Martine Aubry : « Un affaiblissement durable de la France se prépare »
LE MONDE |
Martine Aubry, Daniel Cohn-Bendit, Axel Kahn, François Lamy et Jean-Marc Germain, dénoncent la politique conduite par le gouvernement, dans une tribune devenue pétition populaire. Le Pacte de responsabilité, la déchéance de nationalité, le refus d’accueillir davantage de réfugiés et la réforme du code du travail leur font craindre un échec du quinquennat ainsi qu’un affaiblissement durable de la France et de la gauche.
Il est des vérités désagréables à dire, mais il est des moments où il faut savoir les mettre en pleine lumière. Trop, c’est trop ! Les motifs d’insatisfaction sur les politiques menées depuis 2012 n’ont pas manqué, et nous-mêmes, comme d’autres, n’avons pas manqué d’alerter. Depuis quelques mois, ces désaccords se sont mués en une grande inquiétude. La colère populaire s’est confirmée sans appel par quatre défaites électorales successives. Ce n’est plus simplement l’échec du quinquennat qui se profile, mais un affaiblissement durable de la France qui se prépare, et bien évidemment de la gauche, s’il n’est pas mis un coup d’arrêt à la chute dans laquelle nous sommes entraînés.
Bien sûr, nous n’oublions pas les succès de la COP21, la priorité donnée à la lutte contre les inégalités à l’école, les avancées de la loi santé. Mais, à côté de cela, que de reculs !
La gauche avait déjà assisté, incrédule, en janvier 2014, au pacte avec le Medef qui se révéla un marché de dupes. Nos mises en garde avaient alors été ignorées. Nous aurions aimé nous tromper. Malheureusement, de l’aveu du premier ministre lui-même, la réalité, tellement prévisible, est là : un million d’emplois promis, quelques dizaines de milliers tout au plus effectivement créés. Bien sûr, il fallait aider à la reconquête de la compétitivité de nos entreprises, mais pour cela il eût fallu cibler les aides sur celles exposées à la concurrence internationale et les lier à des contreparties précises.
Ces 41 milliards d’euros mobilisés pour rien, ou si peu, auraient été si utiles à la nouvelle économie, à l’écologie, à l’éducation et à la formation, aux territoires, à l’accès à l’emploi de ceux qui en sont le plus éloignés, au pouvoir d’achat, aux investissements publics et privés et donc aux carnets de commandes des entreprises. A chaque étape et par des voies multiples, nous avons fait des propositions précises pour relancer la croissance et l’emploi dans le cadre d’un nouveau modèle de développement social et écologique, et d’une réorientation de l’Europe, attelons-nous-y !
Puis, nous nous sommes vu infliger, à l’hiver 2015, ce désolant débat sur la déchéance de nationalité. Pourtant la France, autour du président de la République, s’était montrée digne et forte après les attentats de janvier comme de novembre. Nous avons approuvé l’état d’urgence comme le renforcement des moyens d’action de nos forces de l’ordre et des services de renseignement face à une menace terroriste d’un niveau sans précédent. A Versailles, le président de la République a émis l’idée d’une peine de déchéance de nationalité pour les terroristes. Très vite, chacun a compris l’impasse : réservée aux binationaux, elle est contraire au principe d’égalité ; appliquée aux mono-nationaux, elle fabriquerait des apatrides. Et, si ce débat nous heurte tant, c’est qu’il touche au fond à notre conception de l’identité de la France. Pour la gauche, l’identité française doit être républicaine, elle se définit comme une communauté non pas d’origine, mais de destin, fondée sur les valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité et de laïcité.
Évitons cette fêlure profonde
Le texte adopté par l’Assemblée nationale a gommé les aspérités sans en supprimer les effets, et en les aggravant en étendant la déchéance de nationalité aux délits. Mis entre les mains de gouvernements futurs mal intentionnés, il ouvre la voie à toutes les dérives. Aller au Congrès de Versailles dans ces conditions serait une fêlure profonde pour la gauche et d’ailleurs aussi pour certains démocrates. Evitons-la. Substituons à cette déchéance de nationalité une peine de déchéance de citoyenneté ou d’indignité nationale inscrite dans la loi, frappant tous les terroristes quelle que soit leur origine.
