La Voix du Nord 4/8/12
Lors de la rentrée 2002, peu avant les traditionnels chantiers du PS de Wingles, Serge Janquin brosse l'actualité socialiste dans le Pas-de-Calais.
Quant à l'option Samadi évoquée dans la torpeur de l'été, le numéro un fédéral juge que ce serait une option de grande qualité « même si elle est un peu remuante». AA: ce qui signifie dans le langage "socialiste pasdecalaisien": "pas maîtrisable" ou pas prête à avaler n'importe quoi...
L'est-elle vraiment ? On ne le saura jamais puisque Nathalie Samadi ne déposera jamais ses valises à Hénin, adhérant finalement à Lille-Wazemmes.
Du côté de la section héninoise, une fois les chantiers du PS passés, au cours desquels le Premier secrétaire, François Hollande, expliquera que, pour les Chevènementistes « ayant eu des comportements arrogants et des paroles blessantes, il n'est pas question d'une amnistie mais il peut toujours y avoir repentance. Ensuite, on verra bien... » AA: FH savait donc déjà que Dalongeville en savait trop pour l'écarter définitivement. Pour ce qui est de la repentance dalongevilienne, il faudra encore attendre une petite année et le spectaculaire acte d'allégeance que sera la fusion de la SAEMIC dans Artois Développement. On y reviendra, bien évidemment...
Albert Facon avance ses pions
Pendant que, dans l'ombre, Gérard Dalongeville continue ses manoeuvres souterraines, au siège du PS héninois, on s'efforce de recoller les morceaux et d'apaiser les tensions. Alors qu'à droite et à gauche, Pierre Darchicourt laisse entendre qu'il serait au rendez-vous des municipales de 2007 (la date initialement fixée pour ce rendez-vous électoral), Daniel Duquenne se fait légitimer par les siens, demandant un vote de confiance aux membres de sa commission administrative qui, unanimement, se rangent derrière lui.
Mais l'Héninois sent désormais un souffle lui parcourir l'échine à travers les velléités d'un nouvel adhérent à la section. Et pas n'importe lequel puisqu'il s'agit de François Théret, alors directeur de cabinet d'Albert Facon... et donc habilement placé par ce dernier dans le fol espoir de contrôler une section jusqu'alors... incontrôlable.
Pendant ce temps-là, à la mairie, le sol semble se dérober sous les pieds de Gérard Dalongeville qui connaît ses premières grosses difficultés internes alors que le sous-préfet vient de mettre en demeure la Ville de diminuer un déficit déjà excessif omettant, pour une raison qui reste aujourd'hui encore à déterminer, de saisir dès cette année-là la chambre régionale des comptes. AA: Dalongeville mettait, en effet, déficits, factures impayées et endettement sur le dos de son prédécesseur. La CRC, saisie plus tard et trop tard, fit fi de ces assertions...
Dans ce contexte, le budget 2002 fut des plus ardus à boucler, la Ville devant demander un délai au préfet. AA: lors des débats budgétaires, l'adjoint aux finances fut dans l'incapacité de répondre à une question sur le Compte administratif 2000 qui, de positif quand il fut adopté en 2001, était devenu négatif en 2002, dans les documents remis aux élus. Ce qui prouve que personne ne maîtrisait la gestion, car je ne pense pas qu'il obtint un jour une réponse sur ce tour de passe-passe! Parmi les élus majoritaires, l'adhésion n'est plus totale à la politique infléchie par le maire et, dans les colonnes de notre journal, certains laissent déjà transparaître des états d'âme qui mèneront au clash du 1er décembre 2002, lorsqu'une réunion tournera au vinaigre dans le bureau de Gérard Dalongeville, provoquant le départ furibard de Georges Bouquillon, l'adjoint, devenu dans la minute même opposant, étant rejoint par les Verts Jean-Marc Bureau, Guy Haudrechy et Marie-Claude Duchateau, mais aussi par l'adjoint communiste, Jean-Bernard Deshayes... Lequel, le lendemain même, sera convaincu par Dalongeville de rentrer dans le rang. AA: quelles que soient les raisons de leur retrait (ils rejoignirent les rangs de l'opposition), on ne peut que apprécier la lucidité de ces élus, qui sentirent bien qu'il se passait quelque chose d'anormal...Par contre, l'attitude du communiste pose question: faut-il tout accepter? La même question se reposera en 2008 pour ceux qui soutiendront Dalongeville...
PASCAL WALLART
Et pendant ce temps là, l'adminitration territoriale de l'agglomération d'Hénin Carvin tentait de tenir le cap du respect des règles administratives, techniques et financières et essayait de décortiquer la volonté politique de développement du territoire dans le contexte de la nouvelle entité juridique de l'agglomération.
RépondreSupprimerOn ne répètera jamais assez que c'est le contribuable qui, en définitive, paie tout cela.
Quand on est Député Honoraire, est-ce qu'on garde son immunité parlementaire ?
RépondreSupprimerle blog du modem en manque d inspiratoin
RépondreSupprimerle maitre chanteur-voleur,G.D. a obtenu le retour de J.B.D. en promettant et en nommant un peu plus tard adjoint de quartier, le plus con des adjointS: G.C.
RépondreSupprimerheureusement grace à marie serge opigez (une militante communiste de grande valeur )ces 2 ostrogos furent virés du P.C.
Le communiste "caviar"fut lamentable
RépondreSupprimerdans cette affaire.Pour quel intérêt
personnel est-il revenu sur sa
décision.Sa mission d'adjoint au
sport fut laborieuse.Ce type n'aura
vraiment pas laissé un bon souvenir
quant à sa gestion d'adjoint.En tout
cas,GB n'est pas revenu sur sa
décision comme certaines girouettes
A 9h26: - Comme toujours et dans tous les cas,nous payons! Je suis entièrement d'accord avec vous, mais dans ce cas là, pourquoi voter toujours pour les mêmes?
RépondreSupprimerOu, autre alternative:- Si les mêmes sont toujours élus malgré le mécontentement de plus en plus grand des citoyens, y aurait-il une autre raison à savoir: -Pourquoi sont-ils toujours élus depuis des générations?
On ne peut que saluer ceux qui décidèrent de mettre un terme à leurs fonctions voyant clair dans le petit jeu de Dalongeville. Quant aux autres, ils ne font que servir leurs intérêts. N'en est-il pas encore de même aujourd'hui ?
RépondreSupprimerà 9h26
RépondreSupprimertraduction svp !!! pour les non- initiés au jargon administratif comme moi....merci beaucoup.