1- L’Homme de parti
1-1 La prise de pouvoir (1973-1975)
Jusqu’au congrès d’Epinay (1971) au cours duquel F. Mitterrand prend le pouvoir, 2 ans après la fondation du PS, la fédération socialiste du PDC est mollétiste (rappelons que G. Mollet fut maire d’Arras).
D. Percheron vient de la Convention des Institutions Républicaines créée par F.Mitterand et a adhéré au PS en 1969. A Epinay, il soutient F.Mitterrand.
L'équipe qui prend progressivement le contrôle de la fédération du PDC est homogène et dispose de nombreux atouts. Il s'agit pour l'essentiel de :
- Daniel Percheron, né en 1942 dans une famille d'enseignants, originaire de Lens, certifié d'histoire-géographie, militant au SGEN puis au SNES, membre de la Convention des Institutions Républicaines jusqu'en 1969, date à laquelle il rejoint le nouveau parti socialiste ;
- Jean-Pierre Kucheida, né en 1943, fils d'agent de maîtrise des Houillères, devenu commerçant, originaire de Liévin, ancien élève à l'Ecole normale, certifié d'histoire- géographie, militant au SNI puis au SNES, adhérent de la SFIO depuis 1968 ;
- Jacques Mellick, né en 1941, fils de “fonctionnaire européen”, membre actif de la SFIO, originaire de Fresnicourt le Dolmen (62), adhérant à la SFIO en 1959, secrétaire national des JS en 1964, engagé aux côtés de Pierre Mauroy à la Fédération Léo Lagrange, puis cadre à la coopérative Artois-logement ;
- Guy Lengagne, né en 1933, ayant adhéré au PS en 1971 ;
- Claude Wilquin, né en 1937, membre de la CIR ( comme DP) jusqu'en 1969 ;
- Jean-Marie Alexandre, né en 1946, instituteur, secrétaire général à la coordination du SNI, membre du PS depuis 1968.
Ce sont, pour l'essentiel, des enseignants d'origine ouvrière militant à la FEN (au SNI ou au SNES), appartenant à une même génération ; une partie a lié connaissance au sein de la section de Lens comme Daniel Percheron ou Jean-Marie Alexandre et/ou à l'École normale d'Arras. Ses atouts tiennent à la confiance du maire de Lens, André Delelis, et aux soutiens nationaux et régionaux de Pierre Mauroy (Jacques Mellick est membre de son équipe depuis le début des années 60) et de François Mitterrand (Daniel Percheron et Claude Wilquin, qui allait devenir maire de Berck, anciens conventionnels, disposent de soutiens dans l'entourage de ce dernier) qui cherchent à éliminer définitivement Guy Mollet et à rallier les mandats de la troisième fédération du parti.
Dans sa critique du fonctionnement de la fédération, l'équipe regroupée autour de Daniel Percheron s'emploie à dénoncer l'immobilisme militant de la direction sortante, son manque de discipline à l'égard de la direction nationale et son insuffisante attention aux problèmes économiques et aux luttes sociales.
Le véritable lancement du CERES (mouvement national de JP Chevènement) dans le département, en 1973, est soigneusement organisé par Daniel Percheron, Jacques Mellick et Jean-Marie Alexandre. Le CERES, dans le Pas-de-Calais apparaît donc avant tout comme un moyen de mobiliser le milieu enseignant pour renverser l'équipe molletiste. Les caractéristiques du Ceres sont : l'union de la gauche, la valorisation du militantisme et des discussions idéologiques fondées sur un marxisme rénové.
