associatif, de la culture, des plus pauvres... - La Lettre de Jaurès"
Braves citoyens , serrez vous la ceinture pour préserver les avantages de nos chers politiques , les restrictions oui mais pour vous ! imaginez une enquête impartiale et non exhaustive sur les petits cadeaux entre copains! de quoi donner la gerbe..
RépondreSupprimerUne pratique étrange qui a tapé dans l’œil de la Cour des comptes. Cette dernière a publié un rapport pour éclaircir les promotions excessives au poste de préfets. Leur nombre a en effet augmenté de 70% depuis la fin des années 80. Parmi eux, nous comptons Brice Hortefeux ou encore Michelle Vauzelle. Ce dernier touche une pension à ce titre alors qu’il n’a exercé la fonction qu’entre 1985 et 1986.
Une promotion politique protectrice
Michel Zumkeller, député UDI, dénonce ces pratiques qu’il juge protectrices à l’égard de certains politiciens : "Ce n’est plus une assurance tous risques, c’est une double assurance tous risques."
En somme, une voie alternative en cas d’échec électoral pour s’assurer un emploi coûte que coûte. La Cour des comptes ne lésine pas sur les actions à mettre en œuvre. Elle s’intéresse particulièrement au statut flou du "préfet en mission de service public" qu’elle préconise de supprimer.
Une proposition qui ne trouve pas d’écho au sein du gouvernement pour qui "la suppression n’est actuellement pas envisagée. Elle fait partie des sujets à l’étude."
Ok, mais elle est où votre analyse à vous ? Et au niveau local, quels implications ?
RépondreSupprimerJ'attendais justement votre propre analyse...
SupprimerSymptomatique et cocasse de dénoncer la magouille du Fn mary en utilisant des propos de Cambadelis le roi en ce domaine!
SupprimerExtrait du monde:
M. Cambadélis, lui, a été reconnu coupable en 2006 dans l'affaire des emplois fictifs de la Mutuelle nationale des étudiants de France (MNEF). Condamné à six mois de prison avec sursis et 20 000 euros d'amende, il avait été rémunéré par la mutuelle proche du PS entre 1991 et 1995, à hauteur de quelque 620 500 francs au titre d'une activité fictive de conseil.
En 2000, le député de Paris avait déjà été condamné à cinq mois de prison avec sursis et 100 000 francs d'amende pour un emploi de complaisance de 1993 à 1995 dans une société gestionnaire de foyers de travailleurs immigrés dirigée par un ancien cadre du Front national. Une affaire d'autant plus embarrassante à l'époque que, quelques années auparavant, le responsable socialiste s'était fait connaître en lançant un "Manifeste contre le FN".
Génial! les références..............
C'est toujours pareil. On montre du doigt quelqu'un en citant une personne en valeur d'exemple et il s'avère que cette personne fait la même chose, voire pire. Moi j'veux bien écouter les leçons, mais à un moment donné, il faut des maîtres au-dessus de tout soupçon.
SupprimerAlors n'écoutez pas les le pen!
Supprimer23:54. Je ne les écoute pas. Cessez ces insinuations. Votre méthode est digne d'un juge allemand des années 30 qui accusait à tout va en vu de se débarrasser de quelqu'un qui dérange.
SupprimerJe crains qu'à cause du risque d'épidémie Ebola nous soyons obligé de voter une loi imposant cette fois ci le port de la burqa !!
RépondreSupprimerMarion Lepen remet en cause son annulation de permis suite à de multiples et graves infractions , soit , mais le fait de ne même pas se présenter devant la justice m'inquiète ,cette méprisante attitude n'est pas un bon signe pour l'avenir de la démocratie .
RépondreSupprimerC'est vrai, mais dans un état ou les politiques croient avoir tous les droits est-elle la seule ? Non, évidemment.
Supprimerpas d'excuses parce que c'est la marion... aucune surtout quand on fait la morale à tous les autres. Encore moins d'excuses.
SupprimerJe suis 13:04. Et 20:18 ne sait pas lire ou fait semblant. Je n'excuse rien. Je dis simplement aux vengeresses de la 25ème heure que s'il faut y aller à fond... il le faut avec tous les tricheurs.
SupprimerTous pourri, avant le pouvoir candidats sympa, après élection moqueur et méprisant. Le fric et le pouvoir détruit toute humanité. Allez traîner vos oreilles Alain dans les couloirs de la mairie. Quand le retour des micro ?
