Journal de campagne de Nico (91)

La France a la chance d'avoir un demi-million de personnes qui acceptent d'être des élus locaux, et je me sens de la famille de ces élus. Mais j'ai trop de respect pour eux pour ne pas imaginer qu'il ne sont pas concernés par le lutte contre les déficits. Les collectivités locales doivent participer à l'effort de réduction de la dette publique. Je mettrai en place, comme je l'ai déjà annoncé, le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux dans les collectivités de plus de 30 000 habitants avec un système de bonus malus de dotations de l'Etat pour récompenser les comportements vertueux. Il s'agirait de créer des pactes de stabilité individualisés entre l'Etat et les collectivités, faits d'engagement réciproques. On ne peut, en effet, demander les mêmes efforts de réduction des dépenses à tous les départements, à toutes les régions.
Certes, j'ai rencontré les élus locaux à Paris, parce que c'est le meilleur endroit pour faire converger les élus de toute la France mais je m'adresse essentiellement aux élus ruraux. Les territoires ruraux ont le droit au développement. L'excellence n'est pas que l'affaire de nos métropoles. Pour autant, aucun tribunal d'instance, aucune base militaire ne sauvera un territoire rural. Je préfère mettre de l'argent dans les pôles d'excellence rurale que dans le maintien à tout prix de services publics où plus personne ne va! Chaque enfant qui a des difficultés scolaires dans ces territoires aura droit à une aide de l'Etat de 2 000 euros pour bénéficier d'un soutien. La réforme des universités a été ma priorité lors de mon premier quinquennat. La réforme de l'Education nationale sera ma priorité pour le second...