L'article ci-dessous est un bon argumentaire contre l'indigence et la démagogie de ceux qui prônent la sortie de l'Europe. Même si leur parole n'est pas l’Évangile (beaucoup se sont trompés sur beaucoup de sujets), aucun économiste "sérieux" ne conseille la sortie de l'Euro.
Les populistes qui propagent cette idée (ils osent d'ailleurs prendre comme référence que l'introduction de l'euro a entraîné une hausse des prix, ce qui est vrai, d'ailleurs, mais plutôt du fait de commerçants qui ont profité de l'occasion, et de l'absence de contrôle des pouvoirs publics) font (volontairement) abstraction du fait que les crises grecques, portugaises et irlandaises n'ont absolument rien à voir avec l'euro, et que les USA et l'Angleterre, pourtant en dehors de l'euro, se débattent dans des endettements insupportables.
L'euro a, au minimum, 2 effets positifs: il a permis d'éviter des dévaluations à répétition et de juguler l'inflation. Inflation et dévaluation ayant toujours été préjudiciables aux plus faibles.
La crise actuelle démontre qu'il faut plus d'euro et d'Europe: seule une Europe politique et sociale renforcée, refusant le libéralisme ambiant, sera à même de résoudre nos graves problèmes actuels...
Certes, il est plus difficile de mettre en œuvre ces résolutions que de se répandre en propos démagogiques irresponsables...Editorial
L'actualité de la zone euro est tellement sinistre - l'interminable tragédie grecque et les risques que celle-ci contamine plusieurs autres pays - qu'on prendrait volontiers la monnaie unique pour une malédiction. Une de ces bonnes idées qui aurait mal tourné.
Rien n'est plus faux : l'euro est un atout. Il a bien servi l'union monétaire depuis sa mise en circulation en 2002. Il est l'un des éléments qui font que l'Europe a un avenir dans le monde de demain.
Cela, il faut le répéter au moment où la crise née de la dette souveraine européenne fait douter de l'euro. Celui-ci n'est pour rien dans l'état désastreux des finances publiques grecques, dans l'endettement bancaire irlandais, ni dans celui des comptes publics du Portugal.
Le montant du déficit fédéral américain ou celui de la dette publique britannique montrent que les déséquilibres budgétaires ne sont nullement l'apanage de la zone euro.
Les philosophes devront s'interroger un jour sur cette caractéristique des démocraties occidentales en ce début de XXIe siècle : elles sont toutes lourdement endettées. Et, pour l'essentiel, cet endettement public précède la crise financière de 2008-2009.
On estime que seuls 20 % à 30 % du déficit de ces pays sont imputables aux mesures de relance prises en 2008-2009 pour lutter contre la récession. Le reste relève d'une singulière propension à la dette, dont les causes ne sont sans doute pas qu'économiques.
Exprimé en monnaies nationales, il est à peu près certain que cet endettement aurait conduit nombre de pays aujourd'hui membres de la zone euro, notamment la France, à dévaluer plusieurs fois ces dernières années - et la perte de valeur d'une monnaie est une perte de pouvoir d'achat qui touche d'abord les plus pauvres.
C'est l'un des grands mérites de l'euro : il a été un bouclier contre les chocs financiers de l'époque. Il a permis à ceux qui l'ont adopté de maintenir l'inflation sous contrôle et de connaître des taux d'intérêt historiquement bas.
Sa relative bonne tenue face aux autres grandes devises - certains jugent même l'euro surévalué - a diminué le prix auquel les membres de la zone achètent leurs matières premières. Enfin, supprimant le risque de change, il a présidé à un accroissement sans précédent du commerce intra-européen.
Tout cela, qui est considérable, se traduit en précieux points de croissance que nous n'aurions pas eus sans la monnaie unique. Le monde de demain sera organisé autour de trois à quatre blocs monétaires. L'Europe sera l'un d'eux avec l'euro : c'est la garantie de peser un peu dans la compétition globale.
