- FN : dès le départ, un parti de néofascistes d'Ordre nouveau, d'inconsolables pétainistes, de soldats perdus de l'OAS, ou de fieffés négationnistes de la Shoah.
- aujourd'hui, pour un Français sur 2, le FN n'est plus un danger pour la démocratie
- mais il y a une différence entre respect des règles de la République et adhésion aux valeurs républicaines
- la dédiabolisation est une "conversion trop ostensible pour être honnête". Exemples de ce "double langage" dans la laïcité selon le FN et de la lecture de son programme.
21/2/2015
OPA sur la République
Depuis qu'elle a succédé à son père, Marine Le Pen s'est efforcée de dédiaboliser le Front national. Le parti d'extrême droite est-il pour autant républicain ?
Longtemps, les choses ont été simples. Par ses racines, son projet, ses obsessions, le Front national apparaissait comme l'avatar contemporain de l'extrême droite française : il était donc récusé en tant que tel. Attelage composite, lors de sa création en 1972, de néofascistes d'Ordre nouveau, d'inconsolables pétainistes, de soldats perdus de l'OAS, ou de fieffés négationnistes de la Shoah, il était au ban de la République, aux antipodes de ses valeurs démocratiques.
C'était au temps où ses opposants brandissaient le slogan " “F” comme fasciste, “N” comme nazi ". Au temps où, à quelques exceptions près, gauche et droite érigeaient un " front républicain " quand ce parti exerçait une menace électorale trop pressante. Comme en mars 1998, au lendemain des élections régionales, quand le président Jacques Chirac récusait ce parti " de nature raciste et xénophobe ". A tous ceux qui, à droite, espéraient amadouer son président, Jean-Marie Le Pen se chargeait régulièrement de démontrer qu'il était décidément infréquentable : ses provocations antisémites lui ont ainsi valu19 condamnations judiciaires, notamment pour apologie de crimes de guerre, banalisation de crimes contre l'humanité ou provocation à la haine, à la discrimination et à la violence raciale.
En trente ans,pourtant, le Front national est devenu l'une des principales forces politiques du pays. D'élection en élection, il s'est enraciné dans le paysage, recueillant rarement moins de 10 % des suffrages et atteignant jusqu'à 25 % des voix lors des européennes de 2014, et 48,6 % pour la candidate frontiste Sophie Montel au second tour de la législative partielle dans le Doubs, dimanche 8 février. Accidentelle en 2002, sa qualification au second tour de l'élection présidentielle paraît plus que plausible en 2017. Loin de cultiver l'antiparlementarisme des ligues d'extrême droite des années 1930, loin de comploter contre la " Gueuse " (la République), le Front national entend s'y installer et y prospérer. Il en avait eu un avant-goût, en 1986, lorsque, à la faveur de l'instauration d'un scrutin législatif proportionnel, il avait fait élire35 députés à l'Assemblée nationale. Il ambitionne, aujourd'hui, d'aller plus loin. Pour une bonne part de l'opinion, il a désormais cessé d'être un épouvantail : selon le baromètre annuel réalisé par la Sofres pour Le Monde, trois Français sur quatre estimaient, il y a vingt ans, que le FN constituait un " danger " pour la démocratie, il ne sont plus, désormais, qu'un sur deux.
Du coup, les condamnations se sont faites moins tranchantes. Certes, Alain Juppé n'a pas craint, récemment, de dénoncer " la xénophobie et l'islamophobie du FN " dont " l'idéologie est aux antipodes des valeurs morales et politiques qu'incarne " la France. Mais personne n'a oublié ni le discours de Grenoble, à l'été 2010, lorsque le président Sarkozy avait repris à la lettre les philippiques du FN contre l'immigration, ni les propos tenus au lendemain du premier tour de la présidentielle de 2012, lorsqu'il avait jugé la présidente du FN " compatible avec la République ". La prudence, voire l'embarras, y compris à gauche, sont désormais manifestes : il ne suffit plus de dénoncer le FN pour le disqualifier.
