Stratégie indigne
Jean-François Copé, candidat à la présidence de l'UMP, a anticipé la polémique : il veut "à dessein" "briser un tabou" en dénonçant l'existence d'un "racisme anti-Blancs" dans certains quartiers difficiles, dans son livre Manifeste pour une droite décomplexée (Fayard). M. Copé se défend de
reprendre au FN cette expression empruntée à l'extrême droite.
Dans la logique du discours de Grenoble de Sarkozy et du ton donné à la campagne des présidentielles, et notamment dans l'entre-2 tours, l'UMP n'a cesse de draguer les voix qui se portent sur le FN. Jean-François Copé franchit un nouveau pas dans la conquête de l'électorat sensibilisé par ce thème. Il portera la responsabilité de dresser les Français les uns contre les autres, en attisant la haine. Voilà à quoi conduit l'opportunisme politique quand on renie ses propres valeurs!
Mais il reste un espace pour Français de droite réticents à ce discours raciste (à rebours, certes). Il semble bien que le centre-droit, que tente de reconstruire JL Borloo, ait toute sa place. La parole humaniste (de droite et de gauche) doit rester largement majoritaire.
Coppe avec son allure de premier de la classe suit les traces dû petit Nicolas : bouffer à tous les rateliers pour être élu.
RépondreSupprimerLes deux s 'entendent comme larons en foire puique Coppe a dis qu 'il ne se presenterais pas aux élections presidentielles si Nicolas le petit se présntait.
mais les promesses n 'engagent que ceux qui y croient....
GBAGBO FINANCERA T IL LA CAMPAGNE DE COPE DEPUIS SA PRISON DE LA HAYE?? signé:CHAVEZ
RépondreSupprimerUn certain député ps , heureusement déglingué aujourd'hui a profité du fn pendant des années pour se faire élire et réélire. Avec sa grande g...e de gôôôche plus caviar que solidaire, il a trompé, roulé dans la farine , nombre de petits ouvriers, et français moyens , son électorat floué et bafoué par ses turpitudes, afin d'en tirer les profits liés à ses cumuls. Il était prétendument socialiste. Le PS exige la moralisation de la vie politique, qu'il balaie donc devant sa porte. Après, la critique sera d'autant plus crédible!
RépondreSupprimerL'humanisme à bon dos... Voilà qui ne veut rien dire... On dirait du Ségolène ; " J'ai avec moi, des écologistes, des centristes-humanistes"... Il y a donc des politiques non humanistes? Et bien sur, s'ils ne sont pas "humanistes" , ce sont des diables en puissance.
RépondreSupprimerNajat Vallaud-Belkacem aussi en parle du racisme anti-blanc dans un livre... Vous allez lui retirer sa médaille d'humaniste? Elle va devenir aussi un diable horrible? Pour elle aussi c'est ; haine, indignité, opportunisme, racisme??
Parce qu'il y a quelque chose de formidable... C'est cette attitude ( j'ai envie de dire fasciste, car il s'agit au fond de celà, mais il faut rester modéré ) sectaire et dangereuse. Voilà une gauche qui peut décider ce qui est ; "anti-humaniste", "indigne", "opportuniste". Non seulement décider, mais aussi s'arroger l'ensemble du capital " dignité", "honnêteté" etc... ET de plus, exclure du cercle de cette sainte dignité ceux qui ne plaisent pas.
Pire encore, et plus drole par ailleurs, c'est que Copé devient raciste ! Par un retournement de situation incroyable ! Lorsque quelqu'un dénonce le racisme ( mais que cet individu ne convient pas ! ) on peut , pour le jeter dans l'indignité, le renvoyer lui-même dans le racisme. C'est fort !
J'ai l'impression qu'il faut être raisonnable, pour le coup. Soyons un peu Sartrien, comme Copé et Vallaud-Belkacem ( cette fois si, j'ai pas l'impression que ce soit leur habitude...) : il faut prendre en charge le réel. Le nommer pour en avoir conscience. Et après le combattre s'il doit l'être, modifier s'il le mérite... Je crois qu'on peut être d'accord pour dire que le racisme doit être combattu.
Or, vous ne voulez ni accepter le réel, ni le nommer. Alors non seulement il s'agit ici de nier la réalité ( ça fait de beaux livres parfois. Rarement une bonne politique) , mais de fait, ne pas combattre le racisme.
J'ajoute... que l'humaniste à toutes les sauces devient génant. C'est une sorte de bonne étiquette ; " approuvé par ceux qui ont le monopole de la dignité ". C'est un peu plus complexe que ça. ça laisse entendre que celui qui n'est pas humaniste est un ennemi du genre humain, un affreux et horrible individu. Et c'est d'autant plus compliqué que Lacoue-Labarthe a montré que le nazisme est un humanisme.