Il y a un prix : l'euro suppose une coordination des politiques budgétaires, encore balbutiante. Et qui peut heurter la sensibilité des plus attachés à la souveraineté nationale. Mais, si l'on en croit les sondages, une majorité des Européens sont disposés à aller plus avant dans l'harmonisation des politiques budgétaires. C'est du côté des politiques que le souffle manque.
Cela n a rien à voir avec l article du jour, mais je voulais citer encore un exemple du desinterêt de cette secte municipale envers la population: Deux Heninois participaient au spectacle JOHNY LEGEND (ils dansaient superbement bien, en plus!)
RépondreSupprimerEh bien ,personne des élus qui ont signé ce concert ne le savait....
ON ne peut rien attendre de ces guignols!
Oui, l'Euro reste un atout. La vraie question est comment les pouvoirs publics font face et feront face à la dette ? Que ce soit, au niveau européen, national et même local, il faudra de plus en plus faire les bons choix, donner des priorités aux dépenses, être stratégique. ... De plus en plus, on devra s'interroger sur la place et le rôle de la sphère publique. Dans tous les cas, une gestion des deniers publiques dynamique et en "bon père de famille" s'imposera. La qualité du service public doit aller de pair avec une recherche d'une certaine performance du service public. Un euro (ou un dollar) dépensé par les pouvoirs publics doit être un euro (ou un dollar) "utile" économique et / ou socialement. Le rôle des politiques est et restera essentiel, primordial. Maîtriser la dette, optimiser les ressources, dépenser utile ... voilà les 3 enjeux locaux, nationaux, européen,, internationaux ... sinon, "monnaie unique ou pas .... la situation deviendra vite ingérable...
RépondreSupprimerLB
A LB:
RépondreSupprimerIl ne faut pas oublier que tant que les inégalités sociales et fiscales demeureront, en France et en Europe, toute politique monétaire est vouée à l'échec...Il faudra bien unifier les revenus minimums, compensés par des plafonnements de salaire ou (et) une fiscalisation plus importante des revenus (dont ceux du patrimoine...).
C'est bien sûr au niveau de l'Europe que cela doit se décider.
C'est bien plus d'Europe qu'il nous faut: pas celle du libéralisme effréné et de la finance débridée, mais bien l'Europe sociale!
A l'anonyme de 18h46.
RépondreSupprimerIl est evidemment plus facile de le savoir lorsqu'on en est aussi proche que vous l'êtes.
Comme vous, je connais mes parents et leurs proches.
Pour autant je ne me permets pas de vous insulter de guignol même si je n'en pense pas moins!!
Aussi, des élus m'ont fait remarquer que les danseurs était Héninois et faisaient partie du club de country. Voyez vous, il n'est pas nécessaire d'être si bête et méchant!
au pignouffe de 8h46
RépondreSupprimervous auriez pu ajouter que la soeur fait partie de la danse country et le presentateur de Dourges
A 10H33
RépondreSupprimerVous répondiez à l'anonyme de 8H46 et non 18H46
C'est vrai qu'il y a de quoi être indisposé quand on voit les échecs successifs des manifestations organisées. Si le ton de 8H46 est certainement excessif, il part d'un bon sentiment: celui de voir un jour HB remonter la pente plutôt que de s'enfoncer.
Malgré un service communication important à la ville, on ne sait toujours pas communiquer. Cet évènement gratuit du 15 juillet à Mitterand méritait quand même une information particulière pour attirer les Héninois. Outre qu'elle fut indigente par les canaux classiques (presse, site Internet de la ville...), on aurait pu faire une distribution de tracts dans chaque foyer et prévoir des navettes gratuites partant du centre ville, par exemple.
Et c'est vrai que c'est exaspérant de voir qu'à chaque fois, c'est un flop magistral!
De l'amateurisme qui s'aggrave, alors que l'on aurait pu s'attendre, avec le temps, à un léger mieux...
"Guignol", "pignouf"...merci de rester correct...