Comme le notait le député UMP Henri Guaino dans ces colonnes (Le Monde daté du 17 décembre 2013) : " Si le FN est fasciste, nazi, raciste, il est inconséquent de ne pas demander son interdiction. Mais qui la demande ? Au regard des lois de la République, c'est donc un parti comme les autres. " Il ajoutait pourtant : " Au regard de l'idéologie, pas vraiment. " Le président de la République a fait, lors de sa conférence de presse du 5 février, une distinction similaire : il y a des partis " qui sont dans la République : ceux qui concourent au suffrage, ont des candidats et des élus ". Et il aurait pu préciser : ceux qui bénéficient du financement public, dont le FN, à hauteur de 5 millions d'euros par an actuellement. Mais, a ajouté François Hollande sans avoir besoin de préciser qui il visait, tous les partis " n'adhèrent pas pleinement aux valeurs de la République ".
Cette distinction entre le respect des règles et l'adhésion aux valeurs républicaines est essentielle. Mais Marine Le Pen s'emploie à la déjouer. Depuis qu'elle a accédé à la présidence du parti, il y a quatre ans, elle s'est efficacement attachée à normaliser, respectabiliser et " dédiaboliser " son parti, pour mieux priver ses adversaires de leurs arguments habituels. En dépit des saillies insistantes de son père, elle ne s'est pas contentée de désamorcer, pour l'essentiel, le procès en antisémitisme qui était fait au Front national. Elle a également lancé " une véritable OPA sur la République ", à laquelle elle adresse " une ode permanente, avec une ardeur de néophyte ", souligne Pascal Perrineau, professeur à Sciences Po.
Dès son discours d'investiture, en janvier 2011, sans renier les thèmes fondamentaux de l'extrême droite – décadence de la France, dénonciation des élites, diabolisation du " monstre européiste ", de la mondialisation ou de l'islamisme, réquisitoire contre les féodalités et les communautés… –, Marine Le Pen s'est, en effet, placée sous l'égide de l'article 2 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 : " Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression. "
Le ton était donné. Depuis, elle n'a cessé de marteler cette langue républicaine, jusqu'à assurer, lors de son traditionnel discours du 1er-Mai, en 2013 : " Nous croyons à l'égalité des citoyens français, quelles que soient leurs origines ou leurs croyances. " Ou à déclarer à l'automne 2014, quand certains, à droite, réclamaient la démission du chef de l'Etat : " Je suis respectueuse des institutions. Je ne remets pas en cause la légitimité du président. La solution c'est la démocratie ", en l'occurrence, à ses yeux, la dissolution de l'Assemblée nationale pour restaurer " la confiance du peuple ". Nulle sédition à l'horizon !
Cette conversion est trop ostensible pour être honnête, jugent bien des analystes. Non sans de solides arguments. L'exemple de la laïcité est édifiant. Dès 2011, la présidente du FN a repris à son compte ce mot-clé du patrimoine républicain en général et de la gauche en particulier : elle en a même fait le pivot de " notre modèle républicain ". Mais c'est pour mieux prôner, souligne Nonna Mayer, chercheuse au CNRS, " une laïcité de combat, fermée, identitaire, dont elle fait une arme contre l'islam ", associant systématiquement immigration, communautarisme, islamisme et atteinte à la laïcité ou à l'égalité entre les hommes et les femmes.
Dans le livre passionnant qu'elle vient de publier avec Stéphane Wahnich (Marine Le Pen prise aux mots, Seuil,320 p., 19,50 €), Cécile Alduy, professeure à Stanford (Etats-Unis), va plus loin et dénonce un " coup de force sémantique " qui fait de " la laïcité le garant de l'identité chrétienne de la France " contre l'islam – une " religion nouvelle, explique Marine Le Pen dans un entretien avec l'auteure, dont les revendications heurtent les mœurs, les codes, les modes de vie, les habitudes d'un pays très anciennement fondé sur des valeurs judéo-chrétiennes ". Ainsi, la laïcité " se greffe sur un discours d'extrême droite pur jus, identitaire, islamophobe et anti-immigration ", pour mieux le légitimer.