Par une regrettable accélération du temps, la semaine dernière, ce fut la meurtrissure de l’indécent discours de Munich, à propos des réfugiés. Se revendiquer d’une liberté de ton n’autorise pas tout. Non, Angela Merkel n’est pas naïve, Monsieur le premier ministre. Non, elle n’a pas commis une erreur historique. Non, elle n’a pas mis en danger l’Europe, elle l’a sauvée. Elle l’a sauvée du déshonneur qui aurait consisté à fermer totalement nos portes à toutes ces femmes, ces hommes et enfants fuyant les persécutions et la mort et en oubliant ceux qui chaque jour perdent la vie en Méditerranée.
La fermeté, c’est le langage qu’il faut tenir à ceux des Etats européens qui s’exonèrent de toute solidarité, de toute responsabilité à l’égard des réfugiés. La France ne doit pas être de ceux-là. La France, quand elle s’appuie sur ces valeurs comme elle l’a fait dans son histoire en accueillant les opposants des dictatures par exemple, est un pays respecté, admiré et aimé. Cela oblige les femmes et les hommes qui le dirigent. La mission de la France n’est pas de dresser des murs, mais de construire des ponts. Sans nier un seul instant l’ampleur du problème, nous attendons de la France qu’elle se tienne aux côtés de ceux qui agissent.
Et, aujourd’hui, voici que l’on s’en prend au code du travail ! La gauche a appris des mouvements ouvriers qu’il n’y a pas de liberté sans égalité. Ce n’est pas une affaire de tabous. Le droit n’enferme pas, il libère. Il libère en arrêtant la liberté des autres où commence la sienne. Il libère en apportant aux plus faibles les droits qui visent à rééquilibrer les rapports dans l’entreprise.
C’est pour l’avoir ignoré que, partout au sein de la gauche, l’avant-projet de loi dit « El Khomri » a provoqué non plus de la déception, mais de la colère ! C’est toute la construction des relations sociales de notre pays qui est mise à bas en renversant la hiérarchie des normes, et en privilégiant l’accord dans l’entreprise dans un pays où le taux de syndicalisation est faible et où le patronat n’a jamais aimé la négociation. Les salariés vont subir un chantage permanent et les entreprises seront soumises à des distorsions de concurrence, alors que l’accord de branche unifie les conditions générales de travail pour les entreprises d’un même secteur. Et, à qui fera-t-on croire qu’en multipliant les facilités de licenciements, comme le prévoit le projet de loi – limitation du pouvoir d’appréciation du juge sur le motif économique, prise en compte des seules filiales françaises pour apprécier les difficultés économiques d’une multinationale, plafonnement à un niveau très bas des indemnités prud’homales pour licenciement abusif… –, oui, à qui fera-t-on croire qu’on favorisera ainsi l’emploi ? Réduire les protections des salariés face au licenciement conduira plus sûrement à davantage de licenciements !
Pas nous, pas la gauche !
Qui peut imaginer que, en généralisant les possibilités de ne plus payer les heures supplémentaires en heures supplémentaires – calcul sur trois ans de la durée du travail, rémunération au forfait dans les PME, possibilité de déroger à un accord de branche pour les majorations… –, on améliorera la situation de l’emploi en France ? Qui peut faire croire qu’augmenter le temps de travail va diminuer le chômage ? Moins de pouvoir d’achat pour les salariés, moins d’embauche pour les chômeurs en cas de surcroît d’activité, est-ce bien cela que l’on veut dans un pays de plus de 3,5 millions de chômeurs et dont les entreprises souffrent de carnets de commandes trop peu remplis ?
Que le patronat institutionnel porte ces revendications, pourquoi pas, même si elles nous paraissent en décalage avec ce que nous disent les entreprises sur le terrain. Mais qu’elles deviennent les lois de la République, sûrement pas ! Pas ça, pas nous, pas la gauche !
Bien sûr, comme tout texte de régulation, le code du travail doit évoluer, au regard des changements du monde, mais sans affaiblir sa force protectrice. La gauche doit porter en la matière de grandes réformes sources de compétitivité pour les entreprises et de progrès social pour les salariés, telles que la sécurité sociale professionnelle, qui permettent à chacun au XXIe siècle de rebondir en cas de difficultés, sans passer par la case chômage, et de progresser tout au long de sa vie professionnelle.