RépondreSupprimerCette Europe sociale que vous semblez désirer n'existe pas et elle n'existera pas puisqu'elle est majoritairement soumise à la culture anglo - saxone qui fait du libéralisme un dogme absolu. Croire que l'on peut réformer socialement l'UE est une illusion ! Seul le retour à l'indépendance monétaire et à la souveraineté complète pourront sortir la France de cette ornière où elle s'est enlisée. L'Europe, l'Europe, l'Europe... disait le Général De Gaulle trés méfiant de cette organisme supranational... Le présent nous démontre une fois encore qu'il avait raison de s'en méfier !
RépondreSupprimer"Indépendance monétaire et souveraineté complète" (Anonyme de 11H55): comment croire sérieusement, à l'heure de la mondialisation, que la France pourrait, seule, affronter le monde entier!
RépondreSupprimerUne Europe soudée, sur le plan social, économique, environnemental et politique est seule à même de pouvoir influer sur la marche du monde.
Et ceux qui prônent le retour aux valeurs passées (et dépassées) sont dangereux, car les replis stratégiques entraînent des replis intellectuels néfastes pour l'Homme.
Ouverture d'esprit plutôt que renfermement sur soi-même: c'est ce qui a toujours fait progresser l'humanité...
Pourquoi de Gaulle aurait-il dû avoir raison sur tout? Il s'est beaucoup trompé, lui aussi. Sa force fut de le reconnaître, parfois (Algérie Française, par exemple).
On ne peut vivre avec le passé, surtout si on en oublie les zones d'ombre...
Et il est encore plus dangereux de flatter les peurs des hommes en les renforçant dans leurs tropismes!
La force des démagogues c'est de faire croire à des illusions...
Monsieur Alpern, je ne suis pas pas proche de l'AR, loin s'en faut! Mais il faut rectifier un tantinet ce que vous avancez quand vous parlez de manque de communication par rapport au concert de Johnny Legend.
RépondreSupprimerEn effet, une plaquette spéciale 14 juillet a été distribuée toutes boîtes, informant 1) de la marche nocturne des mille feux, 2) des cérémonies du 14 juillet et du feu d'artifice, 3) du concert Johnny Legend.
Je pense plutôt que ce manque de spectateurs est dû à un désintérêt de la population héninoise pour les événements festifs.
On ne causa longuement du Grenelle de l'environnement ,, mais jamais du Grenelle du juste suffisant pour bien être . Européen convaincu que je suis me trouve stupide lorsqu'il s'agit d'exprimer les raisons pour lesquelles je le suis . Bon , mais aussi , avant l'Europe , il y a mon quartier . Pour la énième fois , devant mon domicile , sur un passage clouté , un ou une , piéton se fit renverser .Cette fois ci ce fut avant hier .Deux de mes amis sont décédés à cet endroit , d'autres furent gravement blessés . Il s'agit s'agit d'un passage clouté Bd Gabriel Péri . Lors des vingt dernières années , plus de dix accidents graves sur celui ci et donc l'objet de ce commentaire n'est pas de réinventer la poudre lors de chaque incident mais de me demander pour quelle raison aucune étude sur des faits redondants ne soit faite , et comment comme pour l'Europe croire au bon sens , espérer un mieux être , non , je trouve tout cela désolant .Pour info dans les entreprises des groupes de travail composés d'employeurs , délégués , salariés recherchent les causes et les remèdes en ces d'incidents récurrent .
RépondreSupprimerA 14H34
RépondreSupprimerMea culpa alors, mais comme je ne l'ai pas reçu...(dans mon immeuble, personne ne reçoit les communications de la mairie...).
Par contre, je suis sceptique sur votre interprétation: dans le Bassin Minier on aime faire la fête...
Ce qui serait intéressant c'est de mener une enquête pour connaitre les raisons de la désaffection des Héninois vis à vis de ce type d'évènement, non seulement précédé d'une bonne réputation, mais gratuit de plus...
J'avoue que je me perds en conjectures...même si je pense que les habitants, malmenés depuis des années, ont perdu tout espoir en une meilleure vie dans leur ville. Qui s'intéresse à eux? Qui travaille sur la cohésion sociale? Non seulement ils n'ont plus d'espoir, mais, de plus, ils n'ont plus confiance dans les Politiques qui les ont trompés et abandonnés depuis plus de 10 ans.
