Vous trouverez, ci-dessous, le texte du communiqué interne du Président de l'Epinorpa, JPK, au personnel de la Soginorpa.
En rouge les commentaires de la CFDT, syndicat majoritaire.
En bleu: quelques remarques ou explications de ma part. En noir, donc, le texte du Président.
En résumé:
La CFDT est la seule organisation syndicale à disposer d'éléments concrets et probants (elle utilise dans ses remarques des extraits des 2 rapports de la CRC, non encore officiels.) et elle étaye ses arguments (gestion désastreuse, impossibilité de rembourser son actionnaire, "mauvaise" utilisation de fonds publics...) par des extraits des rapports. Sa conclusion est claire: gouvernance discréditée, restructuration indispensable, tout en conservant l'outil...
Nous sommes gravement inquiets pour l'avenir de notre société.
La réaction de ce jour (communiqué du Président) nous incite à confirmer notre demande d'une refonte profonde, non seulement de la Direction Générale de la SOGINORPA, mais aussi de la gouvernance de l'EPINORPA.
Nous ne remettons pas en cause, bien entendu, l'institution, car nous nous sommes battus pour la mise en place d'un Etablissement Public Régional.
La dérive actuelle et les risques engendrés pour l'avenir de la SOGINORPA nous amènent à nous opposer aux décisions unilatéralement prises par la Gouvernance actuelle de l'EPINORPA.
Le mensonge et la désinformation ne sont pas dans notre camp !
COMMUNIQUE INTERNE
Mesdames et Messieurs les collaborateurs
de Maisons et Cités Soginorpa
J'ai rencontré ce matin vos représentants syndicaux car, depuis quelques jours, des informations sont véhiculées à l'intérieur de l'entreprise, alimentant les rumeurs, générant un climat de défiance et des inquiétudes au sein du personnel.
Avant toute chose, je regrette que certains de vos représentants, qui semblent pourtant prompts à relayer des accusations venues de l'extérieur (vous voyez de qui il s'agit), n'aient pas jugé utile de participer à cette réunion (la CFDT ne s'y est pas rendu parce qu'elle veut communication, auparavant, des rapports de la Chambre Régionale des Comptes).
En tout état de cause, les principales informations que j'ai délivrées à vos représentants sont les suivantes :
La santé financière du Groupe est maîtrisée. Notre Groupe sera en mesure en 2014 de rembourser le prêt contracté par l'Epinorpa pour le rachat de Soginorpa. A cet effet, 310 millions d'euros ont été placés sous la forme de dépôts, capital et intérêts garantis, qui rapporteront (deviendront) 370 millions en juin 2014, ce qui couvrira, comme prévu initialement, 80 % de la dette (en septembre, à la remise du premier rapport de la CRC, JPK avait parlé, à la presse régionale et nationale, de 100%...). Par ailleurs, d'ici-là, Maisons & Cités pourra réaliser, conformément à son plan stratégique de gestion, la politique d'investissement en matière d'amélioration de l'habitat, d'entretien des logements et de constructions neuves.
Je ne doute pas que la décision prise vendredi dernier par le CCE (Comité central d'entreprise) de confier à un expert-comptable la mission de vérifier les comptes Maisons & Cités de 2007 à 2010 contribuera à attester de la capacité de notre Groupe à faire face à ses engagements (dans le cadre légal du droit d'alerte, un expert a été, en effet, désigné et pourrait confirmer les craintes du personnel, alerté par les rapports de la CRC).
Je ne doute pas que la décision prise vendredi dernier par le CCE (Comité central d'entreprise) de confier à un expert-comptable la mission de vérifier les comptes Maisons & Cités de 2007 à 2010 contribuera à attester de la capacité de notre Groupe à faire face à ses engagements (dans le cadre légal du droit d'alerte, un expert a été, en effet, désigné et pourrait confirmer les craintes du personnel, alerté par les rapports de la CRC).
FAUX !!!
RAPPORT CRC SOGINORPA ROP 0674 délivré à la présidence le 15 Décembre 2010.
Concernant le remboursement de la dette, en PAGE 28, on peut lire :
. "Toutefois, la situation financière reste préoccupante. Malgré les hausses de loyers, la capacité d'autofinancement dégagée est insuffisante pour financer l'ensemble des besoins. Les possibilités effectives de remboursement du capital emprunté n'ont pas été appréhendées avec suffisamment de rigueur.