Ce " double discours de Marine Le Pen " se vérifie à l'examen de son programme. Comment concilier, par exemple, les valeurs républicaines, telles qu'elles sont définies par la Constitution, avec le rétablissement de la peine de mort par référendum ou la suppression du droit du sol conférant la nationalité française aux enfants d'immigrés nés en France ? Plus encore, comment concilier le principe d'égalité, invoqué par la présidente du Front national, avec la logique de la " priorité nationale " qui reste, pour le politologue Jean-Yves Camus, " l'épine dorsale structurante du programme du FN " ? " La différenciation des droits d'accès aux prestations sociales, au logement ou à l'emploi est en rupture avec le principe d'égalité qui ne s'applique pas seulement aux citoyens français, mais aussi à toute personne présente sur le territoire national ", précise-t-il. Comme le souligne justement Cécile Alduy, " l'extrémisme euphémisé " de Marine Le Pen fait de son discours " un texte caméléon dans ses formes, mais inébranlable sur le fond ". " C'est sans conteste un atout : cible mouvante, difficile à cerner et à contrer, elle déroute ses adversaires. "
Mais cela ne suffit pas à expliquer la difficulté croissante des partis traditionnels, de gauche comme de droite, à tenir le FN à l'écart du champ républicain. Pour deux raisons. D'une part, estime Pascal Perrineau, " il est un peu trop court de ne voir dans la rhétorique républicaine de Marine Le Pen qu'une supercherie ou une habileté. Cela ne relève pas seulement de l'instrumentalisation ". Car l'élargissement de son électorat et l'ambition du Front national d'accéder au pouvoir lui imposent de sortir de sa marginalité initiale et de s'appuyer, peu ou prou, sur le socle de valeurs démocratiques très largement partagées par les Français.
D'autre part, " le débat formel sur le caractère républicain ou non du FN est une fausse bonne idée ", analyse Jean-Yves Camus. Non seulement ce parti ne remet pas en cause la forme républicaine, mais sa conception affichée de la République – autoritaire et plébiscitaire, fondée sur la démocratie directe plus que sur la démocratie représentative, nationaliste et, à certains égards, jacobine – peut se revendiquer d'une certaine tradition française, qui va du boulangisme au gaullisme.
Depuis trente ans, le parti lepéniste a forcé les portes de la République. Il s'emploie aujourd'hui à en squatter les valeurs. Il est urgent d'en décrypter les ruses si l'on ne veut pas, demain, qu'il y impose ses idées. Les condamnations morales ont fait long feu. Plus que jamais, c'est un combat politique.
Gérard Courtois
"C’est un élément qui fait tâche sur le CV de Pascal Bardin. Ce candidat FN aux élections départementales a été condamné pour violence et injure raciales le 14 mai 2014 par le Tribunal de grande instance de Clermont-Ferrand.
RépondreSupprimerLes faits remontent au 13 mars 2014. Ce cadre bancaire d’une cinquantaine d’années tente de percuter un piéton avec son véhicule, à raison selon la justice "de l’appartenance supposée" de la victime "à une ethnie, nation, race ou religion". Le jeune homme, mineur, n’est pas blessé. Pascal Bardin est condamné à une peine de six mois d’emprisonnement avec sursis, assortie d’une mise à l’épreuve de deux ans (avec obligation de soins).
Un discours raciste toujours présent
Cette condamnation, l’auteur des faits semble avoir encore du mal à la digérer. Contacté jeudi par téléphone, celui qui se présente aux élections pour devenir conseiller départemental du canton d’Aubière (Puy-de-Dôme) fait d'abord mine de ne pas comprendre de quoi il s'agit. Puis il dénonce pêle-mêle des "juges gaucho" ou encore "la loi de Madame Taubira", "qui est noire", insiste-t-il.
Sa défense reste la même : "Je n’ai tué personne ! J’ai voulu donner une leçon de morale à un bon petit Français, un Guadeloupéen, qui traversait en dehors du passage piéton". Et quand on lui demande s’il avait informé la fédération FN 63 de sa condamnation, il répond : "Bien sûr, qu’ils se renseignent !"
Le secrétaire du FN 63 est "désolé"
"Si nous l'avions su, nous ne l'aurions pas présenté !", assure le secrétaire départemental du Front National dans le Puy-de-Dôme."
Donc d'après les propos de Mr Piret, il fut un moment l'ODS était une association transparente(du temps de Binaisse), maintenant l' OL Hénin football est une association transparente.(temps de Briois).Vous qui avez une maîtrise de droit public, pouvez-vous nous apporter des précisions sur ces situations passées ou actuelles , qui seront certainement relayées par Mr Piret, deux avis valent mieux que un, merci.