Et puis, disons-le, la méthode n’est plus supportable. On brandit à nouveau la menace de l’article 49-3. Et alors, nos députés en désaccord doivent-ils dire que, dans ce cas, ils voteraient la censure ? Tout cela est déraisonnable. Une France gouvernée sans son Parlement est mal gouvernée. La démocratie est atteinte. Redonnons tout son pouvoir au Parlement, respectant ainsi la Constitution, les textes qui en sortiront n’en seront que meilleurs et leur légitimité renforcée.
Les valeurs, l’ambition sociale, les droits universels de l’homme, l’équilibre des pouvoirs, que restera-t-il des idéaux du socialisme lorsque l’on aura, jour après jour, sapé ses principes et ses fondements ? Nous n’ignorons rien des difficultés du moment, la crise économique, la montée du terrorisme, le réchauffement climatique, les migrations, la crise agricole… Nous n’ignorons rien des difficultés de l’exercice du pouvoir, nous l’avons montré. De l’idéal au réel, il y a toujours une distance que, depuis Jaurès, nous assumons d’accepter.
Mais prendre le monde tel qu’il est n’est pas renoncer à le transformer pour le rapprocher sans cesse de ce qu’il devrait être. Encore moins de l’éloigner de toute idée de justice. C’est pourtant ce qui est en train de se passer. Il ne suffit pas de se revendiquer du réformisme social pour en mériter le titre. Il n’y a ni vraie réforme ni social dans nombre de politiques qui sont menées depuis deux ans. On y trouve des propositions puisées dans le camp d’en face, qui n’ont rien de moderne, et qui sont inefficaces. Et, puisqu’on nous parle du serment de Versailles, rappelons-nous de celui du Bourget, mis à mal une fois de plus, et qui pourtant fonde la légitimité au nom de laquelle le pouvoir est exercé depuis 2012.
Pour sortir de l’impasse, il faut de vraies réformes, synonymes de progrès économique, social, écologique et démocratique. Elles doivent être porteuses d’émancipation pour chacun et de vivre-ensemble pour tous. C’est ce chemin qu’il faut retrouver ! Celui de la gauche tout simplement !
Les signataires de ce texte sont : Claude Alphandéry (résistant, économiste engagé dans l’insertion), Martine Aubry (maire de Lille, PS), Daniel Cohn-Bendit (ancien député européen écologiste), Daniel Cohen (économiste, membre du conseil de surveillance du « Monde »), Laurence Dumont (première vice-présidente de l’Assemblée nationale, députée du Calvados, PS), Yann Galut (député du Cher, PS),Jean-Marc Germain (député des Hauts-de-Seine, PS), Annie Guillemot (sénatrice du Rhône, PS), Benoît Hamon (député des Yvelines, PS), Yannick Jadot (député européen, EELV), Bruno Julliard(premier adjoint à la maire de Paris, PS), Axel Kahn (généticien, essayiste), Chaynesse Khirouni (députée de Meurthe-et-Moselle, PS), François Lamy (député de l’Essonne, PS), Gilles Pargneaux (député européen, PS), Christian Paul (député de la Nièvre, PS), Laura Slimani (présidente des Jeunes socialistes européens) et Michel Wieviorka (sociologue).
Bonjour Alain,
RépondreSupprimerJe rencontre des difficultés pour signer la pétition.
Jean-Eric
Je ne signerai pas la pétition;la majorité de ces "personnalités"font ou ont fait partie de ce système tant décrié et rejeté par la majorité des français.
SupprimerDe l'intention des paroles à .......
Jean-Eric, voici le lien : http://sortirdelimpasse.fr/
SupprimerJ'ai signé Alain et beaucoup autour de moi pour reconstruire une gauche vraiment de gauche et une Europe sociale.
SupprimerGauche-droite,sans cesse et toujours le même refrain.
RépondreSupprimerOn prend les mêmes ou alors ceux nourris au même sein.
Tout est presque verrouillé,l'accès au devant de la scène est comme essayer de résoudre la quadrature du cercle.
Les citoyens sont les maîtres à bord,à eux de décider de leurs destins en faisant fi de la "réclame" des politiques en place ou d'où qu'elle vienne.
Oui, et surtout pas du FN. La pire des "choses"!
SupprimerSi, par bonheur, ce texte pouvait faire entendre raison à nos dirigeants avant que tout explose.
RépondreSupprimerAvec lepen la France apaisée ....
RépondreSupprimerTu mets des caméras pour surveiller tout le monde
Tu construits des murs partout
Tu sors de l Europe
Tu aboli la liberté de la presse
....
