France-Honduras : 3-0

Malgré la nette victoire des Français, lors de leur premier match, on peut encore douter de la qualité de l'équipe. Débuts étonnants pour la France : à peine avait-on pu noter qu'Antoine Griezman, qui a justifié tout le bien que l'on pensait de lui, s'était rasé la moustache, que l'on ne comprit pas très bien pourquoi on "zappa" les hymnes nationaux. Étonnant également ces 2 tirs sur la barre des Français dès le début du match. Étonnant toujours, après le pénalty justifié accordé par l'arbitre aux Français, ouvrant ainsi le score, ce deuxième but marqué par Benzema et attribué au gardien suite à un gag électronique : le tir de Benzema avait ricoché sur le poteau gauche avant d'entrer dans la cage, bien que le ballon fût sorti par le gardien... Pourtant, après que l'arbitre ait validé ce but, l'écran du stade, relié à un nouveau système électronique, indiqua "non goal", semant la fureur des spectateurs honduriens largement majoritaires dans le stade... L'arbitre maintint sa décision. 

A 11 contre 10, puisque le fautif à l'origine du pénalty fut expulsé tout à fait normalement, les Français "déroulèrent" pour éviter l'agressivité exagérée des joueurs adverses et ajoutèrent, quand même, un troisième but, toujours par Benzéma.

Les 2000 spectateurs français (tiens ! où sont passés les 15 000 autres compatriotes annoncés en visite au Brésil pour assister à cette compétition ?) s'agitèrent beaucoup et firent plus de bruit, une fois assuré le gain du match, que leurs homologues honduriens.

Jamais le gardien français, Lloris, ne fut alerté par les avants honduriens et l'on peut douter de la qualité de notre adversaire. Néanmoins, avouons que nos joueurs firent bonne impression, mais il faudra les revoir vendredi contre la Suisse (pas un foudre de guerre, non plus) pour juger de ce que vaut l'équipe de France...

En tous les cas, tous les espoirs, pour le moment, nous sont encore permis...