RépondreSupprimerConcernant l'ODS : http://alpernalain.blogspot.fr/2013/01/ods-les-nombreuses-irregularites.html.
SupprimerPour l'Olympique, je ne comprends pas ce que voulez dire : j'ai dû manquer un épisode...
Je cite Mr Piret " une association est qualifiée de transparente lorsqu'elle développe une mission de service public, lorsque ses ressources financières sont majoritairement publiques et lorsque le pouvoir de décision appartient principalement à des élus ou à du personnel de la collectivité locale".
SupprimerQui est Président de l' OL Hénin? Qui était Président de l'ODS?
La gestion de fait ou la prise illégale d'intérêt, est ou était pour le Maire ou le Président?
Petit rappel: le Président de l'OL Hénin est actuellement contrôleur financier au sein de la commune auprès du professeur à la Direction financière.
L' OL Hénin constitue dans cette configuration une source d'insécurité juridique pour la collectivité. La suite au prochain épisode.....
Le FN n'est évidemment pas un parti républicain et TOUS nous aurons à craindre, si par malheur, il arrivait au pouvoir. En premier lieu, une guerre civile.
RépondreSupprimerIdées Libération.
"Le FN au pouvoir : un risque de guerre civile ?
Capture d'écran de la vidéo du «Guardian» montrant l'attitude de supporteurs de Chelsea racistes dans le métro parisien.racistes dans le métro parisien.
L'incident raciste provoqué par les supporters de Chelsea préfigure assez bien les risques que courra notre pays si le Front National arrive aux affaires.
Tous les électeurs français tentés par le vote Front National aux prochaines élections, seraient bien avisés de visionner la vidéo qui a couvert l’incident raciste provoqué par un groupe fasciste anglais dans le métro parisien.
Cet «incident» préfigure assez bien les risques que courra notre pays si le FN arrive aux affaires, car c’est alors à une autre échelle qu’on pourrait connaître ce genre d’événement.
On recense en effet en France des centaines de groupuscules capables d’actes aussi, voire plus violents, tels ceux qui ont osé hurler «mort aux juifs» lors d’une manifestation des intégristes catholiques en 2014.
Ces groupuscules se considèrent, légitimement ou non, comme le fer de lance, l’avant-garde du «Front» et il serait naïf de croire que le succès électoral de leur «champion» entraînerait logiquement leur dissolution. Tout laisse à penser au contraire que l’arrivée du «Front» aux affaires pousserait ces groupes, jusqu’ici méprisés et vilipendés, à exprimer de façon encore plus radicale leur position politique. S’en suivraient des incidents racistes, antisémites, anti-arabes plus fréquents et plus violents, que le contexte international ne pourra que favoriser; et qui peut croire un instant que les dirigeants du FN auront la réelle volonté ou les moyens de contenir ces groupes?
François Fillon, dans une interview récente sur France Inter disait craindre une guerre civile si le FN arrivait au pouvoir. Lors d’élections nationales, les électeurs peuvent, de bonne foi, s’illusionner quant aux capacités du parti de leur choix à régler les problèmes économiques et sociaux du pays; il y a une question sur laquelle ils ne peuvent prendre de risques: c’est celle de la paix sociale, du «vivre ensemble», car un rien pourrait, dans les moments de tension sociale que l’on connaît, faire basculer le pays dans une extrême violence.
Jacques ETCHE "
Ah oui et pouvez vous nous dire très exactement quand eurent lieu cette prospérité et cette tranquillité face au futur?Répondre
SupprimerOn attend toujours la réponse
Et le racisme d extreme gauche, ça vous parle à vous?. Les mort aux juifs scandés dans des manifs pro palestiniennes dans divers villes de France, ça ne vous interpelle pas. Les synagogues et autres lieux juifs attaqués par des musulmants du cote de sarcelles, qu en dites vous. Auriez vous la
droidelhommiste sélective.
13:26 : "mort aux Juifs" c'etait à Paris uniquement
Supprimer@14h04 à la manif de Lille aussi, entre autres slogans dégueux.
Supprimer"Les Trente Glorieuses" est un des livres-clés pour la compréhension de la France de l'après-guerre. Des générations d'étudiants y ont appris comment les trente années qui vont de la fin de la Seconde Guerre mondiale à la première crise pétrolière du milieu des années 1970 ont été des années de croissance et de prospérité, pendant lesquelles le peuple français a triplé son niveau de vie et vu profondément transformé son quotidien.
