Les Roms ont quitté, ce matin, leur campement sur Rouvroy/Méricourt et se trouvent maintenant sur le territoire d'Avion (toujours une municipalité communiste...). Prélude à une nouvelle expulsion? Seront-ils mieux traités que lors des précédentes installations? Pourra-t-on scolariser les enfants?
Il s'agit bien d'une impasse juridique dans laquelle se trouvent les Roms en France. "En tant que citoyens européens, ils ont le droit de circuler librement, à condition de justifier, au-delà de trois mois, d'un minimum de ressources. Mais du fait de l'absence de visa, les autorités ont souvent du mal à évaluer la durée réelle de leur séjour et se contentent de les évacuer des terrains qu'ils occupent illégalement.
Si un certain nombre d'entre eux sont expulsés chaque année vers la Roumanie et la Bulgarie - ils représentent près d'un tiers des expulsions -, beaucoup reviennent. Ils vivotent alors souvent de petits trafics et de mendicité" (Le Monde 2 septembre).
C'est pour cela que, hormis le fait qu'ils doivent être traités comme des êtres humains, la solution se trouve dans des accords avec les pays d'origine et l'Union Européenne, garante de la libre circulation des personnes et également du suivi des subventions versées pour que leurs droits de citoyens dans leurs pays soient respectés (installation, travail, éducation, santé...).
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