C est la Corée du Nord
Non, la Corée du Nord, c'est le communisme. Là-bas aussi, ils résistent de l'intérieur!
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SupprimerMonsieur le Maire,
RépondreSupprimerVous vous êtes accordé un droit en réponse sur votre compte facebook prenant la CGT d'Hénin-Beaumont pour des demeurés. Vos petits écrivains sur les réseaux tronqués s'en sont donnés à cœur joie service commandé oblige.
Vous avez décidé de casser de l'humain, de dénigrer son secrétaire général, René GOBERT. Bien entendu, vitrine nationale oblige, pas directement c'est sans compter sur la main mise des réseaux sociaux locaux! Vos nègres (ce qui reste risible au Front National) ont été jusqu'à critiqué un homme sur la qualité de son expression orale et son niveau orthographique et bien accordez-vous ce maigre plaisir pendant que vous pouvez encore le faire ! Cette pratique ne pourra jamais égaler un homme de coeur osant se dresser contre la « vitrine nationale » pour en démontrer ses faiblesses et limites… Et oui Monsieur le Maire ! Malgré ce que vous pouvez penser de lui, René GOBERT est le maitre d’œuvre d'une stratégie très fine bien au contraire devant un château de sable qui ne demande qu'à s'effondrer !
Comme le soulignait Mr ALPERN, votre droit en réponse est riche, très riche d'enseignement et cela à de bien nombreux niveaux. La C.G.T. n'en espérait pas autant nous vous l'avouons volontiers!Une brillante démonstration du talon d'Achille de votre courant politique, le fait d'être constamment dans l'agressivité fait que votre partie en devient prévisible et manipulable même pour des petits syndicalistes d'une commune de 27 000 habitants. C'est cette démonstration que vient de vous adresser la C.G.T. des territoriaux d'Hénin-Beaumont par son dernier tract.
Le CNIL vous dit quelques choses Monsieur le Maire ?
Les autorisations préfectorales ?
La consultation des syndicats en CT ?
La consultation du personnel car sachez que le personnel peut se réserver le droit de ne pas être filmé sur son lieu de travail. Que ferez-vous en cas de refus des agents ?
Et concernant la qualité de votre droit en réponse contre la C.G.T. sur votre compte Facebook
Tous les propos sur votre compte vous sont favorables… bien étrange non ?
Certaines personnes ne sont pas d'Hénin-Beaumont ! D'ailleurs, un travail de fond est en cour de réalisation au sein de la C.G.T concernant le noyautage des réseaux sociaux de la ville, un dossier croustillant à venir !
Comment ces personnes (des particuliers) peuvent-il avoir des opinions aussi tranchées alors qu'il s'agit d'un tract syndical adressé exclusivement au personnel municipal ?
Sachez Monsieur le Maire qu'un teste à été mené et figurez-vous que les propos favorables à la présente démarche de la C.G.T. n'ont pas été validé. Ce point nous est rapporté quotidiennement par de nombreux citoyens certains même ayant voté FN (douche froide)
Non ! Fautes d'arguments solides, focalisons sur le nombre des caméras (8) mais le tract parle également de la liberté d'expression et de l'étrange licenciement d'Edouard BLANC notre juriste. Des sujets trop délicats? Unique argument en défense : La C.G.T a menti ce n'est pas 8 caméras c'est des gros vilains et occultons les sujets qui fachent !
Au passage, la publication contre la Voix du Nord au frais du contribuable n'est-elle pas une faute de goût ? Cet acte est-il unanimement partagé par l'ensemble du parti Front National ?
Selon les fuites adressées à la C.G.T. par certains de vos proches au sein de la Mairie, il semblerait que non !
Vous prenez constamment en otage l'ensemble de la population prétendant que la ville vous est acquise prétendant ainsi que l'ensemble des citoyens vous sont au combien fidèles. C'est faux Monsieur le Maire ! En 2014, sur les suffrages exprimés, faut-il vous rappeler le taux d'abstention ? Et bien cela c'est joué à quelques bulletins (une cinquantaine Monsieur le Maire) donc ne vous jouez pas de la population s'il vous plait !
LA CGT DES TERRITORIAUX HENINOIS
Comment se fait-il que le syndicat majoritaire ne bouge
Supprimerà la mairie?
Le secrétaire CGT Gobert est,me semble t-il,permanent de ce syndicat.