SupprimerRelu par l'oeil averti de Daniel Cohen, l'un des meilleurs économistes contemporains, qui en souligne les mérites et met en perspective l'écho considérable que reçut cet ouvrage et les thèses qu'il défendait, ce livre fait surgir avec force cette double interrogation : avons-nous à ce point changé de monde depuis lors ? Et faut-il regretter le « paradis perdu » des Trente Glorieuses ?"
Extrait France Culture... mais certains vont encore contester... De l'éducation, de l'éducation et encore de l'éducation!
A ben, si c'est qu'à Paris !, c'est pareil pour les morts de Charlie et du supercacher, c'était qu'à Paris
SupprimerC'est sur que le bourgeois a profité des 30 glorieuses. A Paris, Bordeaux ou Nantes, pas de doutes.
SupprimerCe 19H17 a-t-il un marteau ?
SupprimerAvec quoi se tape-t-il le coquillard ? Il doit sonner creux, cet organe.
Il a des agrafes, certainement, et tente de nous accrocher avec ses vaines allusions ou déductions tronquées.
Il ne manquerait plus, pour finir, que la formule "Un ami qui vous veut du bien".
Mais qu'il est ... !
Maintenant, on attend les co-équipiers Antislam, Tous pourris, J'suis anti système, Nous aux FN on est pas Charlie mais on est la voix du peuple meurtri, l'inénarrable "onéchénou", Les enseignants sont des feignants et bien sûr les bobos socialos sont des fachos... le show sera complet!
Et la marmotte, elle enveloppait la tablette de chocolat?
Bonne nuit quand même mon petit!
22:17 ne supporte pas l'opposition. Comme tout bon petit caporal moustachu.
Supprimer23H49, dans la majorité trop "démocratique", ne supporte pas que l'opposition vraiment démocratique et républicaine mette à jour le vrai visage de l'extrême droite! Bonne journée mon petit!
SupprimerLe petit caporal moustachu malade mental est aimé de tes maîtres 23H49! Certains militants et élus de l'extrême droite, du FN quoi, sont fiers de se faire photographier devant le drapeau nazi... La souche quoi!
Supprimer09:06. Notons au passage que vous vous donnez encore et toujours le beau rôle, ma pauvre petite, en vous qualifiant d'opposition vraiment démocratique et républicaine. Comme la bande à Briousse quand elle n'était encore élue, comme la bande à Binaze aujourd'hui. Décidemment, vous avez une belle tête de vainqueur !
Supprimer9H34 : à qui vous adressez-vous au féminin ?
SupprimerLe FN n'est pas et ne sera jamais un parti démocratique. C'est un fait! Ouvrez les yeux.
Supprimer9H34 est une femme, une certaine AB. Blonde décolorée et en formes!
Supprimer10:49, je n'ai jamais dit qu'il en est un. Et c'est ça votre méthode, accuser les autres d'être ce qu'ils ne sont pas, de dire ce qu'ils n'ont pas dit ! Petit juge à moustache, je vous classe dans la même catégorie que les fascistes d'extrême droite et gauche !
SupprimerOn t'a reconnue AB de 14H02 et 9H34' ! La même... Il faut se repoudrer mais pas trop...
SupprimerUne prof en retraite AB ;petite,boulotte,elle avait emportée la clef de l'urne,chez elle,lors des dernières municipales,ce qui est interdit .
SupprimerNon, c'est pas elle. Il faut chercher encore qui est AB...
SupprimerUn groupe sanguin ?
SupprimerLes derniers événements montrent qu'il s'agit bien d'un parti raciste. Ceci étant, toute l'attention est concentrée sur lui, un peu comme les phares d'un camion que le lapin fixe comme envoûté. Nous sommes les lapins. Car nous ne voyons rien d'autre. Normal, il n'y a rien d'autre.
RépondreSupprimerAllez confier la gestion de n'importe quoi à Tondelier.
RépondreSupprimerPour faire le trajet en train de Hénin à Lille elle s'est trompée deux fois de TER !
Gratuit ou pas ses voyages ?
SupprimerOuah, c'est grave en effet! Plus que les malversations financières sans doute!
