Un remaniement de premier secrétaire
LE MONDE |
Editorial
François
Hollande n’a pas réussi son coup. Le grand remaniement du gouvernement, attendu
depuis le lendemain des élections régionales, a débouché sur un ravalement de
façade – avec 38 ministres et secrétaires d’Etat au lieu de 32 –, voire sur un
simple rapiéçage. Le chef de l’Etat, qui excellait dans l’exercice quand,
premier secrétaire du Parti socialiste, il recomposait sa direction, a
constitué une équipe à partir de petits calculs politiciens en vue de
l’élection présidentielle de 2017. Mais elle met davantage en lumière
l’émiettement de la gauche qu’elle ne concourt à son rassemblement. Le
remaniement du 11 février se résume à une kyrielle de trompe-l’œil.
Trompe-l’œil sur le retour des écologistes, qui
avaient quitté le gouvernement en même temps que Jean-Marc Ayrault. La
nomination d’Emmanuelle Cosse au ministère du logement aurait été une belle
prise de guerre si, au-delà de la manœuvre visant Cécile Duflot, elle s’était
accompagnée d’une réintégration d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) dans la majorité.
Or, elle va surtout accélérer l’éclatement d’EELV, que les deux secrétaires
d’Etat Verts, Barbara Pompili et Jean-Vincent Placé, avaient déjà quitté.
L’avenir de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes pollue toujours le débat. En
faisant revenir, avec M. Ayrault, un partisan résolu du projet, et entrer, avec
Mme Cosse, une farouche adversaire, M. Hollande botte
en touche en proposant un référendum local. Cette solution, suggérée au départ
par Daniel Cohn-Bendit, aurait le mérite d’éviter que cet interminable
feuilleton perturbe la campagne présidentielle. Mais elle révèle l’incapacité
du gouvernement à trancher sur un sujet qui, depuis 2012, le divise
profondément.
Trompe-l’œil sur la parité. Certes, le gouvernement, qui n’était plus paritaire
depuis le départ de Christiane Taubira, l’est redevenu. Il y a autant de femmes
que d’hommes chez les ministres comme chez les secrétaires d’Etat. Si des
femmes détiennent des portefeuilles importants – Ségolène Royal
(environnement), Najat Vallaud-Belkacem (éducation nationale), Myriam El Khomri
(travail), Marisol Touraine (affaires sociales), toutes protocolairement dans
les premiers rangs – aucune ne détient un poste régalien. Comme si les
principales manettes de l’Etat devaient rester masculines.
Trompe-l’œil encore sur le caractère
opérationnel du gouvernement. Sur les dix nouveaux, huit n’ont jamais eu
d’expérience ministérielle et devront faire leur apprentissage dans un temps
très court. Et, parmi la pléthore de secrétaires d’Etat (20), beaucoup vont se
retrouver hors sol, sans moyens. Il en sera ainsi pour les deux innovations,
Ericka Bareigts (égalité réelle) et Juliette Méadel (aide aux victimes),
titulaires de fonctions à l’utilité incertaine et sans appui d’une
administration précise. Le 11 février, le président a assuré qu’il
réformerait jusqu’au terme des quatorze mois qui le séparent de la
présidentielle. Mais, en réalité, son temps « utile » ne sera que de
quatre mois d’ici à l’été. A la rentrée de septembre, on sera déjà dans la
campagne présidentielle.
M. Hollande s’est peut-être rassuré
lui-même en formant une équipe pré-présidentielle davantage à sa main, mais on
est bien loin du nouveau souffle ou du gouvernement de combat qu’on pouvait
attendre pour réformer jusqu’au bout. D’autant que le président est resté bien
flou sur un éventuel grand dessein.
On ne peut que rester abasourdi par ce remaniement d'opérette;
RépondreSupprimertant de choses à faire sur tant de choses non accomplies.
Mettre ou remettre tant d'incompétents sur tant d'incompétence!
Ouf, Me Voilà rassuré!De grandes affiches annoncent déjà la
RépondreSupprimerbraderie de septembre.Je peux dormir tranquille,maintenant.
On dit"merci qui"? "Merciiii STIFFF"."Ché un bon maire,Stifff"
Vous avez raison 12h26,un excellent maire;vous savez faire la différence avec ceux du passé!
SupprimerMais oui, mais oui 20H43!Et la marmotte...
Supprimer... sait aussi faire la différence.
