Chronique du 9 avril

Les élections présidentielles de l'an prochain suscitent beaucoup de vocations diverses et d'effets de mode.

Ainsi en va-t-il des candidatures, qui, l'existence de "primaires" amplifiant le phénomène, se multiplient... A droite, où les ténors s’entre-tuent à fleurets mouchetés, d'anciennes gloires ressortent des placards, pensant le moment propice pour refaire parler d'elles. A gauche, où F. Hollande joue les coquettes, chacun y va de sa candidature désespérée (ou plutôt : de l'annonce de sa candidature), au nom de partis politiques désuets ou en perdition. Pire encore, chacun espère se nourrir des débris de l'autre... On ne compte plus, par ailleurs, les candidatures de parfaits inconnus, effets d'annonce pour rubriques locales de médias régionaux.

Autre mode : les créations de partis politiques prétendants incarner le retour vers des valeurs perdues (de gauche, le plus souvent), ou le "ni droite-ni gauche"... En vogue , également, à côté des pétitions en tous genres, les appels par Internet pour choisir un candidat citoyen non issu de la classe politique actuelle et fruit de procédures plus ou moins alambiquées... Sans parler des mouvements citoyens en gestation dont les manifestants ne savent pas, eux-mêmes, exactement ce qu'ils veulent

Toute innovation étant supposée apporter prospérité à son créateur et mieux-vivre pour ses bénéficiaires, on attend avec impatience de voir s'il y aura renouveau politique...