A t-il raté les tests pour sa possible promotion d'où son amertume flagrante.
Tous ces tracts aux titres "gonflants et ronflants" sont typiques de ce syndicat,épine dorsale du parti communiste où se réfugient ses derniers militants.
Cette manie de toujours minimiser le résultat d'une élection lorsque l'on se trouve dans le camp de ceux qui n'ont pas gagné ! Faut-il rappeler que, lors de l'élection présidentielle de 2012, près de 78% des électeurs inscrits n'ont PAS voté pour François Hollande ? Il me semble que S.Briois a fait mieux, en comparaison, non ? Et au deuxième tour de cette élection présidentielle, alors qu'il n'y avait plus que deux candidats en lice, environ 61% des électeurs inscrits n'ont PAS voté pour François Hollande.
SupprimerC'est vrai que la majorité des Héninois inscrits sur les listes électorales n'ont PAS voté pour Briois ( mais les autres candidats ont fait pire ! )....tout comme la majorité des électeurs inscrits n'ont PAS voté pour François Hollande, ni au premier, ni même au second tour......
Bravo la CGT, très courageuse. Beaucoup d'autres syndiqués ou non vont suivre pour dénoncer ce qui se passe. Cela ne saurait trop tarder!
Supprimeret bla bla bla 15h30 (carté fn surement)
SupprimerBien évidemment de où vous viendrez tout ce venin et indécrottable continuité d'une brillante démonstration d'une nouvelle agression contre René GOBERT nommément comme il le fût pour Mr WALLART faisant son travail de journaliste !
Le FN continue a exposé ses faiblesses avec beaucoup de grain à moudre... que demander de plus... vous tombez tans toutes les gamelles que l'on vous tend avec une facilité déconcertante ! la vérité est en marche et la vitrine se fend un peu plus chaque jour !
Le syndicat FO,majoritaire chez les territoriaux d'Hénin-Beaumont(188 voix),est plus crédible que ces va t'en guerre de la CGT qui n'ont pas encore digéré leur déroute en CT et CHSCT.
SupprimerÉcrit par le coco en chef.
SupprimerEcrit par le dernier des fachos qui veut faire croire qu'il est syndicaliste...
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SupprimerPour faire suite Monsieur le Maire,
RépondreSupprimerRien de bien solide Monsieur le Maire votre unique programme reposant sur une veille idéologie romaines « PANEM et CIRCENSES »
Traduction :« DU PAIN et DES JEUX » et cela va encore se vérifier avec les dépenses de cet été !
Hénin-Beaumont une ville qui bouge ! NON ! On l'agite artificiellement à coup de reprises festives présentées comme des nouveautés. Pas tout à fait pour être honnête, un point vous donnant raison est que s'agiter sur place reste un mouvement ! Mais ce mouvement n'est en aucun cas un pas vers un avenir digne de ce nom pour une collectivité territoriale et ses habitants. Nous sommes donc dans l'immobilité « agréable » nous vous l'accordons car festive depuis 2 ans avant que l'argent ne nous ramène à une triste réalité car dans la vie le nœud de la guerre reste malheureusement l'argent. Faut-il espérer que la santé financière de la ville soit bien réelle et non une nouvelle démonstration de poudre aux yeux !
LA CGT DES TERRITORIAUX HENINOIS
Responsable mais pas coupable de l'état de la France.
RépondreSupprimerComme pour le sang contaminé,le scandale de l'amiante etc....
Responsable mais pas coupable de l'état de la France. Comme pour big millions, les cadeaux fiscaux à Bettancourt, etc... et les le pen et leur nouvelle "affaire"...
SupprimerMartine AUBRY qui incarne la gauche moderne ! Mort de rire...
RépondreSupprimerLes politiques se font oublier un temps pour revenir jouer les justiciers. Y a que les gogos qui y croient. Socialisme de pacotille. Fascisme déguisé, ouais.
SupprimerLa le pen ne parle plus. Elle veut se faire oublier un temps après les régionales et ses positions haineuses et irresponsables pour être la "France apaisée". Y'a des gogos qui y croient; Patriotisme déguisé, dédiabolisation de pacotille. Fascisme en marche, ouais! Les racines...
SupprimerL'affaiblissement de la France ne se prépare pas, il est commencé! Depuis mai 2012...
RépondreSupprimerJ adore ce genre d affirmation sans aucune argumentation.