L’alliance Mitterrand/Mauroy avec le CERES permet de battre les molletistes dans le Pas-de-Calais. Un compromis est passé: deux secrétaires généraux sont désignés, l'un de la tendance majoritaire, Daniel Percheron, l'autre molletiste, Léon Fatous (maire d’Arras et successeur de G. Mollet). La direction nationale apporte un soutien actif aux dirigeants “rénovateurs” : en 1973, Daniel Percheron et Jacques Mellick pour le courant mitterrandiste, Jean-Marie Alexandre pour le CERES, entrent au comité directeur du nouveau parti. Après la mort de G. Mollet en 1975, les rénovateurs s’emparent du pouvoir dans le 62 : Daniel Percheron peut alors être désigné premier secrétaire unique de la fédération, tandis que ses principaux collaborateurs saisissent les rênes de la fédération : J. Mellick devient secrétaire à la coordination, J. Brabant (maire de Barlin) aux finances, G. Lengagne (future maire de Boulogne) à la formation, J.-P.Kucheida à la presse et à l'information, C. Wilquin aux études, J.-M. Alexandre à l'enseignement et à la jeunesse
Ce qui caractérise l’équipe Percheron, c’est la fidélité et la loyauté. Percheron ne laissera jamais tomber Mellick quand celui sera mêlé (de sa propre initiative) à l’affaire Tapie, ce qui lui valut une inéligibilité de 5 ans (1995/2000). Vis-à-vis d’Alexandre, il garda toute sa mansuétude (lorsque JMA battit, avec l’aide de Delelis, Kucheida, pour la Présidence du district Lens-Liévin ou quand il décida de faire alliance avec le PC, lors des Régionales de 1998 dans le 62, uniquement). Il est fort à parier qu’il aura une attitude de solidarité avec Kucheida dans les développements des affaires qui mettent en cause ce dernier. Percheron est un homme loyal (mais qui sait « tuer » quand il le faut)
A suivre
Pourquoi avoir fait appel à une entreprise privée pour l'entretien de certains espaces verts de la ville(condamnation unanime lors du précédent mandat) dans un marché plus que douteux? Et qui a décidé et passé le marché avec cette entreprise inconnue dans le secteur?
RépondreSupprimerEST IL VRAI QUE LE DST CONNAIT TRES BIEN UNE ENTREPRISE SPECIALISEE DANS LES ESPACES VERTS DONT LE NOM FINI PART VERT?? POURQUOI LES VEHICULES POIDS LOURDS NOUVELLEMENT ACQUIS SONT TOUS DES MERCEDES. PEUT ETRE UN RETOUR SUR INVESTISSEMENT?? OU UN COPAIN DE SARKO QUI VEUT FAIRE PLAISIR A MERKEL?
RépondreSupprimerAu commentaire du 08 Janvier 2012
RépondreSupprimerVous avez bien compris de quel agent il s'agit;mais je préfère garder son anonymat.
Pour le remplacer dans ses fonctions,on a mis trois personnes qui n'ont aucune connaissance dans ce domaine;car le Service Espaces Verts est l'image de la collectivité ,mais la municipalité en place préfère avoir recours aux entreprises extérieures de la commune pour des travaux que les agents sont capables d'exécuter.
Je parle du fils d'agriculteur et du surveillant de pédalos.
Vous comprendrez que les "Amis de mes amis sont mes amis" et si nous allons pas dans leur sens,nous sommes des ennemis.
Il faudrait peut-être que la CRC se penche sur ces facturations.
darembert et le cat montigny pour des entreprises pas connu
RépondreSupprimermonsieur vous avez le droit de demander les factures des ces prestations avec un seul courrier au maire il a 2 mois pour vous répondre
après ce délais . vous pouvez adresser votre demande à la cada
il faut avoir des c..... s pour le faire lorsque dalongeville était à la mairie nous l'avons fait des dizaine de foi es vous!!!!!!!
N oublions pas CHRUSEZ qui de nouveau fait parler de lui dans des domaines obscure suite au prochain numero.
RépondreSupprimerbouquillon a suivi le meme parcours que ce ramassi de maffieux.
RépondreSupprimerl'éducation nationale a beaucoup gagné mais le monde politique et les contribuables ont beaucoup perdu.
bouquillon a suivi le meme parcours que ce ramassi de maffieux.