SupprimerBen oui ! Les majorités passées en savent quelque chose des malversations financières .
Supprimercest vs qui payez voyage gratuit pour elle avantage elle attaché au prés dune sénatrice eev
SupprimerNon, 13h52, vous dites n'importe quoi !
SupprimerPar contre 13H52 paie pour envoyer le briois à Bruxelles!!!
SupprimerCe sont les redevables de l'impôt qui paient les sénateurs et leurs assistants.
SupprimerPour Archimbaud trois assistantes.
Frais de déplacement réglés par les indemnités des sénateurs.
Et pour Briois... vous savez pas ?
SupprimerLes infiltrés - A l'extrême droite du père." (Doc FR2)
SupprimerProfitant de la peur de l'immigration et de la résurgence des tensions communautaires, aujourd'hui les jeunesses d'extrême droite se réorganisent. Durant cinq mois, une équipe des «Infiltrés» a enquêté au sein de l'un de ces groupes nationalistes en formation et partagé le quotidien de ses militants. Cette investigation met au jour les liens entre certaines chapelles intégristes et une organisation politique basée en France. Les journalistes ont enquêté également sur une école catholique intégriste privée proche de cette structure. Chants antisémites, cours d'histoire «revisités» : l'endoctrinement semble commencer dès le plus jeune âge. Suite à la diffusion de ce document exclusif, David Pujadas, recevra autour de lui sur le plateau différentes autorités ou représentants de l'église catholique et des experts des mouvements religieux. ...
En 1960 De Gaulle a employé les termes "français de souche";au moment du débat sur l'autodétermination de l'Algérie.
RépondreSupprimerDe Gaulle, qui comme chacun ne sait peut etre pas, etait désigné comme fasciste par la gauche de l époque. Les temps changent, sauf les arguments.
Supprimer13:08 faux
Supprimer@14h06 Je crois bien que 13h08 a raison, il suffit de lire des livres d'histoire, ou tout simplement de revoir les affiches du PC où De Gaulle était désigné comme fasciste et ennemi de la République. On peut pas jouer avec la vérité parce qu'elle nous arrange pas.
SupprimerQuels livres, quelles affiches ? DG fut certes traité de fachiste par le gouvernement de Vichy. Mais par la gauche, je n'en trouve nulle trace... Enfin sachez que j'étais antigaulliste (celui de la 5 ème république) et que donc je ne joue pas avec la vérité parce qu'elle ne m'arrange pas, comme vous m'en accusez...
SupprimerCe n'est qu'un exemple.
Supprimerhttp://www.de-gaulle-edu.net/recreation/caricatures/galerie/fougeron.htm
Cette affiche du parti communiste où le fasciste De Gaulle est opposé à la République, Marianne, bâillonnée par lui.
C'était en 1951 , puis en 1958 quand la question de la nouvelle constitution a été posée, la gauche l'a encore accusé de fascisme. affiches, encore, mais aussi discours ou manifestations. Il s'agit pas de savoir si il est fasciste ou pas, mais bien de voir que la gauche l'a traité ainsi ( cf le fameux 49.3 mais surtout l'article 16 )
Sur le référendum concernant l'élection du président au suffrage universel, encore, la gauche a accusé De Gaulle de fascisme, de pouvoir personnel etc... Cf ce que disait Waldeck Rochet ou Mitterand dans Le Coup d'Etat permanent.
Vous demandez des livres. Mais n'importe quel livre d'un historien sur 1947-1965 ; quand il y est question de la perception par la gauche de De Gaulle, le " De Gaulle Fasciste" est traité. Vous étiez jeune à l'époque, c'est sans doute pour ça. Mais dire à 13h08 "Faux", sans autre forme de procès, c'est justement : faux.
Et oui, la vérité on joue avec ici.
SupprimerMaurice Papon, Préfet de Police de Paris sous De Gaulle. C'est ça la République
SupprimerOui et il a été ministre sous Giscard. Et donc? Il ne s'agissait pas de savoir si De Gaulle est un type bien ou pas. Mais si il avait été traité de fasciste par ses opposants, ce que AA niait, et qui est vrai.