La capacité d'autofinancement (CAF) chaque année est insuffisante pour faire face a l'ensemble des besoins de financement afférents aux dividendes à verser à Epinorpa, au coût des réhabilitations et aux apports nécessaires à la constitution et au fonctionnement des filiales.
Aussi l'endettement de Soginorpa ne cesse-t-il d'augmenter et une partie des nouveaux emprunts est affectée au remboursement des annuités des emprunts précédents.
A l'échéance 2014, et pour permettre à Epinorpa de rembourser l'emprunt obligataire de 458 M£, la Soginorpa devra être en mesure de lui attribuer des dividendes suffisants à partir de ses réserves et disposer d'importantes liquidités. Or, a ce jour, si les liquidités nécessaires sont disponibles (CFDT: en partie financées par l'emprunt !!!!), l'insuffisance des réserves constituées au fil des exercices soulève des interrogations et nécessitera de redéfinir les modalités de réalisation de ce remboursement". Non seulement, la CRC met en doute la santé financière, mais de plus elle fustige que des emprunts servent ...à rembourser les emprunts et estime que la Soginorpa ne sera pas en mesure de faire face à ses engagements contractés à l'égard de l'Epinorpa, son actionnaire unique!!! Nul doute que dans une entreprise privée, la liquidation judiciaire serait déjà en cours
PAGE 32 du rapport de la CRC on peut lire :
" Mais, au 31 décembre 2009, les réserves susceptibles d'être remontées à Epinorpa representent un montant de 191 M€, soit un montant insuffisant par rapport aux 458 M€ de remontées de réserves attendues.
Cette situation s'explique par la faiblesse des ressources mises en réserve par Soginorpa, entre 2002 et 2009, qui n'ont représenté que 107 M€.
L'écart entre l'augmentation des liquidités et celle des réserves s'explique par le fait que les disponibilités ont non seulement été constituées dès 2002, à partir de la trésorerie existante, soit près de 150 M€, mais n'ont été accumulées qu'en partie par une affectation des produits des exercices. Une part non négligeable a également été constituée par le recours à l'emprunt. Les modalités du remboursement de l'emprunt obligataire initialement arrêtées devront être redéfinies à la lumière de cette situation."
Concernant la capacité a appliquer la politique de rénovation des logements, en PAGE 11 on peut lire :
Cette situation s'explique par la faiblesse des ressources mises en réserve par Soginorpa, entre 2002 et 2009, qui n'ont représenté que 107 M€.
L'écart entre l'augmentation des liquidités et celle des réserves s'explique par le fait que les disponibilités ont non seulement été constituées dès 2002, à partir de la trésorerie existante, soit près de 150 M€, mais n'ont été accumulées qu'en partie par une affectation des produits des exercices. Une part non négligeable a également été constituée par le recours à l'emprunt. Les modalités du remboursement de l'emprunt obligataire initialement arrêtées devront être redéfinies à la lumière de cette situation."
Concernant la capacité a appliquer la politique de rénovation des logements, en PAGE 11 on peut lire :
"Il semble en outre que le conventionnement avec l'Agence nationale pour l'amélioration de l'habitat (ANAH) en 2002 puis 2007 n'ait pas contribué à limiter la dérive des coûts.
Par ces conventions, Soginorpa bénéficiait d'une prise en charge par l'ANAH de 20 % de ses coûts de réhabilitations en échange d'engagements portant sur le nombre de logements à
rénover et sur le coût unitaire de ces rénovations. Pourtant, il s'avère que Soginorpa n'a pas respecté ses engagements d'amélioration de l'habitat, ni en nombre (insuffisant en AHR: rénovation lourde), ni en coût (excessif s'agissant des AHR et AHC, rénovations plus légères). L'absence de respect de ses engagements n'a pourtant pas empêché Soginorpa de percevoir, entre 2002 et 2009, l'intégralité des 154 M€ d'aides promises par l'ANAH. Donc la Sogi a perçu 154 millions qu'elle a utilisé en partie à d'autres fin, non élucidées à ce jour (Spéculation Financière, Swaps ???)!
Dans ce contexte, il se confirme que le respect de l'enveloppe globale fixée par les documents de planification pour 2002-2009 s'est effectué au prix d'un arbitrage défavorable aux réhabilitations les plus onéreuses, les repoussant a une exécution plus tardive.
