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Par Matthieu Jublin
1. Le budget annuel du Sénat, équivalent au coût de 20 kilomètres de voies TGV ?
335 MILLIONS D'EUROS
C'est le budget annuel du Sénat pour sa mission institutionnelle ; 95 % de ce budget (316 millions d'euros) sont dédiés au fonctionnement quotidien du Sénat, donc essentiellement aux indemnités et aux frais des sénateurs et de leurs collaborateurs. Ce qui représente environ 920 000 euros par sénateur et par an. L'Assemblée nationale dépense un peu moins : 904 000 euros par an et par député (pour un budget de fonctionnement de 521 millions d'euros).
Ce chiffre n'inclut pas les 12 millions d'euros nécessaires à l'entretien du Jardin du Luxembourg, ni les 18,5 millions d'euros de budget de la chaîne Public Sénat.
AA : je pense que dans les 335 millions du budget du Sénat figurent les frais de personnel (nombreux sont les fonctionnaires) qui représentent une grande partie du budget (salaires élevés et retraites au statut particulier et avantageux).
2. Les revenus des sénateurs
11 425 €
C'est le montant net que touche, tous les mois, un sénateur. Ce revenu se décompose ainsi : 5 388 euros net en indemnités parlementaires et 6 037 euros net en indemnités représentatives de frais de mandat (IRFM). A titre de comparaison, un député perçoit 5 382,40 euros net d'indemnités parlementaires et une IRFM à peu près équivalente à celle des sénateurs (6 412 euros brut).
2 757 €
C'est le plafond des revenus (net) qu'un sénateur peut tirer de ses autres mandats électifs.
A ces revenus personnels s'ajoutent :
- 7 548 euros brut pour l'embauche d'un à trois assistants (convertibles en dons au groupe politique du sénateur) ;
- 1 330 euros à distribuer au groupe politique ;
- Des avantages en nature : un accès gratuit à tout le réseau SNCF en première classe, 40 allers-retours en avion par an jusqu'à leur circonscription et le remboursement de trajets en taxi.
3. Un problème de coût ou de transparence ?
D'autres, plutôt que le coût du Sénat, préfèrent dénoncer son manque de transparence. Pourtant, chaque année, ses comptes sont examinés par la Commission spéciale chargée du contrôle des comptes et de l'évaluation interne (composée de dix sénateurs). Qui plus est, depuis 2013, le budget est certifié par la Cour des comptes, dont le président, Didier Migaud, s'est« réjoui de l'accueil [...] et de la collaboration » du Sénat.
Des députés avaient pourtant déploré que le Sénat tarde à publier le détail de sa réserve parlementaire de 53,9 millions d'euros. Finalement, ce fut chose faite le 20 septembre. Le Sénat, jusqu'ici, renvoyait la faute sur le ministère de l'économie.
Cette réserve parlementaire est une somme versée par l'Etat à chaque parlementaire, pour que celui-ci finance des projets dans sa circonscription. Chaque groupe parlementaire reçoit ainsi 130 000 à 150 000 euros par sénateur. L'Assemblée nationale dispose aussi de sa réserve parlementaire qui, en 2013, représentait plus de 80 millions d'euros. Le détail de son utilisation a été publié en janvier 2014.
La bonne volonté affichée des sénateurs n'a pas non plus empêché le site Mediapart de révéler, le 15 septembre, l'existence d'une enquête sur de possibles « détournements de fonds publics », « abus de confiance » et actes de « blanchiment » au sein du groupe UMP, au profit de sénateurs comme Jean-Claude Gaudin, Gérard Longuet ou Hubert Falco.
Acchhhh, qu'il chantait bien mon waffen SS !
RépondreSupprimerExtraits de Paris Normandie.fr
"Jean-Marie Le Pen, président d’honneur du FN, loue mercredi 24 septembre dans un entretien au quotidien d’extrême droite Présent un disque qu’il a produit, les «Poèmes de Fresnes» de l’écrivain collaborationniste Robert Brasillach, et maudit le rap, une «attaque barbare». ( ** C'est vrai que les waffen SS étaient de grands poètes et de doux agneaux pas barbares pour un sous, ce n'est que médisance)
...Le Pen évoque son rapport à la musique et ses souvenirs quand il dirigeait une société d’édition de disques, la SERP, qu’il avait fondée avec l’ancien Waffen SS Léon Gaultier après sa défaite aux législatives de 1962.
Interrogé sur le disque qu’il a édité et qui lui laisse «le meilleur souvenir», Jean-Marie Le Pen répond: «Pour moi, celui qui est le plus émouvant est celui consacré aux +Poèmes de Fresnes+ de Brasillach récités par Pierre Fresnay», un comédien important de l’entre-deux-guerres.
...J’ai pu faire entendre ce disque à la mère de Robert Brasillach, chez sa soeur et son beau-frère», poursuit le patron historique du Front national.
Dans cet entretien, Jean-Marie Le Pen rappelle de nombreux autres disques qu’il a édités: discours de De Gaulle, Mitterrand, etc., marches militaires (dont trois disques sur les Waffen SS), mais aussi discours papaux ou chants du Front populaire.
Il vante la «chanson populaire française» et la «poésie populaire qui, par le vecteur de la musique, gagnait l’esprit de l’immense majorité de nos concitoyens».
«C’était une défense contre les attaques barbares que sont le rap et autres manifestations délirantes. Je dois vous dire, à ce propos, que je suis très hostile à l’art contemporain en général», ajoute le député européen. ( ** art dégénéré était trop excessif?)
Robert Brasillach était un écrivain, journaliste et critique de cinéma, très engagé à l’extrême droite, qui a été fusillé en février 1945 pour collaboration.
S’il s’égare dans des éditoriaux haineux, où il distille ouvertement sa haine des juifs, Brasillach, écrivain prolixe, offre un visage souvent romanesque et sensible, et manque de peu le prix Goncourt avec «Les sept couleurs», roman d’amour publié en 1939.
Ces poèmes, écrits en prison, ne contiennent aucune référence antisémite»..."
PS: une lueur d'espoir pour que le pen père cesse de parler sous lui, de vomir son antisémitisme? L'embastiller! Ainsi, sa sensibilité extrême, sa poésie intérieure pourront enfin déployer leurs ailes roses bonbon! CQFD
Ou peut être de l' exterminer ?? humm mary
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