Supprimer3:18 : je n'ai jamais nié, mais douté. Et je doute toujours, car il n'y a aucune preuve apportée. Même l'affiche référencée n'en est pas une ! DG n'y est même pas traité de fachiste...(d'où la surprise du commentaire). Je rappelle qu'en 1951, il s'était retiré de la politique et venait de créer le RPF. JL Mélenchon a fait allusion au fait que l'on avait pu traiter DG de fachiste, mais JLM n'est pas une preuve... Donc, je doute toujours ! J'ai beaucoup lu sur la 4ème république et m'intéresse à la 5ème république et je ne suis jamais tombé sur un historien qui y fasse allusion. Il est vrai que je n'ai pas tout lu et loin de là...
SupprimerJamais nié ?
Supprimer13:08 : "De Gaulle, qui comme chacun ne sait peut etre pas, etait désigné comme fasciste par la gauche de l époque. Les temps changent, sauf les arguments".
14:06 : "13:08 faux."
Je vais effectivement finir par nier, vu l'absence de preuve ("comme chacun ne sait peut etre pas"). Polémique close tant que l'on n'apporte pas de preuve...
SupprimerDire que c'est faux, c'est nier. Cette affiche des législatives de 1951 en est une. Le mot de fascisme désigne De Gaulle au même titre que le mot République désigne Marianne. En 1951 il n'était pas retiré de la vie politique puisque les communistes faisaient campagne contre lui, puisque le RPF obtient 20% des voix. Et il ne venait pas de créer le RPF, puisque c'était en 1947. Mélenchon n'est pas une preuve, il est vrai. Mais vos imprécisions et votre refus de voir cette réalité simple prouve elle en revanche, que peut-être vous n'avez pas assez lu. Il a été traité de fasciste à plusieurs reprises, et par diverses tendances, je vous ai donnez les noms et les dates, le reste, c'est de l'aveuglement volontaire.
SupprimerEncore une dernière référence, intellectuelle et non plus politique, Sartre : "En 1947, Sartre s’attaque au gaullisme et au RPF, considéré comme un mouvement fasciste." dit Michel Winock. Il se révisa en 1958, en disant que De Gaulle n'est pas fasciste, mais que voter oui, c'est voter pour le fascisme. La Nuance sartrienne est déterminée par la volonté de se distinguer du PCF.
Rien d'inhabituel de toute façon, il y a également le facho-chirac ou encore cette affiche du MJS avec Sarkozy, bras tendu, en demandant jusqu'où on le laissera aller.
La gauche crie au fascisme comme Pierre criait au Loup. Jusqu'au jour où le fascisme est là, et malheureusement, plus personne n'y croit.
J'ai dit que la polémique était close, faute de preuve, malgré des citations sans source et donc non probantes. On arrête là...
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Supprimer"Messieurs les censeurs, bonsoir !"
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RépondreSupprimerPour qui êtes vous donc, Monsieur Alpern?
SupprimerQuel rapport avec ce que j'écrivais ?
SupprimerLes condamnations morales ont fait long feu. Oui ! Oui et oui ! Puissez vous entendre ce conseil !
RépondreSupprimerCependant je ne suis d'accord qu'avec la moitié de cette conclusion : arreter avec la prétention morale et continuer le combat politiquement oui. Mais s'il faut noter, à raison, que le FN squatte les valeurs républicaines, il faut se demander pourquoi au lieu de décrypter ses ruses. Ces valeurs ont été laissées libres, en jachère, à disposition du FN. Il suffirait de les reprendre. Il suffirait. Mais c'est difficile, il faut réfléchir. Alors les mêmes continueront à se parer de leurs belles supériorités morales, à jouer les résistants de pacotilles, la gloire sans le danger, et à condamner, condamner, et végéter dans l'inanité.
M Mélenchon dans le Monde du 6 mars 2014
RépondreSupprimerM. Mélenchon a eu beau jeu de rappeler que Marine Le Pen parlait elle-même de « fascisme doré des marchés financiers » et de « fascisme vert » à propos de l'islamisme. Il fut un temps, a-t-il rappelé, où « de Gaulle était traité de fasciste, ce qu'il n'était pourtant pas. Ce n'est certes pas un compliment, mais c'est une opinion » qui a sa place dans le débat public. Le FN se distinguant selon lui par la « négation des conflits de classes » au profit de « communautés mythiques comme la nationalité ou la religion », et la posture « ni droite, ni gauche », il revêt à ses yeux les marqueurs « typiques » du fascisme. Une « caractérisation politique » qui, si elle venait à être interdite, « interdirait tout travail scientifique sur ce thème », a-t-il mis en garde.
