Hénin-Beaumont : inattendu retour à la case prison pour l'ancien maire Gérard Dalongeville
mercredi 08.12.2010, 05:14 - La Voix du Nord
Un peu plus d'un an après sa remise en liberté sous contrôle judiciaire, l'ancien maire ...
d'Hénin-Beaumont, Gérard Dalongeville, goûte à nouveau aux affres de la détention. Une incarcération surprise du mis en cause n°1 dans l'« affaire héninoise » qui s'est effectuée à l'issue de l'ultime confrontation des trois protagonistes principaux de ce dossier explosif, dans le bureau de la juge Véronique Pair.
Cette confrontation, voici quelques jours encore, Gérard Dalongeville expliquait la vivre sereinement. L'ex-élu estimait que le fardeau de présomptions qui lui avait été placé sur les épaules en avril 2009 s'était depuis lors envolé en fumée, les griefs principaux étant aujourd'hui portés vers d'autres. Et notamment Guy Mollet, son ex-partenaire en affaires, devenu depuis la mise en examen de Gérard Dalongeville sa cible n°1.
Or, les choses ne se sont pas, ce lundi, déroulées comme Gérard Dalongeville pouvait l'escompter. À sa stupéfaction, la juge Pair aura ainsi transformé la confrontation en séance d'écoute collective... d'écoutes effectuées par la justice sur le téléphone portable de l'ancien maire. Une audition apparemment très instructive sur le fond mais également sur la forme, les écoutes ayant révélé que nombre d'appels étaient passés depuis le Nord - Pas-de-Calais, région dans laquelle M. Dalongeville est persona non grata sauf à avoir fait une demande de déplacement préalable à la juge d'instruction. Lundi soir, après avoir été présenté à la procureur de la République et au juge d'application des peines, Gérard Dalongeville a donc été incarcéré au motif de « violation du contrôle judiciaire ». Depuis lors, il a pris ses quartiers à la prison de Béthune, au grand désespoir de son avocat, Didier Cattoir, qui avait, on s'en souvient, dû batailler ferme, sept mois durant, pour extraire son client de sa geôle de Longuenesse.
« Pas très malin de sa part ! »
Hier soir, l'avocat bailleulois était partagé entre découragement et agacement : « J'ai découvert ce qu'il avait fait, qui n'est pas le bout du monde. Il aurait dû demander l'accord de la juge d'instruction pour aller voir l'avocat du barreau de Béthune qu'il s'était choisi depuis quelque temps pour régler des problèmes familiaux. Mais il ne l'a pas fait. C'est suffisant pour réclamer la fin de son contrôle judiciaire mais c'est un peu sévère parce qu'on suppute qu'il en a profité pour rencontrer untel ou untel, mais sans pouvoir le prouver ! » Un retour à la case prison dont on peut désormais se demander s'il ne risque pas d'être tout aussi impitoyable que lors de la première phase de l'instruction. Ce que n'exclut pas Didier Cattoir : « Ce n'est pas impossible. J'espère toutefois qu'il n'y restera pas très longtemps et que ce n'est qu'une mise en garde. Dans ce dossier, depuis le début, tout est à charge contre lui ! Mais je concède que cela n'a pas été très malin de sa part de ne pas prévenir la juge dans ces conditions puisqu'on sait qu'elle est contre nous... » Quant aux écoutes auxquelles a été soumis son client, « c'était dans le cadre d'une affaire connexe qui met en cause son ancien adjoint, M. Demarquilly. Comme elle est connexe, je n'en ai pas eu connaissance ! » Didier Cattoir réfléchit à faire appel de cette incarcération qui ouvre spectaculairement la seconde phase de l'affaire héninoise puisque la juge Pair a annoncé vouloir clore le dossier ces jours-ci.
PASCAL WALLART
AA: Depuis quelque temps, les anciens affidés de GD se chargeaient de faire courir des rumeurs sur le retour de leur maître et sur des réunions en sa présence. Celle-ci avait été signalée à plusieurs reprises et nombreux se demandaient si le contrôle judiciaire avait cessé. Et bien, non! La juge a apporté une réponse cinglante aux violations de contrôle judiciaire signalées: retour en préventive d'où il avait pu sortir sous condition de ne pas venir sur le territoire de la Région NPDC. La juge ne voulait pas qu'il rencontre des protagonistes de l'affaire pour qu'il n'y ait pas connivence avant que l'affaire soit jugée. Y-a-t-il eu subornation de témoin (tentative de faire changer d'avis un témoin)? On ne le sera que plus tard...Certes, GD aurait pu rencontrer qui il voulait hors notre région: mais on peut supposer que la justice avait les moyens de le savoir. Son mail et son téléphone étant surveillés, il a pris des risques énormes à enfreindre les mesures judiciaires dont il était l'objet.
