Bon à savoir?

1- Le centriste Dominique Paillé a été débarqué de la tête de l'Office français de l'immigration et de l'intégration..L'ancien porte-parole de l'UMP avait été nommé à la direction de cette administration, il y a 7 mois. Il s'agirait d'une décision élyséenne liée à son ralliement à Jean-Louis Borloo, président du parti radical et potentiel candidat rival de Nicolas Sarkozy pour 2012. 
C'est fou, il s'occupe de tout, l'omniprésident!

2- Benito Mussolini aurait eu une relation avec Marie-José de Belgique, la dernière reine d'Italie, selon une lettre du fils de Mussolini, qui fait état des confessions de sa mère. Marie-José était la fille du roi de Belgique Albert I^er. Elle a épousé en 1930 Humbert de Savoie, le fils unique du roi Victor Emmanuel et a été brièvement reine d'Italie, pendant trente-quatre jours, entre l'abdication de son père et l'abolition de la monarchie, en 1946. 
Ah... l'amour! Un dictateur haï, une reine pas très catholique, un roi cocu: ils ont bien fait d'abolir la monarchie et de renverser la dictature, ces Italiens!

3- Dans un entretien accordé à l'agence de presse Reuters, Marion Le Pen  veut ratisser large : "Je ne suis ni de droite ni de gauche" (AA : comme Bayrou!)  "Je suis frappée d'ailleurs de voir que le Front national est le seul mouvement politique auquel est accolé systématiquement le terme d''extrême droite", dans une tentative de "dédiaboliser" le parti. "Obama, il est plus à droite que moi", dit-elle. 

Elle se reconnait dans Arnaud Montebourg, candidat à la primaire socialiste pour la présidentielle de 2012, qui, comme elle, dénonce les excès de la mondialisation. Pendant qu'elle y est, elle se réfère aussi au général de Gaulle: "Je pense qu'il doit exister un État stratège, un État régulateur". "Disons que j'ai une vision gaullienne du rôle et de la place de l'Etat". Sans commentaire...
Il lui faut tout: le PS, le Modem, l'UMP mais...elle n'aura rien!

4- Le gouvernement vient de reconnaitre que la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) avait bel et bien procédé à la surveillance électronique des communications d'un journaliste du Monde.

Pourtant, les déclarations politiques n'allaient pas dans ce sens...

François Fillon, le 10/11/2010: Les libertés publiques"imposent que les interceptions et toutes les données qui s'y rattachent soient strictement limitées et soient contrôlées de façon étroite. Voilà quelle est la ligne de conduite du gouvernement".

Brice Hortefeux, à la même époque: "La DCRI, ce n'est pas la Stasi (police politique de l'Allemagne de l'est communiste), et son ambition, son rôle, n'est pas de tracasser les journalistes mais de traquer les terroristes".

Le fait que le pouvoir puisse surveiller des journalistes ne relève, selon Nathalie Kosciusko-Morizet, alors secrétaire d'Etat à l'économie numérique, que "d'un vieux fantasme français relayé par les médias". 

Sur ces accusations: "C'est du grand n'importe quoi!" selon Xavier Bertrand, alors secrétaire général de l'UMP.

Claude Guéant va jusqu'à porter plainte en diffamation contre le site Mediapart, qui l'accuse d'avoir ordonné ces interceptions de factures détaillées. Une plainte qui sera discrètement abandonnée le 30 juin 2011.

"Parfois, pouvoir ment".