(hors article du jour)
RépondreSupprimerUne pensée pour Raoul CHOPIN qui nous a quitté ... :-(
ce matin sur le marché présence des candidats fn sur le marché ou est dc mr urbaniak mr noël et les candidats ump l élection est telle déja pliée??
RépondreSupprimerIls étaient probablement sur un autre marché... Il y en a tellement !
SupprimerPas le vendredi matin Alain .
SupprimerHier, Marine Tondelier sur le marché! 23H13, menteur!
SupprimerC'était une façon de parler, 8h49...J'aurais pu dire "d'autres chantiers".
SupprimerLes communistes aussi. Edmond Bruneel et Dorothée Fizazi distribuaient leur tract. 23h13, menteur !
SupprimerC'est vrai que 23:13 est un menteur. Bon exemple de ce que représente le FN...
SupprimerRadio FN ment, radio FN ment, radio FN ment effrontément.
SupprimerLe FN n'était pas sur le marché hier. Que foutent t'ils? Les élections sont déjà pliées.
SupprimerA la mode FN, mentir, faire peur et surtout raconter n'importe quoi!
On t'a reconnu feneux menteur de 23H13. Va voir ailleurs si on y est.
Dorothée fizazi ? Elle a déjà fait de la politique elle ? Rires !
Supprimer11:09. Amusant de voir les prétendus adeptes de la liberté, du dialogue, de l'éclectisme, se trahir ainsi.
SupprimerVive la république, le tout est de mettre bien profond dans l'urne du malin son bulletin de vote.
RépondreSupprimer"Maurice Papon et le massacre d'octobre 1961 à Paris"
"De Gaulle couvre Papon et fait taire tous ceux qui réclament la tête du préfet de police: «La manifestation était interdite. Le préfet de police a reçu mission et avait le devoir de s'y opposer. Il a fait se qu'il devait faire.»
http://www.wsws.org/francais/News/2000/janvier00/5jan00_papon.shtml
Enfin, les masques tombent et on voit bien que l'Olympique Héninois, le seul club transparent dans le sens "propre" est cité. Pourtant, jamais ce club n' a été "acheté" par Dalongville ou Binaisse bien au contraire. Jamais Mr PIRET ne s'est soucié de ce club ni les élus, ni les fonctionnaires stadistes (pour les connaisseurs) mais j'attends lundi afin de ne pas trahir le devoir de réserve et je me défendrai car là, il s'agit d'attaques personnelles comme si ce que j'ai vécu ne suffit pas. Attendez vous à du lourd. Je vais tout dire. On parlera de l'ODS, Mr Binaisse et ma situation personnelle (moi j'ai de vrais diplômes) et le club qui comporte 236 adhérents ne selimite pas à moi. Enfin, juste pour pour info, je n'ai pas d'accompte 2015 pour la subvention annulele, je n'ai pas de réponse sur les demandes exceptionnelles, je n'ai pas de contacts alors que je travaille à la ville alors j'aurais du avoir du "piston" , etc...Au fait, nous n'avons aucun terrain depuis 2 mois mais le stade Héninois oui plus 11 000 euros de subvention en 3ème division de district. Parlons du FCF? Il s'agit bien d'une attaque personnelle et on sait bien de qui cà vient. La personne en qestion jette ses dernières armes plus deux tois parasites du service des sports. Vous lancez, allon sy. En tous cas, j'ai fait économiser 300 000 euros par an à la ville et vous vous rendrez compte que Piret n'étais pas capable de gérer la ville car il ignore apparemment les modes de gestion.
RépondreSupprimerA bientôt
Ahmed Nacer
Merci, Ahmed Nacer, de cette mise au point. Il est vrai que sous Binaisse et aujourd'hui, on ne vous a pas ménagé, loin s'en faut, ni sous le plan professionnel, ni sur le plan sportif, et que les donneurs de leçon feraient bien... d'en prendre.
SupprimerVas-y Ahmed, je suis à fond avec toi !
SupprimerFN,Le parti qui compte le plus de délinquants et de repris de justice. .. hEIN Lilianne? Une catastrophe.Hein cLAUDE?
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