Il avait connu une détention préventive de 7 mois, ce qui était inhabituellement long, dans ce type d'affaire. Y restera-t-il jusqu'à son procès prévu dans le second semestre 2011? L'instruction étant close, la décision de la juge de le réincarcérer dénote soit un agacement de la justice de se voir narguée, soit que le dossier est particulièrement lourd, ce dont nous ne doutons pas, malgré les tentatives de son entourage de minimiser les charges qui pèsent sur lui.
Sans préjuger du procès, n'oublions quand même pas que GD a:
- plombé les finances de la ville pour de nombreuses années, non parce qu'il était uniquement mauvais gestionnaire, mais aussi par des agissements illégaux dont la teneur, que la justice expliquera, est telle que la détention préventive soit si longue. D'ailleurs pour expliquer cette durée, il faut que la juge soit sûre de son coup: les éléments rassemblés justifient certainement la lourdeur de la mesure...
- mis en place un "système" dans l'organisation de la ville dont les principaux protagonistes sont encore en place dans les services de la mairie et ce, à la stupéfaction générale, et particulièrement, à celle du personnel de la mairie. Ce système a probablement était démonté et certains doivent trembler, dans l'attente de ce qui va se passer maintenant que l'instruction est terminée...
Bien! Et si nous passions à autre chose?
j espere que ses complices vont le rejoindre ses conseillers municipaux ses adjoints
RépondreSupprimerà 9 h 27,
RépondreSupprimerO.K. avec vous,surtout ceux qui sont impliqués.
....un président de la commission des travaux,le responsable des travaux,etc....
tous le monde n'était pas pourris dans cette équipe.il y avait aussi des gens honnetes et compétents.
mais ceux-la étaient écartés et ignorés,car ils génaient le systeme.
comme au P.S. 62 aujourd'hui.
que pense J.M.ALEXANDRE de l'attitude de son prétégé G.D.qu'il a soutenu jusqu'à la porte de la prison de longuenesse.
RépondreSupprimerle bouc,grace à qui G.D. a été elu en 2001 et qui fut son adjoint docile pendant plus de 2 ans,ira-t-il lui porter des oranges,offertes par la ville,pour noel,à la prison de béthune.
RépondreSupprimerune fois de plus on s acharne sur l ancien maire dhenin!
RépondreSupprimermrs chopins mollet,et bouche nont ils pas enfreind leur controle judiciaire eux aussi pourtant ils ne sont pas retourne a la case prison! etrange justice ...a deux vitesse
mr alpern,
RépondreSupprimerpouvez nous expliquer ce que risque G.D.,pour violation du controle judiciaire.
merci.
F.R.3 nous annonce un dossier explosif.
RépondreSupprimerexplosif pour qui :
-pas pour percheron
-pas pour genisson
-pas pour facon
-pas pour kicheida
-pas pour alexandre
les oies blancheS du P.S.62,j'espere
Et toujours le silence des barons de la région voire Solférino qui l'ont toujours soutenu malgré qu'ils connaissaient la situation de ce maire mafieux dés son premier mandat, ça ne les empêche pas d'aller se goinfrer dans les meilleurs restaurants de Paris au lieu de remplir nos caisses vides.
RépondreSupprimerA méditer lors des cantonales !
Anonyme de 13H34:
RépondreSupprimerLa sanction est le retour en détention préventive et il est probable qu'il y restera jusqu'au procès. Si celui-ci a lieu en septembre 2011, il sera resté 15 mois en prison...Théoriquement (mais...) cela signifie que la juge d'instruction est persuadée que la peine prononcée sera au minimum de la durée de la préventive. C'est dire la lourdeur des charges! A ce tarif-là, il y aura aussi de l'inéligibilité et ce sera plus d'un an. Je me souviens que Mellick en avait pris pour 5 ans d'inéligibilité, alors qu'il avait été condamné pour faux témoignage et subornation de témoin (et n'avait pas fait de prison). Dalongeville est mis en examen pour faux en écriture et usage de faux, détournements de fonds publics, favoritisme et recel de favoritisme (passibles de maximum dix ans de prison et 150 000 € d’amende)auxquels a été ensuite ajoutée l'accusation de corruption. Une paille...
mr alpern,
RépondreSupprimerle P.S. a-t-il officiellement exclu G.D.,à ce jour.
merci de votre réponse.
A 19H06
RépondreSupprimerOui, oui...