Le fait que Soginorpa ait retardé de manière importante les opérations les plus lourdes - sans doute les plus nécessaires - et les plus chères pour les années à venir, fausse en partie l'appréciation de la situation financière de l'organisme: les charges d'investissement les plus importantes sont encore à
venir...(On comprend pourquoi beaucoup de locataires sont furieux!)
A votre avis, POUR QUELLE RAISON L'ANAH EST-ELLE DANS NOS MURS EN CE MOMENT? (pour un contrôle, bien sûr, pour savoir ce qui a été de fait de cet argent non utilisé)
Par ailleurs, je démens avec vigueur la réalité de négociations en cours entre l'Epinorpa et la SNI (bailleur à capitaux publics) concernant le rachat de la Soginorpa. Je rappelle que cette décision ne pourrait intervenir qu'à la suite d'une délibération prise par le conseil d'administration de l'Epinorpa et, pour le moins, avec l'accord des garants (le Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais et les Départements du Nord et du Pas-de-Calais).
Par ces conventions, Soginorpa bénéficiait d'une prise en charge par l'ANAH de 20 % de ses coûts de réhabilitations en échange d'engagements portant sur le nombre de logements à
rénover et sur le coût unitaire de ces rénovations. Pourtant, il s'avère que Soginorpa n'a pas respecté ses engagements d'amélioration de l'habitat, ni en nombre (insuffisant en AHR: rénovation lourde), ni en coût (excessif s'agissant des AHR et AHC, rénovations plus légères). L'absence de respect de ses engagements n'a pourtant pas empêché Soginorpa de percevoir, entre 2002 et 2009, l'intégralité des 154 M€ d'aides promises par l'ANAH. Donc la Sogi a perçu 154 millions qu'elle a utilisé en partie à d'autres fin, non élucidées à ce jour (Spéculation Financière, Swaps ???)!
Dans ce contexte, il se confirme que le respect de l'enveloppe globale fixée par les documents de planification pour 2002-2009 s'est effectué au prix d'un arbitrage défavorable aux réhabilitations les plus onéreuses, les repoussant a une exécution plus tardive.
Le fait que Soginorpa ait retardé de manière importante les opérations les plus lourdes - sans doute les plus nécessaires - et les plus chères pour les années à venir, fausse en partie l'appréciation de la situation financière de l'organisme: les charges d'investissement les plus importantes sont encore à
venir...(On comprend pourquoi beaucoup de locataires sont furieux!)
A votre avis, POUR QUELLE RAISON L'ANAH EST-ELLE DANS NOS MURS EN CE MOMENT? (pour un contrôle, bien sûr, pour savoir ce qui a été de fait de cet argent non utilisé)
Par ailleurs, je démens avec vigueur la réalité de négociations en cours entre l'Epinorpa et la SNI (bailleur à capitaux publics) concernant le rachat de la Soginorpa. Je rappelle que cette décision ne pourrait intervenir qu'à la suite d'une délibération prise par le conseil d'administration de l'Epinorpa et, pour le moins, avec l'accord des garants (le Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais et les Départements du Nord et du Pas-de-Calais).
FAUX !!!
Nous confirmons nos informations (que des discussions sont en cours).
Nous confirmons nos informations (que des discussions sont en cours).
Enfin, en ce qui concerne la Direction générale, je rappelle qu'en ma qualité de Président de la Soginorpa, il m'appartient d'assurer la désignation ou la révocation du Directeur général. Le jour où j'aurai décidé d'un changement en la matière, je vous en informerai.
FAUX !!! Même pas !
Encore faudrait-il que le Président de l'EPINORPA dispose d'un mandat l'y autorisant !
Concernant la capacité à appliquer la politique de gouvernance et de recrutement, en PAGES 5 et 6 on peut lire :
"La gouvernance de Soginorpa est exercée par le représentant de l'associé unique qu'est le président du conseil d'administration. L'exercice de cette gouvernance pourrait être facilité si le président disposait d'un mandat clair et précis défini par le conseil d'administration.
En matière de ressources humaines, une disposition du décret de 2002 relatif a l'Epinorpa prévoit que le conseil d'administration est compétent pour déterminer la politique de recrutement du personnel de l'établissement."
