A la suite de la manifestation contre le mariage gay et concernant le nombre de manifestants (300 000 manifestants suivant la police et 1 400 000 suivant les organisateurs selon la formule consacrée), j'ai repris, ci-dessous, un article du Monde au sujet de la confirmation par la police du chiffre avancé. Cet article fait référence à un article du 23 janvier du même journal sur le même sujet à la suite de la précédente manifestation.
Je n'ai trouvé nulle part d'explications équivalentes des organisateurs...
"Manif pour tous" : la police confirme son chiffre de 300 000 personnes
Le Monde.fr |
La préfecture de police de Paris a confirmé, mercredi 27 mars, son
comptage de 300 000 personnes ayant défilé dimanche contre le projet de
loi sur le mariage homosexuel.
Les organisateurs avaient quant à eux évoqué 1,4 million d'opposants,
avant de critiquer vertement les premières estimations de la préfecture
de police, qui a depuis recompté à partir notamment d'images vidéo au
sol et aériennes.
Selon la préfecture, les critiques émises contre son comptage initial "mettent
encore une fois directement en cause la neutralité des méthodes de
travail des fonctionnaires de la préfecture de police", des "allégations (...) inacceptables", juge-t-elle, précisant qu'elle "tient l'intégralité de ces enregistrements (vidéo) à disposition des journalistes intéressés".
"DENSITÉS TRÈS INÉGALES"
Défendant sa propre méthodologie, les autorités regrettent que "comme lors de la précédente manifestation", le 13 janvier, "aucune précision sur les modalités techniques de comptage" utilisées par les organisateurs de la manifestation n'avait "été fournie".
La préfecture détaille son dispositif : "deux équipes de comptage, composées de deux fonctionnaires expérimentés en ce domaine",
positionnés en un point stratégique du défilé et munis de matériel
vidéo. Des caméras étaient également installées pour filmer l'ensemble
du cortège, notamment au sommet de l'Arc de Triomphe, a détaillé la
préfecture. Et un hélicoptère survolait le cortège, permettant de
prendre des photographies qui "ont fait apparaître l'absence d'occupation continue des axes choisis et des densités très inégales".
"Manif pour tous" : après le succès, la réalité des chiffres
LE MONDE |
Plus
d'une semaine après la manifestation du 13janvier contre le "mariage
pour tous", la polémique ne retombe pas sur le comptage des
manifestants. Après avoir fait scintiller "800 000" sur l'écran géant
placé au pied de la tour Eiffel à la fin de la manifestation, les
organisateurs ont annoncé au micro vers 19 heures que le très symbolique
million de personnes avait été atteint, voire dépassé.
Pas pour la Préfecture de police (PP), qui annonçait 340 000
manifestants dans les trois cortèges parisiens, partis de la porte
Maillot, de la place d'Italie et de Denfert-Rochereau. Attaquée sur ses
méthodes, accusée de biais politiques, la PP, qui fait d'habitude le
gros dos face à cette figure imposée des mouvements sociaux, a cette
fois décidé de répliquer. Elle persiste et signe.
Le 13 janvier, elle a placé deux points de comptage, pour chacun des
trois cortèges (porte Maillot, Denfert-Rochereau, place d'Italie) qui
convergeaient vers le Champ-de-Mars. Armés de compteurs manuels et de
caméras vidéo, deux fonctionnaires recensent les manifestants par
groupes de dix lorsqu'ils passent une ligne fictive.
"DIFFICILE DE COMPTER AU-DELÀ D'UN CERTAIN NOMBRE"
Le comptage est ensuite centralisé, et la préfecture assure même
avoir augmenté les totaux de 10 % pour chaque cortège avant d'arriver à
son chiffre final. "C'est artisanal. Mais on ne sait pas faire mieux pour l'instant", assure René Bailly, directeur du renseignement à la PP. "Difficile de compter au-delà d'un certain nombre",
admet également Albéric Dumont, coordinateur général de la
manifestation. C'est bien le seul point sur lequel les deux hommes
s'accordent.
Fait inhabituel, la préfecture a proposé à la presse de venir
recompter les manifestants à partir des vidéos, mettant à disposition
des compteurs manuels. Une boutade : il a fallu deux jours à deux
fonctionnaires de police pour en revisionner la totalité, et fournir un
nouveau chiffre : 320 000 personnes. Le Monde a néanmoins passé plusieurs heures à regarder ces images.
Prises depuis des points situés en hauteur, elles montrent une autre
réalité de la manifestation que celle que l'on voit du sol : dans les
trois cortèges, le défilé des manifestants se fait à un débit
irrégulier, avec nombre de "trous" dans la foule, et des moments où le flux mincit, voire se tarit totalement.