RépondreSupprimerLe sieur Zemmour ne m'apprend pas grand chose des 40 dernieres années. Son livre renverra toujours les mêmes blocs à s' affronter sut l'exactitude, la pertinence de ceci ou cela et sur les conséquences de notre passé proche sur le futur pas trop lointain.Le passage sur Georges MARCHAIS et le PCF des années soixante dix- quatre vingt m'a rappeler le souvenir d'un parti qui, avec des thématiques tres proches de celles du fn actuellement, realisait des scores électoraux remarquables . Peut on nier cela? Peut on en déduire que c'est l electeur qui fait les patis et leurs thématiques et pas le contraire.
RépondreSupprimerUne chose est sure , depuis sa victoire aux municipales le fn fait beaucoup d'économies . S'il était resté dans l'opposition , imaginons le nombre de tracts qui auraient été imprimés , comme c'était l' habitude du parti , après chaque braquage , vol , incendies de poubelles et voitures . En 6 mois peut être 100 tracts .
RépondreSupprimerah bon 100 faits délictueux en 6 mois? vous n' y aller pas avec le dos de la cuillère.
SupprimerMalgré le fait que j'y comprenne quelque chose plutôt que rien (j'ai eu quelques cours d'économie), je n'aime pas les actualités qui traitent de ce sujet. Les chiffres c'est pas ma tasse de thé, et c'est vrai que les mauvaises nouvelles finissent par lasser...
RépondreSupprimerPourtant je dois dire avoir apprécié la lecture du présent article. Cette publication, cette rétrospective est très intéressante.
JDL
Nouvelles du front: intéressant article projection des régionales de la future région NPC Picardie
RépondreSupprimerBruno Jeudy, rédacteur en chef du service "Politique" du JDD, analyse l'actualité politique. Cette semaine, il évoque le succès que pourrait rencontrer le parti de Marine Le Pen aux élections régionales.
C’est le scénario qui redoute la droite et la gauche. Celui dont personne ne parle et qui pourtant bouleverserait la donne politique à dix huit-mois de la prochaine élection présidentielle.
Ce scénario catastrophe, c’est celui d’une élection dans douze mois de Marine Le Pen à la tête de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, la nouvelle grande région qui regroupera après la réforme territoriale deux fiefs socialistes, environ six millions d’habitants, soit 10% du corps électoral français. Une bombe politique.
Évidemment, l’éventuelle accession de Marine Le Pen à la présidence de l’une des plus grandes régions de France serait un symbole très fort. Un tremplin pour la présidentielle dix-huit mois plus tard. C’est pour cette raison que la gauche envisagerait en coulisse de repousser le scrutin en mars 2016. Histoire de compliquer la tâche de la patronne du FN contrainte de gérer presque de front deux campagnes.
En attendant son élection perturberait aussi la primaire de l’UMP. L’impact sur l’électorat de droite et surtout sur la stratégie des candidats présidentiables de la droite. Faudra-t-il toujours privilégier le centre comme le fait aujourd’hui Alain Juppé? Ou bien faudra-t-il tenir un discours plus radical comme le font aujourd’hui François Fillon ou Xavier Bertrand pour ne pas offrir encore plus d’espace au FN? Voilà une situation qui pourrait bien tout changer à droite.
Le candidat de l’UMP en 2017 devra être d’abord celui qui battra le plus largement Marine Le Pen.
Pensez vous que cela soit envisageable à si brève échéance?
« Aujourd’hui, le pouvoir macroéconomique est égal à zéro parce que la France pèse moins qu’une province chinoise »,
RépondreSupprimerEvidemment : La France, c'est moins de 1% de la population mondiale....
Par contre, un humain sur 6 est un Chinois, soit plus de 16% de la population mondiale !
Jean-Luc T
Oui et alors? Il faudrait tuer les chinois?
SupprimerJ'ai suggéré cela quelque part ? J'ai simplement dit que la France, au niveau mondial, c'est peu de chose. J'ai même surestimé sa place dans le monde en parlant de 1% de la population humaine. En fait, il s'agit plutôt de 0,8% . Je crois ( ce n'est que mon opinion ) que les Français ont tendance à se prendre pour le nombril du monde.
Supprimerjlt
Vdn local est fatigué , pas de page spéciale sur le braquage du café tabac presse "la royale " à Hénin . Que se passe t il , trop de violences , de vols , d'agressions , de braquages font qu'il n'y a plus de place dans les pages du quotidien pour relater ? Pourtant je croise , plutôt je double , sur les trottoirs des gens tout de bleu marine vétus , avançant deux par deux , ou quatre par quatre à la vitesse d'une tortue ayant omis de libérer le frein à main . Ils sont nombreux et on m'avait promis qu'ils seraient utiles . bon ! si on le dit !
RépondreSupprimerQuel malheur la drogue !
SupprimerBon, allez, faut rentrer maintenant. Lundi y école.
Supprimer