Je reste a votre écoute et ouvert au dialogue. Je souhaite maintenant que le climat au sein du groupe Maisons & Cités retrouve la confiance et la sérénité nécessaires au bon accomplissement de nos missions. Et en particulier, je vous garantis que vous n'avez aucune crainte à avoir quant à l'avenir de vos emplois.
Jean-Pierre Kucheida
Président du groupe Maisons et Cites
Au vu de ce qui précède, permettez-nous d'avoir des doutes quant à l'avenir de nos emplois et de la bonne gestion de notre société.
Nous demandons une fois de plus la communication, à l'ensemble des salariés, des 2 rapports établis par la CRC.
Les salariés seront seuls juges de la crédibilité des propos tenus par la présidence.
Il est manifeste également que cette gouvernance, déstabilisée, discréditée, ne dispose
plus des moyens de résoudre cette crise par elle-même !
plus des moyens de résoudre cette crise par elle-même !
Les salaries jugeront !!!
Le Délégué Syndical Central CFDT
Secrétaire du Comité Central d'Entreprise
Le Délégué Syndical Central CFDT
Secrétaire du Comité Central d'Entreprise
En résumé:
- la guerre est déclarée entre le Président et les Salariés : ces derniers sont, à juste titre, effrayés par la perspective d'un plan social à la suite de la restructuration du Groupe en quasi-faillite de fait (seuls les garants, donc de l'argent public, peuvent les sauver) :
- les rapports, non diffusés, de la CRC mettent de plus en plus en difficulté les positions de JPK: la Soginorpa/Maisons et Cités a trop joué avec l'argent pour pouvoir honorer ses engagements tant envers son actionnaire unique qu'envers les locataires; nous aurons l'occasion de préciser, dans les jours prochains, les accusations portées par la CRC.
- les négociations pour trouver une porte de sortie honorable au Président et au Directeur Général ne sont un secret pour personne.
LORS DE L INAUGURATION DES NOUVEAUX LOGEMENTS SOGI FACE A LA POLICE MUNICIPALE DE HENIN BEAUMONT, PRENEZ UNE PHOTO: CELLE CI DEVIENDRA UN COLLECTOR CAR DANS QUELQUES MOIS UN CERTAIN NOMBRE DE PERSONNAGES AURONT DISPARU DU PAYSAGE POLITIQUE. TIENS 6H22! PERSONNE A SONNE A MA PORTE! BONNE JOURNEE ET AYEZ UNE PENSEE POUR CEUX QUI SOUFFRENT....
RépondreSupprimerSavoureux le propos de G.Bouquillon signalant qu'il n'était pas censeur...
RépondreSupprimerRappelons les faits: Cimares poste un commentaire sur le blog de l'AR, puis pressentant ce qui allait se passer, en met une copie sur le blog d'AA, ce dernier en faisant même un article pour, semble-t-il, attirer l'attention.
Benoitement, je m'interroge, ensuite, pour savoir si Cimares n'avait pas été victime d'une censure sur le blog AR, puisque son message ne figurait pas sur le blog de cette chère Alliance dite Républicaine...
Réveil donc de Bouquillon qui, pris la main dans le sac, écrit à Cimares: "nous avons malencontreusement supprimé ton commentaire...". Heureusement le ridicule ne tue pas, parce que l'inénarrable GB écrit un peu plus tard: "Tu vois malgré mes "innombrables défauts" ( sic ), il y en a un qu'on ne pourra pas me reprocher, c'est celui de pratiquer la censure."
Sans commentaire...
Sauf que: Cimares a raison, si les contre-pouvoirs n'existaient pas, la censure (et donc le système) triompherait!
La situation politique de notre département me fait penser à celle de notre gouvernement et à d autres!
RépondreSupprimerprivilèges, soumission, "dictature" !
je pensais que 1789 avait aboli tout cela!
tiens...tiens !
RépondreSupprimery parait même qu'il y a un mec prénommé Daniel ayant pourtant quitté la SOGINORPA depuis quelques années qui se trouve toujours à l'effectif de cette entreprise en fevrier 2011...
figurez-vous que ce monsieur conseiller technique du président d'EPINORPA rattaché à la direction générale perçolt toujours un salaire de cadre supérieur avec un un niveau de classification de directeur général adjoint!
y'a d'quoi s'révolter...non ?
pour vous dire de quoi elle est capable cette gouvernance d'EPINORPA !
sans commentaire !