Journal de campagne de Nico (95)

Les nerfs lâchent chez quelques-uns dans mon entourage...Il y a ceux qui trouvent que je droitise trop et que je devrais parler de social, pour attirer les électeurs de Bayrou. Je pense qu'ils ont tort, ces électeurs-là n'aiment pas être traités ainsi: ils viendront naturellement au second tour. Il y a ceux qui disent que je sors trop d'idées nouvelles et que les gens n'impriment pas. Je trouve qu'il y aura toujours une proposition qui frappera quelqu'un et cela suffit. Certains me reprochent de trop cliver, en m'attaquant sans cesse au candidat socialiste: mais c'est comme cela que je prépare le second tour. Tous ceux qui critiquent sont ceux qui estiment que les sondages ne bougent pas encore pour le second tour. Je ne cesse d'expliquer qu'il y a deux élections: le 22 avril et je serai largement en tête, puis en 15 jours, j'aurai le temps de faire le nécessaire pour l'emporter le 6 mai! Chaque chose en son temps! En tous les cas, je me souviendrai des défaitistes...

La Concorde fut une réussite et Carla, mêlée au peuple, me l'a confirmé. Il y a comme une vague qui va déferler...Tout le monde a apprécié que je me différencie de Merkel au sujet du rôle de la Banque Centrale Européenne. Et tant pis si elle n'elle n'est pas contente. D'ailleurs si elle appelle, je ne la prendrai pas. L'élection, c'est en France et pas à Berlin, quand même!