SupprimerPas besoin d'arguments pour 14h06,il a raison de dire que la France ne vaut plus un pet de coucou sur le plan national et international;souffrez-vous d'autisme sévère 14h24?
SupprimerL'affaiblissement de la France a débuté avec Jospin et Martine dans les années 2000avec quelques faits notoires.
Supprimer"Lionel Jospin porte une terrible responsabilité dans la situation actuelle de la France. Il a gâché les 3,9 % de croissance dont l’Europe et la France bénéficiaient à l’époque. Il n’a pas désendetté la France, n’a rien fait pour les retraites et n’a pas réduit les dépenses publiques. La loi sur les 35 heures vient couronner son oeuvre en plombant la compétitivité de la France pour des décennies.
François Lenglet concluait une de ses chroniques de la sorte :
« la plupart de nos difficultés actuelles ont leur origine à cette période : si la France de Hollande n’a plus de marges de manoeuvre, c’est parce que celle de Jospin les a gaspillées, quinze ans auparavant ».
L'affaissement de la France, c'est 47 milliards redistribués aux actionnaires. Cherche pas plus loin ety arrête de t'exciter sur les chiffons rouges qu'on agite sous ton nez 14H06! Et en parlant d'affaissement, les le pen une nouvelle fois serrés par la justice POUR UNE NOUVELLE AFFAIRE! Ils auraient acheté leur demeure, chic et chère, sur les cotises des "militants". Bê, bê, bê...
Supprimer'Soutenez votre maire"...c'est quoi ce maire qui à la moindre difficulte appelle "à l'aide" ? Allo maman BOBooo.
RépondreSupprimerParce que la majorité des héninois a besoin du maire et le maire a besoin des héninois!
SupprimerHollande,en Argentine, a jeté un bouquet de pâquerettes du haut d'un pont;quelle info!
SupprimerEn France ça merde de partout et pépère voyage.
En septembre prochain, tu vas pouvoir faire la rentrée des classes 15:15. Ta première année en maternelle, ça va te faire du bien. Bon courage aux éducateurs par contre.
SupprimerNon 17H22 la majorité des Héninois n'a pas besoin du maire ! Vous allez chercher cela où ?
Supprimer17H22! Et ici, c'est pas les pages de propagande de ton "maire". Tu es prié d'aller te palucher là bas , dégoûtant. Je suis Héninois et comme beaucoup je n'ai pas besoin de ton "maire" et nous allons nous appliquer, à ce qu'il débarrasse le plancher!
SupprimerSi les héninois n'ont pas besoin de briois alors ils ont encore moins besoin des autres!
SupprimerJe n'ai pas voté pour Hollande, qui a été élu par une minorité de Français ( si on prend comme base de calcul le nombre d'électeurs inscrits )...mais c'est quand même MON président de la République, puisque je suis Français...Je n'ai pas voté pour Briois, qui a été élu par une minorité d'Héninois ( si on prend comme base du calcul le nombre d'électeurs inscrits )....mais c'est quand même MON maire, puisque je suis Héninois......Ca s'appelle la démocratie, et il faut respecter le choix des électeurs !
SupprimerLes héninois n'ont pas besoin de briois, car il est pire que tous les autres réunis!
SupprimerLe fn n'est pas un parti démocratique. Il faudrait l'interdire et briois ne sera JAMAIS mon "maire". Je le méprise!
SupprimerPlus fascistes que 12h46 et06h09 tu meurs!!!
SupprimerAbsolument pas, le fn ne sera jamais un parti comme les autres. Il faut l'interdire!
SupprimerSurtout pas. C'est ça le fascisme, interdire ce qui n'est pas nous. Tu serais par ton attitude un facho en puissance...
SupprimerAh les "Front haut, mains propres!
RépondreSupprimeriTELE
▷▷▷ La famille Le Pen au centre d'une nouvelle affaire
► Jean-Marie et Marine Le Pen sont soupçonnés d'avoir utilisé l'argent de Cotelec, micro-parti du fondateur du FN, pour l'achat de leur demeure familiale de Rueil-Malmaison, selon des informations du Point"
FN pourri!
Bribri, le pauvre nini, tout le monde ne l'aimeuhhhhhhhhh pas! Il est criste, criste, criste, alors y boudeeeeeeeeeeuh et il casse tout! Il appelle, copains, copains! Viendez m'aider, les méchanananananants, on fait bobo au beau bribri, le bribri de tous les bribris ( mis à part les 72 % qui n'ont pas voté pour eul bribri).