La préfecture répond aux arguments des "antimariage", qui se déchaînent sur le Web contre "une manipulation", voire "un mensonge d'Etat".
Oui, tous les cortèges ont été comptés, du premier manifestant aux
environs de 13 heures, jusqu'au passage des voitures balais, vers 19
heures. Non, aucun chiffre n'a été communiqué avant 17 h 30 par la
préfecture, qui explique même avoir alerté les médias qui avançaient
trop tôt des chiffres de sources peu fiables.
Autre argument avancé par les policiers: la comparaison avec les
manifestations de 1984 pour la défense de l'école privée. La police
avait comptabilisé 850 000 manifestants à Paris (les organisateurs
jusqu'à 2millions). La préfecture avait alors recensé pas moins de 5 000
bus et 113 trains pour faire venir les manifestants, contre 870 cars et
5 trains spéciaux pour la mobilisation du 13 janvier. Albéric Dumont
conteste ces chiffres et parle de 1 100 bus et 7 trains. Il estime aussi
que le public du 13 janvier était "moins provincial" que celui
qui défilait contre le ministre Alain Savary en 1984. Mais le
différentiel reste énorme, et la comparaison des images le confirme.
Au total, la PP annonce 145 000 manifestants sur le trajet parti de
la porte Maillot, 78 000 sur celui de Denfert-Rochereau et 56 000 sur
celui de la place d'Italie, auxquels elle a rajouté 10 % de pondération
pour chaque Cortège puis pour l'ensemble. Nous avons demandé aux
organisateurs leurs estimations cortège par cortège et sur l'esplanade
du Champ-de-Mars, mais n'avons pu les obtenir.
La préfecture conteste en outre qu'on puisse mettre un million de personnes sur le Champ-de-Mars. Il fait 171 600 m2
(hors l'esplanade de la tour Eiffel qui porte le total à 25 hectares).
De fait, cela semble mécaniquement impossible même en comprimant les
chairs (pour rappel, la RATP compte 4 personnes par mètre carré comme
maximum dans ses rames de métro aux heures de pointe).
Reste que le 14 juillet 2009, 700 000 personnes étaient prétendument
présentes sur le même Champ-de-Mars pour le concert de Johnny Hallyday
et 600 000 le 14 juillet 2007 pour le retour de Michel Polnareff en
France. La PP rappelle qu'elle ne fait le comptage que des
manifestations "à caractère revendicatif".
L'INFLATION DES ESTIMATIONS DE PARTICIPATION AUX MANIFESTATIONS EST COMMUNÉMENT ADMISE
Mais, après vérification, il apparaît que les chiffres fournis à
l'époque à l'AFP proviennent bien de la PP. Embarras de la préfecture
qui concède que ce chiffre résulte non d'un comptage, mais d'une
évaluation faite par un collègue sans doute trop zélé. Parmi les
centaines de milliers de spectateurs figurait, dans les premiers rangs,
Nicolas Sarkozy, qui avait lui-même choisi les deux têtes d'affiche.
Voilà qui a pu peser dans l'appréciation à la hausse dudit collègue. Une
légèreté qui se retourne aujourd'hui contre la préfecture.
340 000, 800 000, un million. Le débat est évidemment frelaté, rendu
déraisonnable par ce que sous-tendent politiquement ces chiffres.
L'inflation des estimations de participation aux manifestations est
devenue si communément admise qu'aucun organisateur ne peut désormais
s'en affranchir sous peine de souffrir de la comparaison. Dans le cas
présent, comparaison avec la manifestation pour l'école libre de 1984
(qui furent l'objet des mêmes homériques batailles).
Comparaison, surtout, avec ceux qu'annonceront, le 27 janvier, les
organisateurs de la manifestation favorable au "mariage pour tous". Nul
doute que les compteurs s'affoleront encore... Reste une vérité
objective et indiscutée : avec "seulement" 340 000 manifestants, la
"manif pour tous" est l'une des trois plus grandes de ces trente
dernières années. De cela, la préfecture de police convient : "340 000, c'est énorme." Voilà un point de consensus. Mais il n'est pas certain qu'il suffise à apaiser les esprits.
Benoît Hopquin et Samuel Laurent
le maire de henin beaumont baisse le budjet de la culture de 60% . pire que le fn a orange et a vitrolle Bureau Municipal et Transparence . 27 Février 2013.
