La Voix du Nord
P.W.
01/09/2012
En ce printemps 2005, les jardiniers municipaux sont très affairés à faire repousser la rose à l'ombre de l'hôtel de ville. Comme en atteste la création de l'association « Le poing et la rose », que Gérard Dalongeville lance le 10 mai lors d'un grand raout organisé au Cèdre bleu, sous forme d'un diner-hommage à François Mitterrand. À la tête de cette nouvelle association, le fidèle parmi les fidèles, Claude Duberger, qui a déjà prouvé son savoir-faire en la matière au temps où il était à la tête des Amis de la Rose héninois.
Quant à la trésorerie, ce n'est pas à Claude Chopin qu'elle échoit (lui avait, deux ans auparavant, piloté l'éphémère « Association de rassemblement pour Hénin-Beaumont » qui avait généré beaucoup d'adhésions mais dont on ne sut jamais ce qu'il en était finalement advenu !), mais à Micheline Rudi, qui, elle aussi, avait fait ses preuves à la section socialiste du temps de Jean-Luc Lottegier. Un énième affront pour Daniel Duquenne, dont la section socialiste se laisse de plus en plus manger la laine sur le dos... Des raisons de s'inquiéter, d'autant que, depuis quelques mois, un nouveau lobby, et pas des moindres, va pour le moins servir les intérêts de Gérard Dalongeville.
En effet, en novembre dernier, les élections consulaires ont vu une véritable révolution de palais à la CCI de Lens, où Gérard Linglart a été déboulonné au profit d'Edouard Magnaval et son équipe. Ce dernier, chef d'entreprise héninois (et président du club d'entreprises Hénindustries), était annoncé comme nettement perdant face à l'ancien adjoint au commerce d'André Delelis. Mais une série d'intérêts croisés, aussi bien dans la sphère politique qu'économique, porte de manière souterraine la victoire des listes Magnaval.
AA: le duel Linglard/Magnaval était en fait un règlement de comptes, par personnes interposées, entre A. Delelis et G. Delcourt, son poulain et successeur...
La « table » où il fallait être
Une victoire imparable qui fait désormais de Jean-Marc Bouche, l'ami entrepreneur, un vice-président consulaire en charge du commerce, gagnant encore de l'influence et du potentiel d'entregent.
La victoire sera fêtée deux jours durant au Cèdre bleu, chez M. Bouche, un restaurant qui, ainsi, renforce plus que jamais sa qualité de « table » où, dans l'arrondissement, les affaires se négocient.
Les bonnes grâces du PS, l'« oreille » de la CCI, tout va pour le mieux pour Gérard Dalongeville qui, en sus, a su faire avaler des couleuvres au conseil général. Qui vient de faire savoir qu'il financerait à 60 % la future salle de sports implantée à Birembaut (le reste étant complété par des fonds Etat-Région, FEDER ou politique de la ville) et devant bénéficier en priorité aux collégiens de Gérard-Philippe... mais aussi aux basketteurs de l'ESHB.
En effet, en 2000, la salle des sports Léo-Lagrange, traditionnellement dévolue aux collégiens et aux basketeurs, était ravagée par un incendie. La nouvelle salle était ô combien attendue et constitue une divine surprise pour la Ville puisque, depuis fort longtemps, la municipalité a encaissé le chèque d'indemnités-sinistre des assurances, mais s'est bien gardé de le réinvestir dans des travaux ou une nouvelle salle, reversant le tout au pot commun !
AA: Le sinistre a été réglè "vétusté déduite", le paiement de cette dernière (constituant, au total, la "valeur à neuf"), se faisant si la reconstruction est effectuée dans les 2 ans...ce qui n'a pas été le cas: ce complément n'a donc pas été réglé.
Nous avons aujourd'hui le même cas avec la salle des sports F. Mitterrand pour laquelle j'ai interpellé le maire, sans réponse, bien sûr, et fort probablement, 100 à 200 000 euros ont été perdus Voir http://alpernalain.blogspot.fr/2011/09/nouvelles-de-la-mairie-dhenin-beaumont.html
Comme le voit, le gaspillage d'argent public est toujours d'actualité...
Que de bonnes nouvelles pour Gérard Dalongeville pendant qu'au PS héninois Daniel Duquenne continue de ronger son frein, se sentant de plus en plus seul dans son combat. À telle enseigne qu'il se lance dans la production d'un blog « perso » qu'il présente alors comme une « machine de guerre » contre la pensée unique dalongevilienne. Un site que l'élu PS truffe avec délice de déclarations croquignolesques de son maire favori, rappelant comment celui-ci s'est emparé « des finances de la ville comme d'un butin ».
Vous etes mal informé Mr ALPERN,
RépondreSupprimerles salles COURTIN DE l'EFM sont rénovées et tout est propre.
Après la visite de sécurité les élèves des lycées et collèges pourrons à nouveau intégrées ces installations pour le plus grand bonheur des profs de sports.
Voila quand c 'est bien il faut le dire.
On a beau dire : G. Dalongeville aura eu beaucoup d'éléments favorables l'aidant à rebondir. La chance sourit aux audacieux dit le proverbe.
RépondreSupprimerquand on voit toutes les saloperies que la mafia socialiste et ses complices ont fait à daniel duquenne et sa clique de l'A.R.,on n'arrive pas a comprendre comment ce troupeau d'incompétents et l'ex-modem a pu rejoindre ce P.S.corrompu jusqu'à la moelle.
RépondreSupprimerà vous écoeurer de la politique quand on voit ces magouilles,ces trahisons,ces vols d'argent public.
tous ces élus nuisibles et incompétents ,c'est nous qui les avons mis en place.
alors en 2014,ne nous trompons plus et évitons les fachos.
A 10H05: et la valeur à neuf a été récupérée? Si oui, je ne vois pas pourquoi le Maire ne m'a pas répondu...Une chose est d'avoir fait les travaux, une autre est de les avoir faits dans les temps (2 ans + une année accordée exceptionnellement par l'assureur...).
RépondreSupprimerAlain,il serait peut-être souhaitable
RépondreSupprimerd'expliquer plus techniquement ce que
veut dire "valeur à neuf par rapport
aux délais impartis par l'assureur".
Les profanes comprendront la perte
d'argent due une nouvelle fois à la
négligence et l'incompétence.C'est
ton courrier qui a fait bouger les
choses,sans celui-ci rien n'aurait
été entrepris.
merci 15H53...J'explique:
RépondreSupprimerLors d'un sinistre "dommages aux biens" (incendie, dégâts des eaux), l'assureur règle le sinistre à valeur d'expert, c'est-à-dire le montant des dommages déduction faite de la vétusté. Si les travaux sont effectués dans un délai de 2 ans après le sinistre, l'assureur, sur présentation des factures, paiera le montant de la vétusté (suivant la garantie "valeur à neuf"souscrite dans le contrat, avec un plafond maximum de 25%, voire, très rarement, 33%)). Ce règlement en 2 temps est institué pour éviter "un enrichissement sans cause", prohibé par le code civil.
Dans le cas de l'incendie à Mitterrand, je m'étais inquièté auprès du maire que les travaux n'avaient pas été exécutés, la fin des 2 ans approchant. La ville a obtenu, exceptionnellement, que le délai soit porté à 3 ans. Les travaux ont, semble-t-il était effectués...Dans les délais? Je n'ai reçu aucune réponse à mon courrier.
J'y avais fait allusion dans le post et j'y ai fait figurer le lien...