RépondreSupprimerBildou, bildou, y sont méchants avé bribri, bribi est triste!
Et les petits gars, la politique c'est pas pour vous! Quand on n'a pas de nerfs et un minimum de tolérance, il vaut mieux retourner faire voyageur de commerce, non? C'est plus à votre mesure !
Réorientation. Elèves qui n'ont pas le niveau, de toute évidence.
Citoyens contre le FN
RépondreSupprimerCommunication toujours.
D'un coté un trump, beauf cow boy qui tue des mexicains et de l'autre une le pen qui cherche à se faire passer pour une gentille fille calme.
D'un coté, comme de l'autre, ça n'est QUE de la communication. Le débat d'idée est relégué, d'ailleurs c'est pour les imbéciles et les ringards.
Eh , bribri, tu nous dis que la VDN ne veut pas de toi et ne couvre pas tes petites fêtes héninoises?bildou, le roquet!
RépondreSupprimer"La Voix du Nord personna non grata à Hénin-Beaumont ? Le quotidien régional se pose la question. Lundi 22 février, dans la commune FN dirigée par Steeeve Briois, ses journalistes se sont fait refouler d'une réunion publique sur la sécurité. Comme le raconte le journal sur son site web, à l'entrée de la salle, Bruno Bilde, adjoint à la communication et directeur de cabinet du maire leur a interdit l'entrée. Avec un argument imparable : "C'est une réunion réservée aux habitants de la rue Robert-Aylé".
Le compte Twitter de la ville expliquait pourtant qu'il s'agissait d'une "réunion publique" et non pas réservée "aux seuls habitants". Réponse de Bruno Bilde, selon la Voix du Nord, "elle ne l'est plus" (publique). Le message qui annonçait l'événement sur Facebook a entretemps été effacé. Mais pas le tweet qui renvoie vers cette page et précise bien qu'il s'agit d'une "réunion publique". Contacté par Le Lab, Bruno Bilde s’est contenté d'un simple : “Ça n’était plus une réunion publique mais une réunion réservée aux riverains".
Mais le quotidien s'interroge :
Si la municipalité procède de la sorte en vue des prochaines réunions de quartier, faudra-t-il que les habitants se munissent d’une pièce d’identité et d’un justificatif de domicile pour y assister ? À moins que cette mesure ne soit spécialement prise pour écarter la présence de La Voix du Nord au mépris de la liberté d’informer ? On n’ose y croire…"
Hénin Beaumont est Antifasciste
RépondreSupprimerT'ES COUILLON TI ?
"Une adjointe au maire FN d’Hénin-Beaumont accusée de fraude au RSA"
La faute à la VDN ?
Terrain canin héninois : Laurent Brice (adjoint) s’est félicité que la Ville ait dépensé 100 000 euros pour promouvoir cette belle discipline.
La faute à la VDN ?
Hénin-Beaumont : les salariés de la mairie FN surveillés ?
La faute à la VDN ?
Hénin-Beaumont: ci-gît l’association héninoise du Champ de l’Abbaye :
quel gâchis!
La faute à la VDN ?
Hénin-Beaumont : l’association Anim’acteurs se dit privée de subvention municipale.
La faute à la VDN ?
Hénin-Beaumont: Entre le FN et le Secours populaire, la polémique n'en finit plus
La faute à la VDN ?
Hénin-Beaumont : les municipaux CGT mettent les pieds dans le plat
La faute à la VDN ?
"Hénin-Beaumont c’est vous - Le magazine municipal qui parle de vous". Dans les faits, c’est surtout le magazine qui parle de Steeve Briois.
La faute à la VDN ?
Hénin-Beaumont: La Voix du Nord persona non grata à une réunion publique.
La faute à la VDN ?
Les Le Pen soupçonnés de «détournement de fonds publics»
La faute à la VDN ?
FN : Enquête pour détournement de fonds européens
La faute à la VDN ?
"Financement du FN: la justice explore le maquis financier de plusieurs sociétés"
La faute à la VDN ?
Et l'on voudrait vous faire croire que la VDN est responsable de toutes ces situations ?
Patrick Piret le retour ,20h39;le seul lecteur de son blog après le suicide d'alter écho son précédent blog.
SupprimerL'homme qui rêvait de faire de la politique.