RépondreSupprimerl'éducation nationale a beaucoup gagné mais le monde politique et les contribuables ont beaucoup perdu.
à 6 h 22.
RépondreSupprimerparce que jusqu'à maintenant aucun homme politique n'a pensé à racketté un employé territorial.
mais pour les entreprises ,quel festin.
n'est-ce pas mr dalongeville,kucheida ,mellick and co.
MR alpern je vous trouve tres silencieux vis à vis de CHRUSEZ !!!!!!!!!
RépondreSupprimerA 14H27
RépondreSupprimerVoyez l'article du 30/12 dernier...
ce sont les pieds nickeles de la politique
RépondreSupprimerau fait pierre mauroy a été condamné par la justice pour emploi fictif ( pauvre fin de carriére)
RépondreSupprimeret savez vous que harlem desir a été lui aussi condamné a la prison avec sursis bravo c'est lui qui a été remplacant secretaire national du ps d'aubry pendant les primaires, que le fils de mellick pharmacien a bethune condamné lui aussi avec sursis quelle famille!!!)a ce jour le grand defenseur de mellick pére julien drey n'est pas inocenté des soupcons de detournements de fonds qui pésent sur lui.Et moi je paie ma cotisation au ps pour longtemps je vais rendre ma carte a hollande qui ne sera pas president cela j'en qui sur avec les revelations sur le PS 62 a suivre...
" see france " ,
RépondreSupprimerle 2é gondrange " de sarkosy.
mais le hableur continue sa manipulation et utilise les memes mensonges.
Tiens tiens vendredi les voeux du president a la soginorpa.....
RépondreSupprimertous est bien calme la bas, on entend plus les syndicats !!!!!! Même la cfdt , pourquoi ????? Laissent ils la justice faire son travail
Il y a des remarques très justes !!
RépondreSupprimerAu lieu d'équiper les services techniques avec des machines dignes de ce nom pour rendre en retour un vrai service public de qualité par le labeur des agents et bien effectivement la municipalité préfère dépenser.... 120 000 HT à la société qui termine par ...VERT pour l'entretien de nos espaces verts. Un des nombreux contrats juteux pour cette société (appel d'offre ? meilleur rapport qualité prix service ? à voir...)
Je conseille à nos élus de se prémunir de la honte en quittant le navire avant que les scandales financiers ne soient rendus sur la place publique et plus encore avec le ras-le bol des agents. La mairie est une vraie passoire et les informations vitales arrivent sur des bureaux ou siègent de hautes fonctions.
Et encore... si la mairie savait tout ce qu'on peut lire comme document ultra sensible jusqu'au pied même de la mairie et la rapidité d'échange entres les agents.
Pourtant la Mairie semble fonctionner à merveille et satisfaire notre 1er magistrat puisqu'il vient d'accorder une promotion à son DGS au mérite. Au mérite de quoi ? Pour service et devoir rendu au service public héninois ?
Pendant que l'on anoblie au mérite le fonctionnaire responsable de la Dégradation Générale des Services (DGS) il y a des agents qui bosse pour passer les examens de la fonction publique avec dignité, sans fumisterie, comme tout bon fonctionnaire digne de ce nom.
Au commentaire de 22h06 du 9 Janvier 2012, 120 000 € HT, ça fait combien TTC?
RépondreSupprimerEn plus, ce ne serait pas trop honéreux si les espaces verts étaient bien entretenus dans Hénin mais malheureusement, ils sont dans un état de plus en plus lamentables, y compris le square Gabriel Péri qui est un véritable dépotoire de ramassis de toutes sortes.
Elles sont loin les deux fleurs gagnées par une équipe municipale et employés municipaux qui mettaient tout leur coeur à l'ouvrage et, qui à cette époque étaient plus que motivés.
Cette époque, pas si lointaine que cela,ceux-ci étaient reconnus pour leur professionalisme.
Et le complexe de jeux pour enfants se trouvant en centre ville, pas loin d'un supermarché très connu, est-il réparé?