SupprimerEn direct de la kommendantur ? Alors, toujours pas d'ennemis en vue?
SupprimerCette pov municipalité d'extrême droite... le vide, le néant.
SupprimerC est pas les hommes q il faut changer mais cette politique
RépondreSupprimerA hurler de rire. Les faux écologistes qui se prostituent pour un salaire, un nom, du pouvoir. Plus jamais je ne voterais pour ce parti de faux-culs.
RépondreSupprimerT'as jamais voté pour les écologistes 17H57; arrête ton char, faux cul, tu attaques la falaise!
SupprimerUn écolo qui défend son parti de menteurs, trop drôle! Ta MT a part bouffer des cacahouètes, elle fout rien. Elle brasse de l'air, comme toi. Ah si, désolé, elle fait un truc, régulier : elle se point en ville à une semaine des premiers tours. Ahahahaha.
SupprimerLes écologistes vert à l extérieur rouge à l intérieur comme la pastheque
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Supprimer38 à la place de 32 , bonjour les économies !
Supprimernous on va travailler encore plus pour avoir droit à une retraite de misère et attention! il faudra avoir tous nos trimestres!( chose bien difficile actuellement)pendant que les copains,copines et maîtresses de nos chers gouvernants percevront à vie une très confortable retraite de ministre.Ce serait pas un régime spécial de retraite ça?mais là, pas touche, surtout pas!!! trimez pauvres gens.l'Europe le dit.
Supprimeret pourquoi pas une retraite calculée sur le nombres de mois pendant lesquels ils ont sévi.(comme tout le monde)
Quel rêve, mais quel rêve!!!ou plutôt une utopie.
la politique et ses politicards donnent envie de vomir.
oups!le nombre( sans s).
Supprimer12h24 "pendant que les copains,copines et maîtresses de nos chers gouvernants percevront à vie une très confortable retraite de ministre." Vos sources sur cette information ? Parce que pour moi, c'est ridiculement faux...
Supprimerje me suis mal exprimé:il s'agit surtout des ministres mais n'empêche que tous ces gens placent au mieux leurs proches.ce n'est plus à démontrer et j'aimerais bien connaître leur régime de retraite à ceux-là.
Supprimer12h25,oups,O majuscule;après un point d'exclamation,une
Supprimermajuscule;oups!!!
Un FACHO qui défend son parti de menteurs, trop drôle! Ta MLP a part cacher son patrimoine et polluer les instances où elle passe, elle fout rien. Elle brasse de l'air, comme toi. Ah si, désolé, elle fait un truc, régulier : elle se pointe en ville pour se montrer dans les rues , qu'elle bloque, avec son toutou et ne vient même plus à la région. Milan et les néonazis, c'est mieux. Ahahahahahahahahaha.Madame Marine Tondelier, elle travaille pour Hénin.
RépondreSupprimerPas vue depuis belle lurette la mangeuse de cacahuètes;
Supprimerau prochain conseil municipal l'ex-assistante parlementaire va refaire surface;Tondelier et EELV une vraie duperie,surtout au niveau dirigeants.
Verte de rage sur son blog à cause des trois opportunistes de son parti qui ont accepté la "lourde" tâche de faire partie du new gouvernement!
Vincent jamais gagnant mais toujours Placé!
SupprimerHélas, hélas, hélas quand on pense à cette génération qui a participé à la construction du parti du "Poing à la Rose" en opposition à ceux qui avaient dirigé la SFIO, quelle leçon d'histoire: Ces "jeunes" d'alors avait même réussi à faire oublier l'histoire de la IV république pour ne retenir que les noms de Mendes France ou de Léon Blum!
RépondreSupprimerRésultat: Ils ne sont même pas capables de faire du Guy Mollet...qui plus est avec les institutions de la Ve République.
Maintenant c'est point à la "lignée"!
SupprimerParfaitement d'accord avec vous 11h12, les jeunes qui ont fait tomber Guy Mollet et ce système socialo-colonialiste sont devenus des vieux . Ils étaient porteurs d'espoir. Que restera-t-il de leur long passage? Rien ou presque rien.
RépondreSupprimerIl restera l'infamie.
SupprimerQuelle infamie ?
SupprimerDemandez à Churchill.
SupprimerVous avez ses coordonnées ?
SupprimerNon, mais dans le pire des cas, il reste notre résistant local. Il s'y connait en la matière.
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