Tu es sûr, rassure toi comme tu peux 20H05§ Que ça te fasse réagir prouve que c'est le contraire qui se passe!
SupprimerFace à un raciste qui lui déclara: " Vous devez bien vous y connaître en nègres, vous? Alexandre Dumas déclara:
RépondreSupprimer" Mais très certainement Monsieur! Mon père était un mulâtre, mon grand-père était nègre et mon arrière grand père était un singe. Voyez-vous, Monsieur, ma famille commence là où la votre finit".
Ah cela fait du bien!
Le directeur adjoint de l'AFP rejoint le cabinet de Valls.
RépondreSupprimerCopains comme cochons les médias et le pouvoir!
COMPLOT 23H11, mais oui, mais oui. Allez un p'tit prozac, un gourdin , un lance flammes sous ton lit et ça ira mieux demain!
SupprimerLe Monde
RépondreSupprimer"Dans une lettre ouverte, rendue publique mardi 23 février et adressée à « la présidente du Front national », comme il appelle désormais sa fille, Jean-Marie Le Pen, 87 ans, lance un ultimatum et une menace à Marine Le Pen. Le quintuple candidat à la présidentielle, exclu du FN depuis bientôt six mois et désormais « simple » député européen, la presse – comme il le fait depuis des semaines déjà – de faire « l’unité de son mouvement et de la mouvance nationale ». Faute de quoi, il s’emploiera à fédérer l’extrême droite située hors du FN, dont l’extrême droite radicale.
M. Le Pen assure qu’« il faut refermer au plus tôt la faille ouverte, qui, déjà, suscite les ambitions chez de potentiels candidats qui, par leur seule présence, menaceraient vos chances de figurer au second tour. » Or, « gagner la bataille de 2017 est un impératif catégorique, écrit-il. La victoire sera une gageure, un de ces miracles qui ont permis au long de l’Histoire la pérennité de la France. »
L’ancien président du FN accompagne cet avertissement d’une menace : « Des demandes pressantes me conduisent à organiser, si possible à l’intérieur, ou en parallèle avec le Front national, un rassemblement des volontés patriotiques fidèles à la ligne politique d’un changement décisif », explique-t-il. Avant de se faire plus explicite : « Si notre démarche n’aboutit pas, conscients des terribles dangers qui menacent notre patrie, nous ne baisserons pas les bras, et agirons alors, et à regret, en dehors du Front national. »
« Il faut être soi-même »
Le défi du lancement d’un nouveau parti est on ne peut plus clair. Il est toutefois brandi par M. Le Pen depuis septembre 2015, avec plus ou moins de régularité et de conviction. La première annonce avait été faite au moment de l’université d’été du Front national, à Marseille. Sans vraiment de suites.
Dans ce contexte, le « patriarche » s’est attaché, ces derniers mois, à reconstruire son entourage. M. Le Pen a retissé des liens avec une grande partie de l’extrême droite radicale, avec laquelle le FN dit ne plus vouloir entretenir de rapports. « Il faut que le FN joue son rôle de colonne vertébrale d’un grand élan national (...). Il ne faut pas perdre une partie de son capital politique pour espérer en conquérir d’autres. Il faut être soi-même », affirme l’ancien président du Front.
Lire notre enquête : Le crépuscule du chef "
"Chérie, ma divine, c'est papounet qui te parle! Arrête la dédiabolisation et la mollesse,sois toi-même, arrête ce char pour les journaux... sinon je ne finance plus ton parti, euh... le tien, euh non, le nôtre et on revend la maison de Reuil Malmaison, la justice est sur nos affaires ma divine".
Super, trois partis fachos en vue, déjà aucune chance pour aucune élection mais là, la mort assurée.
Je ne signerai pas la pétition.
RépondreSupprimerJe ne veux pas me joindre à ceux qui critiquent sans vraiment analyser et situer les véritables responsabilités.
je ne veux pas me joindre à Martine Aubry qui sait tout, mais...
qui a introduit un système d'appareil (où amener JF lamy par exemple) qui coupe les élus du "Peuple" et qui n'a même pas la "vertu" d'amener d'excellents résultats électoraux puisque toutes les assemblées importantes sont perdues en partie à cause de ce système.
Je précise que ce n'est pas pour autant que Valls soit ma tasse de thé mais remettons de la mesure et de la raison partout pour commencer.
Bien courtoisement