RépondreSupprimer1) Nous avons d'abord passé une bonne demi heure sur une question de vocabulaire, à savoir que signifie le mot " Arbitrage "? Nous étions nombreux ( en tous les cas, tous ceux de notre groupe) à penser que l'arbitrage était la phase ultime de la préparation du budget. Naïvement, nous pensions que dans un premier temps les élus avec leurs cadres avaient à préparer un projet budgétaire, lequel aurait éventuellement à être remodelé lors de l'arbitrage. Et nous pensions aussi, que cet arbitrage avait à se faire sous la responsabilité de Monsieur le Maire ou de son adjoint aux finances! Nenni ! Mr Cogo adjoint aux finances nous a expliqué qu'un simple travail de collaboration entre l'élu et son cadre administratif était suffisant. Comme quoi, on en apprend tous les jours ! Marie Laurence Daussin illustra parfaitement nos interrogations en s'appuyant sur le budget citoyenneté. Elle illustra ce que dans notre groupe, nous considérons comme une anomalie. Caroline Troy en fit autant en exposant la réduction drastique et sans précédent du budget culture (réduit de 60%), enveloppe qu'on lui communiqua la veille. Elle déclina les conséquences alarmantes de cet "arbitrage" fait sans la moindre consultation des élues concernées, constata avec stupéfaction la suppression pure et simple de l'ensemble des lignes CUCS et souligna son incompréhension d'une telle annonce, fin mars, alors qu'un trimestre de l'année est déjà écoulé. Comme Monsieur le Directeur des services a la charge de se substituer au pouvoir politique, une fois de plus, le débat se transforma en un échange entre Mlle Troy et Mr Thibaut et, comme d'habitude également, l'adjointe eut droit au sempiternel " Vous vous en prenez encore à l'administration !" Bref, si on interroge l'adjoint aux finances, on n'a pas de réponse et si l'on interroge celui qui répond à sa place, c'est le procés d'intention !
2) Ce fut ensuite la question qui fâche. A quelle hauteur plaçons nous le niveau d'imposition. Nous nous sommes, quant à nous, déjà prononcé publiquement sur cette question. Notre position est claire: La baisse de l'imposition doit être lisible. Par ailleurs, le cabinet Kalyps nous avait clairement annoncé en Conseil Municipal qu'une baisse de nos recettes fiscales pouvait osciller entre 500.000 Euros et 1.000.000 d' Euros. Si ce n'est plus possible, alors il faut nous expliquer pourquoi demander l'aide d'un cabinet. Nous sommes quant à nous résolument pour une baisse lisible de l'imposition. On verra ce qu'il en sera ...
3) La conclusion de ce BM pourrait très bien se résumer à ce qu'un élu a dit avec lucidité : " En fait on nous fait miroiter des projets en nous disant que tout va mieux depuis un an et que les finances vont bien, et finalement, y a pas un euro !".
La conclusion de ce commentaire reflète ce que tout le monde supputait sans avoir pu, jusqu'à présent, le mesurer. A savoir que faute de maîtrise de la gestion budgétaire, et pour confirmer une promesse électorale (baisse des impôts en 2013), on se contorsionne dans tous les sens ! Sabrer dans le budget culture...qui y aurait pensé à part le FN? Au moins, si ce dernier gagne l'an prochain, il ne sera pas responsable de ce scandale et même il pourra se permettre d'augmenter de 10% le budget culture se parant de toutes les vertus...
SupprimerEncore un petit effort et on pourra même gratter sur les malheureux 7 millions supposés consacrés aux investissements.
Quelle faillite retentissante!
Je passe, bien sûr, sur cette surprenante notion d'arbitrage, sur l'omnipotence du DGS,l'absence du maire, le mépris vis-à-vis des élus...et de la population.
Je ne voudrais pas être à la place de ceux qui vont devoir, en leur âme et conscience, voter le budget. Car selon leur choix, ils seront traités de pleutres, de traitres ou de godillots...
Je crois que le mépris n'est pas qu'aux ÉLUS et de la POPULATION,il n'y aucun respect envers le personnel de cette commune.
SupprimerNous devons interpeller la DDD.
1er Acte.......
Le bugdet culture , à Hénin, c'est principalement et majoritairement de l'argent à l'Escapade, non?
SupprimerQUELLE CONTRASTE !!!
RépondreSupprimerAlors que le CUB'INFO au personnel donne la parole à son DGS pour dire qu'Hénin-Beaumont
était vanté comme un modèle national suite à la qualité de son redressement avec en prime une année d'avance sur les préconisations de la cour de compte voilà un contraste inquiétant en retour !