Avez-vous déjà vu le député ou les conseillers généraux dans les quartiers? Sauf au moment des élections, comme on s'en est rendu compte aux cantonales et comme va le voir, sous peu, avant les législatives...
A 14H45: si j'étais vous, je saisirais le Préfet ou plutôt le Président du Conseil Général (cette rue doit être de sa compétence maintenant). Si vous vous groupez avec d'autres riverains, vous aurez plus de chances d'attirer leur attention...
RépondreSupprimerQuant à votre propre questionnement sur l'Europe, je ressens souvent la même chose que vous...
A 14H45
RépondreSupprimerJe reviens sur le sujet.
Il semblerait (information provenant d'un conseiller général) que vous puissiez saisir la Prévention Routière du département (dont le Président serait Michel Vancaille)qui fera gratuitement une analyse technique de cette zone accidentogène.
Voir le site: http://www.preventionroutiere.asso.fr/Comite-departemental/Pas-de-Calais
14h34
RépondreSupprimerca plait à ce (Monsieur) de dire le contraire suivant le coté ou il se place
pignouf
a 14h34: Le pb c'est que cette équipe municipale ecoeure les gens. Les élus n'aiment pas les habitants et les habitants leur rendent bien.
RépondreSupprimerBinaisse est un mal élévé! Il ne dit meme pas bjr a ma mére alors qu'elle travaille en mairie. goujat !!
RépondreSupprimerCette Municipalité ne se soucie guère de ses administrés;
RépondreSupprimerPour preuve,une famille va se retrouver à la rue d'ici la fin du mois (juillet)et aucune réaction en urgence.
Les vacances dorées sont plus importantes.
pour quelles raisons se retrouve-t-elle à la rue cette famille?
RépondreSupprimersans indiscrétion bien sûr.
M Alpern, je suis d'accord avec vous : plus d'Europe sociale,etc..
RépondreSupprimerMais c'est une illusion : l'économique ne veut pas du social et l'europe est libéral et à droite majoritairement.
Vous et le parti socialiste nous vendez la promesse d'un changement au niveau européen... et on voit le résultats. J'applaudis.
Alors, oui , il faut sortir de cette structure antisocial pour en recréer une autre avec des bases sociales bien définies. Un système avec les marchés comme règle de base ne s'accomode pas de social.mais l'inverse est possible. Arretez de nous mentir. et arretez de nous faire espérer que cela va changer . Il faut à un moment admettre que l'on s'est planter avec cette europe là. Errare humamum est, persevare diabolicum
Anonyme 21H39
RépondreSupprimerPlusieurs réflexions:
- même quand la majorité des pays de l'Union européenne était de gauche, l'économie était ultra-libérale...
- est-il réaliste de nier l'économie de marché? On a vu où menait l'économie totalement administrée...
- comment fait-on pour s'affranchir de l'Europe actuelle et construire une nouvelle Europe? C'est le vieux débat entre réformisme et révolution...
- il devrait être possible de bâtir entre toutes les gauches européennes (plus d'autres courants de pensée, prêts à adhérer à la démarche) un socle commun à mettre en œuvre dès l'arrivée au pouvoir dans chaque état-membre. Cela prendra du temps, mais il y a des principes de base qui devrait faire consensus tels que des politiques sociales identiques (salaires minimum, contractualisation, non-discrimination salariale, etc.) des politiques fiscales ne faisant pas la part belle au dumping, un encadrement du crédit, une défense commune, des politiques industrielles coordonnées, une politique extérieure commune, une aide au tiers monde cohérente, une même définition du service public...
Au moins nous saurons où nous allons, dans le cadre d'une mondialisation maitrisée...
A noter que les Verts et le PS, chacun de leur côté, ont des concertations au niveau européen, avec leurs homologues: c'est un premier pas mais les pas suivants doivent s'accélérer!