Les services ont pour mission de baisser le budget car il manquerait 2 millions d'euros pour le boucler. Nous entendons déjà parler de -70 % sur la culture vous savez ce poste ou l'on dit que seul le FN impute à la baisse voir supprime dans les communes.
Moi j'ai des pistes comme remercier des cadres contractuels très chèrement payer pour le résultat d'aujourd- hui, vendre le parc de 200 000 euros de voitures de complaisance, entre des jeux de plein air qui seront forcément vandalisé laissons ce budget à la culture, on parle aussi de complaisance pour des terrasses pour cadres privilégiés et oui les beaux jours et surement trop habitué à la clim des méganes ils aimeraient bien pouvoir profiter du soleil et de l'air frais pour mieux comprendre pourquoi il manque 2 millions d'euros pour boucler le budget...
Je le redis à nouveau : QUEL CONTRASTE !!!
les conneries du jour,tirées du livre « le dictionnaire de laurent baffie « .à ne pas confondre avec les binaissades quotidiennes.
RépondreSupprimerÉjaculer : cracher la purée avec sa saucisse,
enculé : acheteur potentiel d'une caméra de recul,
moi j i suis allé mr alpern je m aime pas pu aller sur le lieu de l avenue de la grande armée je suis reste dc avenue du générale de gaullle quand au débordement ce est du à une masse acrue donc les gens ont du aller ds les artéres voisines
RépondreSupprimerj ai été choque de voir des enfants des familles gazifers
Je ne suis pas sûr que ceux qui participaient à cette manif soient les mieux placés pour avoir une idée générale sur ce qui s'est passé, notamment de l'action des extrémistes et de ceux qui ont tenté (en famille!) de gagner les Champs. Je regrette que l'on parle de gazage du fait de l'utilisation de gaz lacrymogènes en faisant allusion au Zyclon B...
Supprimermerci mr alpern d'avoir partager mon commentaire sur la culture a croire que nous n'avons autant de différence que cela surnotre vision de gérer notre commune eric daussin a votre service
SupprimerLes incompétents vont sabrer dans la culture!!!!!impressionnant!!! non?
RépondreSupprimerJe pense pour l'année prochaine a une liste AR/FN, comme ça certains pourront garder leurs poste d'adjoint...C'est gens font de la politique n'ont pas pour l'inetret général mais pour leur intéret particulier....
Maintenant, réduire ce budget soit, mais comment assurer la participation de la ville pour le projet de mise en reseau communautaire des médiathéques et notamment celle de la ville ou la commune doit assurer sa part pour la rénovation de l'équipement héninois?
Encore une belle brochette d'incompetents.....
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimerL'incompétent Eugène Thibaut a donc décidé de saborder
RépondreSupprimerla culture afin de pouvoir tenir la promesse , annoncée un
peu tôt ( prétentieux ! ), d' une baisse fiscale qui serait
bienvenue avant les municipales.Je ne m'attarderai pas
sur l'objectif de propagande électoraliste , chacun a bien
compris la manigance et appréciera.Les masques tombent
progressivement pour laisser apparaître incompétence,
mensonge,clientélisme, mais aussi et surtout le ridicule.
Toutefois, et pour en revenir à la culture Héninoise , n'y a
t-il pas un paradoxe évident avec cette mesure envisagée ?
Mais si , réfléchissez bien ! N'a t-on pas embauché un
cadre dynamique au poste de directeur de la culture ?
D'un côté on embauche un directeur de la culture et de
l'autre on ponctionne 60 % de son budget.Est-ce bien
logique et cohérent ? Une autre question se pose :
"était-il nécessaire d'embaucher un directeur de la
culture à HB à la situation financière très délicate ?
De nouveau , force est de constater les carences
multiples de cette pauvre équipe se laissant guider
aveuglément par Philippe Binaisse.
La baisse de budget concernerait uniquement les projeys...Mais sans projet, il n'existe pas de politique culturelle dynamique...
SupprimerLe directeur des affaires culturelles doit se sentir floué...
Une tutelle de la commune est-elle possible, eu égards aux méthodes employées en matière de gestion ?
RépondreSupprimerTom Jericho.
Non, le budget ne sera pas présenté en déficit...
RépondreSupprimerPar contre si le budget ne passait pas (18 voix contre), le Préfet imposerait un budget.
La sanction de la mauvaise gestion (hors malversation) est du ressort...des électeurs.
Il y a un mépris psychologique du personnel municipale, on sabre le budget de la culture.Non à ce dictat là .....
RépondreSupprimerF
Au plaisir cher Alain!
RépondreSupprimerF